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DIALOGUE NATIONAL: Ousmane Sonko parle de cirque et descend en flammes Macky Sall et les acteurs



DIALOGUE NATIONAL: Ousmane Sonko parle de cirque et descend en flammes Macky Sall et les acteurs
 
Ousmane Sonko n’y est pas allé du dos de la cuillère, face à la presse, pour jeter à la poubelle ce dialogue qu’il appelle «conférence nationale» qu’il considère comme une «mise en scène rocambolesque», ou un «cirque». Pourfendeur à souhait du dialogue, du chef de l’Etat, de l’équipe chargée de conduire le dialogue, comme des responsables de l’opposition présents qui n’ont pas échappé aux foudres du candidat malheureux de la dernière Présidentielle de la coalition «Sonko président». 
 
Le dialogue national qui a été lancé au palais de la République, mardi dernier, a remis en selle sur la scène politique le président du parti Pastef et candidat malheureux de la coalition «Sonko président», aphone depuis la réélection du Président Macky Sall. En effet, au lendemain de ce dialogue, Ousmane Sonko a fait face à la presse, entouré des responsables de sa coalition, pour démonter ce qu’il traite de «cirque» national. «Nous considérons que c’est une mise en scène rocambolesque. Nous n’y participerons pas», fait d’emblée remarquer Ousmane Sonko. A l’en croire, les Sénégalais ne se posent pas les vraies questions. «Où est-ce qu’on a vu dans le monde un Président qui prétend avoir été élu au premier tour avec 58% des voix se retrouver, le lendemain, à convoquer un dialogue national qui prend les allures d’une conférence nationale. Le Sénégal est-il en crise ? Le Sénégal est-il en guerre interne ou avec un ennemi extérieur ? Le Sénégal est-il en situation de catastrophe ? Il faudrait que le principal instigateur de ce cirque national, notamment le Président Macky Sall, s’adresse aux Sénégalais pour leur dire quelle urgence ou quel danger guette le Sénégal pour qu’il éprouve le besoin d’ameuter toute la nation autour d’un supposé dialogue national», précise le patron de Pastef. 
 
 
Gouvernement Famara Ibrahima Sagna
 
«Quand vous sortez d’une élection, que vous prétendez avoir gagnée de manière écrasante et sur la base d’une offre politique, vous gouvernez. Vous n’avez pas besoin d’ameuter toute la nation pour leur demander de gouverner à votre place. Où est le programme qu’il avait vendu aux Sénégalais ?», s’interroge Ousmane Sonko, qui n'a pas manqué de railler le Président Macky Sall. Les Sénégalais doivent désormais parler du gouvernement de Famara Ibrahima Sagna, parce que sa mission, dit-il, c’est de fabriquer un programme. «Quand un exercice de ce genre englobe les questions politiques, les questions économiques et les questions sociales, il s’agit carrément de fabriquer un programme, à la place du programme du chef de l’Etat (Ligeyal Elek) et à la place du Pse», assure-t-il. Ce qui lui fait dire que l’élection de 2019 n’aura servi à rien, parce qu’il a servi à élire un «président fantoche».
 
Roublardise
 
Revenant sur le discours du Président Macky Sall, lors de cette journée de dialogue, Ousmane Sonko relève ce qu’il considère comme une «roublardise» de la part de l’initiateur du dialogue, lorsqu’il dit : «je veux qu’il y ait une confiance pour travailler dans ce pays. Je ne suis plus dans ces manœuvres, il n’y a plus de danger pour moi». Selon l’ancien inspecteur des Impôts, une telle attitude confirme que le chef de l’Etat n’a pas travaillé pour le développement du Sénégal durant son premier mandat, car otage, dit-il, de son obsession pour un second mandat qu’un bilan ne pouvait lui donner. «Il était dans les manigances, dans les manœuvres pour écarter, exiler, révoquer, traquer de l’opposant et modifier les lois à sa guise. Mais, c’est bien fini pour lui», renchérit le conférencier face à la presse. En effet, il est persuadé que le chef de l’Etat veut briguer un troisième mandat. Une entreprise qui ne sera pas de tout repos, selon Ousmane Sonko, qui considère que même le Conseil constitutionnel ne pourra lui venir en aide.   
 
Aveu inquiétant d’un leader faible
 
Dans sa logique d’éplucher les aveux du Président Sall, lors de la journée du dialogue, Ousmane Sonko révèle que les gages donnés par le chef de l’Etat pour se justifier, consistant à dire que les «étrangers risquent de débarquer pour nous diviser et s’accaparer de nos ressources», n’est rien d’autre qu’un aveu d’incompétence et d’incapacité, dont le chef de l’exécutif a fait montre. «Au-delà de cet aveu inquiétant d’un leader extrêmement faible, qui n’est fort que lorsqu’il s’agit de mater de l’opposant, et qui courbe l’échine face aux intérêts étrangers, je rappelle aux Sénégalais que c’est lui, Macky Sall, qui a vendangé sciemment toutes nos ressources, malgré nos alertes répétées. Il a sciemment signé des contrats qui étaient extrêmement désavantageux pour le Sénégal, et il l’a fait en connaissance de cause. Aujourd’hui, il vient vendre aux Sénégalais une soi-disant nécessité de faire bloc pour éviter que les étrangers s’accaparent de nos ressources. Ils n’ont pas besoin de prendre nos ressources, il leur a déjà livré ces ressources», fait-il remarquer, avant de rappeler au chef de l’Etat sa promesse électorale de renégocier tous les contrats. Malheureusement, il se désole de constater que le Président Sall n’a pas ce courage. 
 
