
La situation politique tendue au Sénégal, depuis le placement sous mandat de dépôt du leader de l’opposition, est «une atteinte à la démocratie à l’approche des élections», selon l’organisation non gouvernementale internationale de défense les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Selon Human Rights Watch (Hrw), «le Sénégal, considéré comme un bastion de la démocratie, semble être sur une pente glissante vers l'autocratie». Aussi, Hrw invite les autorités sénégalaises à «immédiatement réinstaurer le Pastef».
La dissolution de Pastef et la restriction de l’internet mobile ne sont, ni plus ni moins, qu’une atteinte à la démocratie à l’approche des élections. C’est l’organisation non gouvernementale internationale de défense les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme, Human Rights Watch (Hrw), qui le dit dans un communiqué. Selon Human Rights Watch, la décision du gouvernement de dissoudre le Pastef viole les libertés d’expression, d’association, de réunion pacifique et de participation démocratique. Ces droits, note Hrw, sont pourtant garantis par le droit international, notamment la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que le Sénégal a ratifiés en 1978. «Les autorités sénégalaises devraient immédiatement réinstaurer le Pastef et veiller à ce que le processus électoral se poursuive dans le strict respect des droits et libertés fondamentaux. Elles devraient aussi rétablir l’accès à Internet, afin de permettre la libre circulation de l’information et la capacité des citoyens à faire valoir leurs points de vue», invite Human Rights Watch.
Sidy Djimby NDAO