Un vol de câbles aux allures de sabotage qualifié par le Directeur de l’Apix «d’acte criminel» avant d’annoncer une plainte contre X. Suite à cet acte de vandalisme qui a perturbé, hier, le fonctionnement du Ter et qui pouvait être à l’origine d’une catastrophe ferroviaire, Mountaga Sy précise que l’Etat ne sera pas faible.
Des malfaiteurs ont profité de la nuit, en dehors des heures de fonctionnement du Train express régional (Ter) pour commettre des actes de vandalisme sur la plateforme du Ter, à hauteur de la forêt classée de Mbao. Des actes de sabotage ont été détectés, hier dans la matinée, à la reprise du trafic. Des malfaiteurs ont déterré des câbles de signalisation et sectionné 60 mètres de câbles qu’ils ont emportés. Un acte dangereux qui n’a pas été sans conséquence sur le fonctionnement du Ter qui a été fortement perturbé. De l’avis du Directeur de l’Apix qui a fait le déplacement sur le site pour des opérations de sécurisation avec ses équipes et celles de la Seter et de l’Apix, il révèle que pas moins de 75.000 personnes n’ont pu rejoindre leur travail. Pire, Mountaga Sy révèle que ce forfait pouvait être à l’origine d’un accident ferroviaire. «Il y a eu une intrusion dans la plateforme avec des actes de vandalisme et d’incivisme, des actes criminels qui ont entraîné des vols de câbles enterrés et qui auraient pu entraîner un accident ferroviaire du train emprunté par tous les Sénégalais. Si le système n’est pas fiable, cela peut entraîner aussi le déraillement d’un train. Cet incident aurait pu créer une catastrophe ferroviaire. Il faut que ça cesse», a indiqué le patron de l’Apix qui a annoncé, dans la foulée, une plainte contre X. A cet effet, il révèle que l’Etat ne sera pas faible. «C’est un acte dangereux», dit-il. A l’en croire, ceux qui ont commis ce forfait savaient qu’ils avaient accès à des câbles de basse tension. C’est dangereux de s’aventurer sur la plateforme du Ter à plus forte raison d’y commettre de tels actes. Il faut des conditions de sécurité pour accéder sur la plateforme», informe M. Sy. Poursuivant, il révèle que dans la zone impactée par ces actes d’incivisme, le Ter ne peut pas dépasser la vitesse de 30 km/heure. Cependant, avec les travaux entrepris, les équipes sont à pied d’œuvre pour réparer cet incident durant la nuit. En outre, il a appelé à une sensibilisation de la population. Il faut sensibiliser et conscientiser, mais la discipline doit prévaloir étant donné qu’on ne peut mettre sur chaque km du Ter, un gendarme. «J’ignore les motivations de ces malfrats, mais le combat doit être celui de la population. La population doit faire face à ces actes de vandalisme. Je ne crois pas que 60 mètres de câbles puissent pousser les gens à commettre de tels actes de sabotage et de vandalisme», déclare Mountaga Sy.
M. CISS