Manque de sincérité 
 
Revenant sur la suppression du poste de Premier ministre, Ousmane Sonko considère que le chef de l’Etat manque de sincérité, puisque ce projet institutionnel, dit-il, ne figurait nullement dans son programme politique lors de la campagne électorale. Pour autant, il a décidé de cette réforme constitutionnelle qui voit 22 articles de la Constitution être modifiés et avalisés par sa majorité mécanique parlementaire, sans concertation aucune. Aussi, Ousmane Sonko s’est dit «ébahi» de voir certains acteurs des assises nationales se bousculer au portillon du palais pour assister au dialogue, alors que l’initiateur du dialogue lui-même avait trahi les conclusions des assises nationales qu’il s’était engagé à appliquer. «Qu’est-ce qu’on peut dire dans ce dialogue qui n’était déjà dit dans les assises nationales ?», s’interroge le patron de Pastef. 
 
 Crédibilité remise en cause
 
A l’image de l’initiateur du dialogue, ces personnalités désignées pour conduire le dialogue ne sont pas aussi neutres et crédibles aux yeux de Ousmane Sonko. «Je n’ai rien contre ceux qui ont été désignés, mais je ne considère pas qu’ils soient si neutres que ça. Ou étaient-elles (ces personnalités crédibles) pendant sept ans que Macky Sall foulait aux pieds les règles fondamentales et sacrées de notre consensus national ? On n’a jamais entendu un seul, ne serait-ce pour rappeler à l’ordre le président par rapport à ses dérives. Ils étaient où, quand, par manque de patriotisme, le même Macky Sall livrait notre économie aux étrangers et vendangeait nos ressources naturelles d’une gestion nébuleuse et clientéliste ?», se désole Ousmane Sonko, qui rappelle la longue liste de ceux qu’il considère comme des «criminels à col blanc» qui sont promus à des stations beaucoup plus intéressantes (ministres et directeurs généraux) sans que ces personnalités coptées pour conduire le dialogue daignent lever le plus petit doigt. Ce qui lui fait dire que ce dialogue cache des objectifs inavoués.
 
Les Sénégalais doivent s’attendre à souffrir ces cinq prochaines années
 
Parmi ces objectifs, indique-t-il, la situation «catastrophique» du pays. Le dialogue, à l’en croire, cache la situation des finances publiques du Sénégal, avec un gap budgétaire à ce jour de plus de 100 milliards et qui, s’il n’est résorbé, ajoute le patriote en chef, se portera d’ici la fin de l’année à 345 milliards. «La situation du pays est dramatique. Je ne veux pas inquiéter outre mesure, mais les Sénégalais doivent s’attendre à souffrir ces cinq prochaines années, parce que les choix à la base ont été mauvais et Macky Sall a atteint ses limites. C’est pourquoi il veut se défausser sur un prétendu dialogue et demander à d’autres acteurs d’endosser et d’assumer à sa place», fait-il observer. S’y ajoute, dit-il, ces projets à coups de milliards crevant le plafond de l’endettement qui, aujourd’hui, sont à l’arrêt, comme le Ter. Pendant ce temps, il relève que rien n’a été fait pour soulager les cris de détresse de la population. «Les moyens colossaux qu’il a investis dans l’arsenal de répression pour parer à toute manifestation de l’opposition, s’il avait dépensé le tiers pour sécuriser les Sénégalais, on n’en serait pas à cette situation d’insécurité devenue endémique», révèle Ousmane Sonko, qui accuse le chef de l’Etat à vouloir se réfugier derrière le dialogue pour obtenir la caution d’un report des élections locales, mais aussi des législatives. A travers ce dialogue, il note que le président Sall veut absoudre les crimes économiques de son entourage.  
 
Double jeu d’une certaine opposition
 
Cependant, pour le patron de Pastef, toutes ces manœuvres au sommet de l’exécutif sont facilitées par la «duplicité» d’une certaine opposition qu’il accuse de vouloir une chose et son contraire. En effet, ces derniers, après avoir refusé de reconnaitre et de légitimer le chef de l’Etat, sont tous heureux de lui serrer la main. «Je crois qu’ils rêvent tous de retrouver certaines positions», charge M. Sonko. «Macky Sall a son projet totalitaire, c’est un dictateur rampant», fulmine Ousmane Sonko. Toutefois, il soutient que c’est peine perdue ! Le chef de l’Etat, dit-il, aura toujours une «opposition ferme pour ne pas dire radicale» en face.
En attendant, Ousmane Sonko dit refuser de subir le calendrier nébuleux du président Sall et décide de dérouler son agenda, qui du reste est bien tracé. Il consiste, dit-il, s’il est parachevé, à débarrasser le Sénégal de ces entrepreneurs politico-affairistes et de réconcilier le peuple avec la pratique politique. Dans la foulée, il a théorisé la consolidation de la coalition «Sonko président» et le renforcement des partis qui la composent. 
 
Moussa CISS                


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