Il est le plus méconnu des 5 candidats à la présidentielle 2019. C’est certainement pourquoi El Hadji Sall, plus connu sous le nom de Issa Sall, a tenu à se présenter amplement aux Sénégalais. Pour commencer, il a salué les Sénégalais en langue wolof, sérère, pulaar et mandingue, avant de se lancer dans le français. «Je m’appelle El Hadji Sall à l’état civil, mais mieux connu sous le nom de Issa Sall. Je suis né à Tataguine où j’ai fréquenté l’école coranique et l’école primaire. Je suis allé ensuite à Saint-Louis au lycée Charles De Gaulle. Je suis retourné à Dakar à l’université, à l’École polytechnique supérieure, ensuite je suis allé aux États-Unis pour faire un doctorat en informatique. En 1998, j’ai mis en place l’Université du Sahel pour former l’élite africaine. Dans le domaine de la consultance, j’ai eu le privilège de traiter pendant 20 ans toutes les élections qui se sont déroulées au Sénégal et une bonne partie des élections qui se sont déroulées au Burkina Faso», s’est ainsi présenté le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur).
S’agissant de son programme El Hadji Sall dit l’axer «essentiellement sur l’homme». Déroulant toujours son programme, il ajoute «le Pur 100 tourne autour de 6 axes : le développement humain et la réduction des inégalités ; la construction citoyenne et les valeurs culturelles ; l’institutionnel et la bonne gouvernance ; le développement inclusif et durable ; la paix et la sécurité ; le financement et le partenariat. Un gouvernement pléthorique, El Hadji Sall compte s’en éloigner. «Le nombre de ministres ne dépassera pas 20», précise-t-il, avant d’ajouter : «les fonds secrets et spéciaux et les caisses noires seront supprimées. Un référendum multi-choix sera organisé. Les assises inclusives de la justice seront convoquées. Le président de la République ne pourra plus faire partie d’un parti ; le cumul des mandats électifs ne sera plus d’actualité». A tous ces engagements, El Hadji Sall ajoute la lutte contre la corruption. La question de la paix a été aussi abordée. «La paix en Casamance sera érigée en priorité. Nous allons instaurer un service civique pour les jeunes à partir de 18 ans et renforcer le maillage du pays par l’installation de brigades», promet-il.
Alassane DRAME
S’agissant de son programme El Hadji Sall dit l’axer «essentiellement sur l’homme». Déroulant toujours son programme, il ajoute «le Pur 100 tourne autour de 6 axes : le développement humain et la réduction des inégalités ; la construction citoyenne et les valeurs culturelles ; l’institutionnel et la bonne gouvernance ; le développement inclusif et durable ; la paix et la sécurité ; le financement et le partenariat. Un gouvernement pléthorique, El Hadji Sall compte s’en éloigner. «Le nombre de ministres ne dépassera pas 20», précise-t-il, avant d’ajouter : «les fonds secrets et spéciaux et les caisses noires seront supprimées. Un référendum multi-choix sera organisé. Les assises inclusives de la justice seront convoquées. Le président de la République ne pourra plus faire partie d’un parti ; le cumul des mandats électifs ne sera plus d’actualité». A tous ces engagements, El Hadji Sall ajoute la lutte contre la corruption. La question de la paix a été aussi abordée. «La paix en Casamance sera érigée en priorité. Nous allons instaurer un service civique pour les jeunes à partir de 18 ans et renforcer le maillage du pays par l’installation de brigades», promet-il.
Alassane DRAME