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DIALOGUE NATIONAL : Les intervenants entre complaintes, demandes de faveurs et règlements de comptes



DIALOGUE NATIONAL : Les intervenants entre complaintes, demandes de faveurs et règlements de comptes
Les intervenants ont étalé leurs doléances au président de la République. Des maux dont souffrent certaines institutions et organisations socio-professionnelles. Les jeunes et les femmes ont plaidé plus de responsabilités dans les instances de décisions, tandis que le représentant des entrepreneurs a, de son côté, soldé ses comptes avec le patronat, les anciens ministres du Développement durable et de l’Économie et des Finances, coupables d’avoir bloqué ses projets d’envergure pour le Sénégal.

Les représentants de différents secteurs d’activités sont intervenus pour partager les maux dont souffrent leurs secteurs respectifs. Dans cet exercice, les organisations citoyennes et socio-professionnelles n’ont pas été en reste. Mbaye Dionne, au nom des élus locaux, s’est félicité de l’appui financier considérable du président de la République aux collectivités territoriales, après avoir procédé à la communalisation universelle. Pour autant, fait-il remarquer, le mal persiste au niveau des mairies. Mbaye Dionne a également déploré le faible salaire des maires qui n’excède pas 300.000 pour 90% des édiles, ainsi que leurs adjoints qui n’ont que 50.000 francs alors qu’ils se tapent tout le travail en l’absence des maires devenus ministres. De son côté, Maodo Malick Mbaye, de l’Association des élus départementaux, a plaidé pour l’élection des maires au suffrage direct, mais également à la mise en place de l’institut de formation des élus locaux. Par ailleurs, il est revenu sur les dérives notées sur les réseaux sociaux ces derniers jours concernant les questions identitaires et communautaires.

Tous les mercredis, à 20h, nous tendons l’oreille …

De son côté, le représentant du Conseil national de la jeunesse, Khadim Diop, a porté la voix de la jeunesse qui, dit-il, est laissé en rade au niveau des instances de décisions. Khadim Diop estime que la jeunesse doit participer aux instances de décisions, au lieu d’être confinée aux commissions et autres organisations de jeunesses des partis politiques. «Nous voulons plus de présence dans les instances de décisions. A l’Assemblée nationale, il y a moins de dix jeunes ; au Conseil économique et social et environnemental, il y a un seul jeune et au niveau du gouvernement. C’est pourquoi, tous les mercredis, nous tendons l’oreille à 20h pour voir si un décret de nomination va concerner la jeunesse. M. le Président, la jeunesse a besoin de ces nominations», plaide Khadim Diop, qui dénonce dans la foulée le comportement de certaines personnes qui se font passer pour des jeunes afin de bénéficier de postes de responsabilité sur le dos de la jeunesse.

Le bâtonnier mise sur la restauration des valeurs

«Lorsque je vous ai entendu lancer un appel au dialogue, j’étais surpris, car nous faisons face à un Président qui a confectionné un programme qu’il a proposé aux Sénégalais qui l’ont accepté, qui l’ont élu et qui n’attendent que le déroulement de ce programme. Mais, il s’est arrêté pour appeler au dialogue. Vous avez raison, car l’unité fait la force», souligne pour sa part le bâtonnier de l’Ordre des avocats. Poursuivant, Me Mbaye Guèye a axé son intervention sur la restauration des valeurs sénégalaises qui sont, à l’en croire, le socle d’une bonne éducation. «Il faut qu’on accepte qu’au Sénégal, il y a la déperdition des valeurs, nous devons faire de l’éducation des enfants une priorité. Nous allons rater le dialogue, si nous n’y incluons pas les valeurs de civilisation», ajoute l’avocat.

Les femmes aussi réclament des postes de responsabilité

A l’image des jeunes, les femmes ont également profité de cette tribune pour réclamer des postes de responsabilité dans les instances de décisions. Demande portée par Rokhayatou Gassama du Conseil sénégalais des femmes (Cosef). D’abord, elle s’est réjouie de la loi sur la parité. Seulement, là où le bât blesse, c’est au niveau des postes nominatifs où les femmes ne sont pas assez impliquées (Gisu ñu ci suñu bopp). «Les femmes ne sont pas nombreuses dans les instances de décisions, alors qu’elles ont fortement contribué à votre élection. On ne peut pas parler de démocratie sans pour autant parler de la femme, elle est au début et à la fin de tout processus et nous voulons être au cœur de ce processus de dialogue», indique Mme Gassama.

L’Ajs dénonce les violences faites aux femmes

L’Association des femmes juristes du Sénégal représentée par la commissaire Aby Diallo a pris la défense des femmes violentées. «L’Ajs s’est assignée comme mission la défense des droits de la femme et des enfants pour que les violences faites aux femmes et aux enfants cessent et que les auteurs de ces violences soient poursuivis et condamnés à la hauteur de la gravité des crimes qu’ils ont commis», lance-telle, avant de révéler que les femmes sont victimes de violences de toutes sortes : violences physiques, violences économiques et violences sociales. Elles souffrent des inégalités et privations basées sur le genre. Je pense à toutes ces femmes victimes de violences dans leurs foyers, dans leurs lieux de travail, dans la société, en zone rurale ; parce que, simplement, elles sont femmes», ajoute Mme Diallo.

L’entrepreneur Fatou Kiné Diaw solde ses comptes

Entre le patronat, l’ancien ministre du Développement durable et l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, l’entrepreneur Fatou Kiné Diaw n’a pas fait dans la langue de bois pour dénoncer les blocages dont elle a fait l’objet de la part de ces derniers. En effet, alors qu’elle était porteuse de plusieurs projets dans le domaine de l’auto-emploi, du désencombrement public, du logement avec des partenaires arabes, elle se désole de constater que ces projets dorment toujours dans les tiroirs de ces ministres précités. Pourtant, dit-elle, elle avait l’onction du Président Macky Sall qui l’avait mise en rapport avec ces ministres. Ainsi, elle n’a pas eu froid aux yeux pour vilipender ces ministres devant le chef de l’Etat. Auparavant, Fatou Kiné Diaw a soldé ses comptes avec le patronat représenté par Baïdy Agne. A l’en croire, les entrepreneurs sont des laissés pour compte, car ils ne sont associés à rien par le patronat. Elle en veut pour preuve l’attitude de Baïdy Agne qui a zappé dans son discours les entrepreneurs. En effet, le patronat s’est accaparé du Conseil des chargeurs (Cosec) au point que les entrepreneurs n’ont aucune place dans le Conseil d’administration. Outre le Cosec, les femmes entrepreneurs sont exclues du Conseil d’administration de la Chambre de commerce. Seule une femme analphabète fait partie du bureau de la Chambre de commerce, se désole Mme Diaw.

Moussa CISS
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