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ELIMANE DIOUF SG DE LA CSA: «L’Etat n’a pas impliqué les centrales dans les concertations sur le loyer et les denrées»



ELIMANE DIOUF SG DE LA CSA: «L’Etat n’a pas impliqué les centrales dans les concertations sur le loyer et les denrées»
 
 
Le Sg de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) s’est prêté aux questions de la rédaction. Elimane Diouf s’est prononcé sur le passif social qui mine la Sen’Eau, le changement de ministre de l’Education avec l’ouverture de la nouvelle année scolaire mouvementée. Sans oublier les concertations sur la diminution des prix des denrées de première nécessité et du loyer. Une réflexion à laquelle les centrales syndicales n’ont pas été impliquées.
 
 
 
 
 
Quelles analyses faites-vous de la situation du marché et de la campagne agricole ?
 
En son temps, il y avait des esquisses de baisse des produits qui ne se sont pas matérialisés sur le terrain. Vous avez remarqué que ce que nous prédisions, c’est ce qui est arrivé sur la question des inondations et des prix. Il s'y ajoute aujourd'hui la campagne agricole où la population agricole n’avait pas beaucoup de semences, les prix des engrais étaient inaccessibles avec un sac d’engrais de 50kg à 25.000 F, c’est inhumain. Beaucoup ont fait leurs cultures sans engrais. Surtout le paysan en période d’hivernage, c’est une période de soudure.
 
 
 
Que dire des concertations ouvertes par l’Etat du Sénégal ?
 
Sur les prix, le Président avec l’avènement de son nouveau gouvernement a remis sur la table la question. Cette démarche confirme ce que nous disions. Tant qu’on ne maîtrisera pas la gestion des prix, toutes les démarches gouvernementales seront vaines. Toutes les améliorations qui ont eu lieu sur les salaires des fonctionnaires seront vaines aussi. Certainement, c’est ce qui serait à l’origine de l’appellation « gouvernement de combat ». Ils sont en train de faire la gestion des prix sans nous, parce qu’ils ne nous ont pas impliqués dans les perspectives de recherche de solution.
 
 
 
Pourquoi les centrales ne sont pas impliquées dans ces concertations ?
 
Les centrales syndicales ne sont pas impliquées dans les concertations en cours. On ne sait pas pourquoi on n’est pas invité. Mais nous pensons qu’ils estiment être les acteurs qui agissent sur le terrain en termes de vente et d’achat. Le gouvernement fera des mesures par rapport à ce qu’il peut, le patronat du commerce et les industriels plus les consommateurs. Nous sommes sur les deux fronts. Comme ils ont privilégié les associations consuméristes, nous attendons. Il propose la baisse du loyer à nouveau, la baisse du prix et de mettre en place un dispositif de suivi. Sur cette situation, nous attendons des résultats. Ce qui veut dire que tout ce qui a été fait est tombé dans l’eau. Il faut reprendre à zéro. Prions que ce nouveau gouvernement puisse faire quelque chose durant ces mois qui l’attendent.
 
 
 
Etes-vous optimistes par rapportaux concertations ouvertes par l’Etat sur le loyer, sur les prix, … ?
 
 
 
Dans la structure actuelle de la situation socio-économique nationale et mondiale, on n'est pas très optimistes pour une réalisation réelle de grands bonds dans la gestion. Il est facile de dire que je décrète la baisse, mais la mise en œuvre sur le terrain devient un réel problème. C’est à ce niveau qu’ils disent renforcer le ministère du Commerce. Ce que nous avions posé en son temps, c'était le renforcement du service de contrôle économique. Quel sera le statut de ces agents ? S’ils n’étaient pas des gens assermentés pour faire observer, ils seraient obligés de recourir à des personnes assermentées. Pour nous syndicats, nous attendons du concret. Dans huit mois si on évalue, on saura. Il ne faut pas dire qu’il n’y aura pas de résultats. Je ne mettrai pas ma main au feu pour ça.
 
 
 
Qu’en est-il de la question de la Sen’Eau
 
 
 
Il n’y a toujours pas de perspectives entre la direction et l’intersyndicale qui sont en conflit. Des discussions sont en cours. Il n’y a pas de propositions sur la table. Au contraire, nous assistons de plus en plus à une radicalisation de la direction. Après la coupure des salaires pendant la période de grève, aujourd’hui, c’est la chasse aux sorcières. Elle cherche à coller à certains délégués des motifs pour les muter à défaut même de les licencier. Le représentant du personnel a reçu des demandes d'explications, vendredi dernier, il a été traduit au conseil de discipline. Elle cherche à le licencier. Nous sommes dans le statu quo et dans le combat. Nous appelons la Direction générale à négocier sur la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.
 
 
 
Et l’Etat dans tout ça ? Ne laisse-t-il pas faire ?
 
Malheureusement, il laisse faire. Il est interpellé à plusieurs reprises, mais laisse faire. L’Etat doit intervenir s'il y a blocage dans les négociations. C’est eux qui nous ont vendu à Suez. C’est eux qui sont à l’origine de ce chamboulement qui coûte très cher à la population, aux travailleurs, parce que dans l’espérance d’avoir des améliorations, nous avons un recul. Non seulement dans le dialogue mais tous les outils que nous avons confiés en termes de lecture d’accompagnement des travailleurs. Les différents ponts que nous avons mis en place sont perturbés du fait du changement de société et l’ensemble des acquis sociaux sur lesquels nous devrions progresser depuis qu’ils sont arrivés en 2020 sont bloqués.
 
 
 
Êtes-vous pour que l’Etat reprenne l’exploitation de l’eau ?
 
L’Etat est souverain. Il est obligé de contrôler ce qui est en train de se faire à la Sen’Eau. La société dit être en perte depuis qu’elle gère l’exploitation de l’eau au Sénégal. Le niveau de satisfaction de la population est trop bas. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités, de faire appliquer le contrat signé avec la société, résoudre les problèmes et instaurer un dialogue social dans l’entreprise. C’est sur çà que le président de la République est interpellé. L’Etat pouvait dire qu’après 22 ans de Sde, je vais faire une réforme et confier l’exploitation à des privés nationaux. Ou reprendre l’entreprise comme l’a fait Wade avec la Senelec et mettre en place un dispositif de gestion. Des ressources humaines existent bel et bien au Sénégal et c’était vérifié lors des dernières années de Sde. En tout cas, nous ne sommes pas demandeurs de ce système actuel qui ne satisfait personne.
 
 
 
Avec ce changement de ministre et l’ouverture de l’année scolaire mouvementée, votre lecture et attente ?
 
 
 
Les attentes sont classées dans le registre du climat social apaisé. Le changement du ministre aura certainement ralenti le dialogue social. Il peut perturber le processus. Mais avec un peu de réactivité, en ce qui concerne les accords signés l’année dernière, il peut y avoir une amélioration des conditions de travail des enseignants. Maintenant, nous sortons d’un hivernage très pluvieux qui est à l’origine de l’impraticabilité de plusieurs sites. Il y a eu des échanges de statistiques entre le ministère et la société civile et les syndicats. Mais ce qui est important, c’est que le gouvernement aille vers l’apaisement du climat social en réglant le passif social, l’ensemble des écoles occupées soient libérées. Les syndicats sont là pour se battre contre toute volonté de bouleversement par le nouveau ministre de l’Education des acquis. Nous lançons au gouvernement un appel à être dans la continuité des acquis, de la concertation ou du dialogue.
 
 
 
Baye Modou SARR
 
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