Djamil Faye a lancé de grosses pierres à la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp). En désaccord avec Saer Seck et son équipe, qui vont rencontrer, mercredi prochain, le président sortant, l’ancien patron de Gfc a sorti les flingues et a fait feu sur tout ce qui bouge.
La décision de la Ligue Pro de rencontrer, après-demain mercredi, le candidat Macky Sall, fait grincer des dents. Et fidèle à lui-même, Djamil Faye a effectué une sortie au vitriol dans une vidéo pour tacler, les deux pieds décollés, Saer Seck et sa bande. «Oui, les rapports entre football et politique ont toujours existé et sont à encourager, mais ces rapports doivent exister dans les règles de l’art», a pesté l’ancien président de Gfc. Ce dernier d’enfoncer le clou en se demandant : «comment expliquer aujourd’hui que la Ligue Pro se démarque de l’ensemble du football pour aller rencontrer le président de la République, pour tout simplement aller chercher de l’argent, peut-être même prendre des engagements, qui n’engageraient qu’eux-mêmes ?»
«Le sport a ses valeurs et parmi ces valeurs, la neutralité»
Il est inacceptable, selon Djamil Faye, que la Ligue Pro, qui a signé un contrat avec StarTimes, dont personne ne connaît le contenu, puisse demander à l’Etat du Sénégal de l’aider à redresser une situation qu’eux-mêmes ont créée. Dans ce sillage, Djamil Faye, inquiet du silence des responsables de la Fsf, charge encore la Ligue Pro. «Le sport a ses valeurs et parmi ses valeurs, je pense que nous devons avoir une neutralité politique et chacun devrait aller voter pour qui il veut, le 24 février. Au lieu de se transformer aujourd’hui en parti politique et de s’inviter dans cette campagne électorale, où le sport, particulièrement le football devrait présenter un projet de programme à tous les candidats et qu’au sortir de cette consultation, on puisse avoir une base pour relancer notre football», assène-t-il.
«L’Etat doit rehausser les primes de la Coupe du Sénégal à 200 millions pour le vainqueur»
Sur l’argument de 2000 emplois en danger brandi par la Ligue Pro pour tenir la rencontre, Djamil Faye rame à contre-courant. «Mais les entraineurs, les footballeurs sont bien des prestataires de services. Cela veut dire qu’ils n’ont pas de contrat de travail et qu’ils ne cotisent nullement à la sécurité sociale ou à l’Ipres et ne bénéficie d’aucun type d’assurance», déclare-t-il. S’il est convaincu que l’Etat du Sénégal doit aider le football, Djamil Faye pense que cela doit se faire autour d’une vision. Sur ce, il demande à l’Etat d’aider la Ligue Pro à se restructurer et l’invite à rehausser les primes de vainqueur de la Coupe du Sénégal à 200 millions pour le gagnant, 100 millions au finaliste et 50 millions à chacun des demi-finalistes. «Donner une prime de 250 millions au vainqueur du championnat et une prime de 150 millions pour le deuxième, une prime de 75 millions pour le troisième et une prime de 50 millions pour le quatrième, pourrait aussi permettre aux clubs d’être compétitifs en Afrique», conclut-il.
La décision de la Ligue Pro de rencontrer, après-demain mercredi, le candidat Macky Sall, fait grincer des dents. Et fidèle à lui-même, Djamil Faye a effectué une sortie au vitriol dans une vidéo pour tacler, les deux pieds décollés, Saer Seck et sa bande. «Oui, les rapports entre football et politique ont toujours existé et sont à encourager, mais ces rapports doivent exister dans les règles de l’art», a pesté l’ancien président de Gfc. Ce dernier d’enfoncer le clou en se demandant : «comment expliquer aujourd’hui que la Ligue Pro se démarque de l’ensemble du football pour aller rencontrer le président de la République, pour tout simplement aller chercher de l’argent, peut-être même prendre des engagements, qui n’engageraient qu’eux-mêmes ?»
«Le sport a ses valeurs et parmi ces valeurs, la neutralité»
Il est inacceptable, selon Djamil Faye, que la Ligue Pro, qui a signé un contrat avec StarTimes, dont personne ne connaît le contenu, puisse demander à l’Etat du Sénégal de l’aider à redresser une situation qu’eux-mêmes ont créée. Dans ce sillage, Djamil Faye, inquiet du silence des responsables de la Fsf, charge encore la Ligue Pro. «Le sport a ses valeurs et parmi ses valeurs, je pense que nous devons avoir une neutralité politique et chacun devrait aller voter pour qui il veut, le 24 février. Au lieu de se transformer aujourd’hui en parti politique et de s’inviter dans cette campagne électorale, où le sport, particulièrement le football devrait présenter un projet de programme à tous les candidats et qu’au sortir de cette consultation, on puisse avoir une base pour relancer notre football», assène-t-il.
«L’Etat doit rehausser les primes de la Coupe du Sénégal à 200 millions pour le vainqueur»
Sur l’argument de 2000 emplois en danger brandi par la Ligue Pro pour tenir la rencontre, Djamil Faye rame à contre-courant. «Mais les entraineurs, les footballeurs sont bien des prestataires de services. Cela veut dire qu’ils n’ont pas de contrat de travail et qu’ils ne cotisent nullement à la sécurité sociale ou à l’Ipres et ne bénéficie d’aucun type d’assurance», déclare-t-il. S’il est convaincu que l’Etat du Sénégal doit aider le football, Djamil Faye pense que cela doit se faire autour d’une vision. Sur ce, il demande à l’Etat d’aider la Ligue Pro à se restructurer et l’invite à rehausser les primes de vainqueur de la Coupe du Sénégal à 200 millions pour le gagnant, 100 millions au finaliste et 50 millions à chacun des demi-finalistes. «Donner une prime de 250 millions au vainqueur du championnat et une prime de 150 millions pour le deuxième, une prime de 75 millions pour le troisième et une prime de 50 millions pour le quatrième, pourrait aussi permettre aux clubs d’être compétitifs en Afrique», conclut-il.












