La succession d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste avait suscité une vive tension, allant même jusqu’à pousser certains, alors que ce dernier n’avait pas fait trois jours sous terre, à prendre position pour tel ou tel autre responsable comme héritier légitime du défunt secrétaire général du Parti socialiste. Khalifa Sall, dont le nom revenait sans cesse dans cette affaire, n’est pas resté à attendre. C’est depuis la prison qu’il a mis fin à ce débat qualifié de…«malsain».
On ne le voit pas, on ne l’entend jamais à cause de sa situation de détenu, mais Khalifa Sall trouve manœuvre, instruit, recadre, conseille, décide beaucoup depuis son nouveau domicile de Rebeuss où il vit depuis 30 mois. Il a d’ailleurs grandement contribué à mettre fin au débat sur la succession d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste, qui commençait à prendre des ampleurs, alors que ce dernier n’avait même pas fini d’être pleuré par ses proches. A ceux qui commençaient à alimenter ce débat dans son camp, Khalifa Sall a fait comprendre, depuis la prison où il se trouve, qu’il n’aime pas trop ce débat sur la succession de Tanor. Pour lui, Ousmane Tanor Dieng est parti. La seule et unique chose dont ce dernier a besoin pendant ces quarante premiers jours, ce sont des prières pour le repos de son âme et rien d’autre. «Priez pour le repos de son âme, parce que c’est ce dont il a besoin pour ces 40 premiers jours. Tout ce que vous pouvez formuler comme prières pour lui, faites-le. C’est en tout cas ce que personnellement je vais faire ici (en prison, Ndlr). Je prie pour que Dieu ait pitié de son âme», a dit Khalifa Sall selon certains de ses proches avec qui «Les Echos» s’est entretenu. Très peiné par cette façon subite de vouloir penser à l’après Tanor, alors que ce dernier n’avait même pas fait un mois sous terre, Khalifa Sall de dire que, pour sa part, il a tout oublié. «Ce qui m’opposait à Ousmane Tanor Dieng, c’était de la politique et la politique est derrière nous depuis le jour où il a quitté ce bas monde. Le reste, c’est humain et c’est ce qui doit se passer entre deux musulmans. Chacun d’entre nous doit souhaiter qu’à la fin de sa vie sur terre, les gens avec qui il avait des bisbilles pendant qu’il était vivant puissent avoir le cœur de prier pour lui».
Madou MBODJ
On ne le voit pas, on ne l’entend jamais à cause de sa situation de détenu, mais Khalifa Sall trouve manœuvre, instruit, recadre, conseille, décide beaucoup depuis son nouveau domicile de Rebeuss où il vit depuis 30 mois. Il a d’ailleurs grandement contribué à mettre fin au débat sur la succession d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste, qui commençait à prendre des ampleurs, alors que ce dernier n’avait même pas fini d’être pleuré par ses proches. A ceux qui commençaient à alimenter ce débat dans son camp, Khalifa Sall a fait comprendre, depuis la prison où il se trouve, qu’il n’aime pas trop ce débat sur la succession de Tanor. Pour lui, Ousmane Tanor Dieng est parti. La seule et unique chose dont ce dernier a besoin pendant ces quarante premiers jours, ce sont des prières pour le repos de son âme et rien d’autre. «Priez pour le repos de son âme, parce que c’est ce dont il a besoin pour ces 40 premiers jours. Tout ce que vous pouvez formuler comme prières pour lui, faites-le. C’est en tout cas ce que personnellement je vais faire ici (en prison, Ndlr). Je prie pour que Dieu ait pitié de son âme», a dit Khalifa Sall selon certains de ses proches avec qui «Les Echos» s’est entretenu. Très peiné par cette façon subite de vouloir penser à l’après Tanor, alors que ce dernier n’avait même pas fait un mois sous terre, Khalifa Sall de dire que, pour sa part, il a tout oublié. «Ce qui m’opposait à Ousmane Tanor Dieng, c’était de la politique et la politique est derrière nous depuis le jour où il a quitté ce bas monde. Le reste, c’est humain et c’est ce qui doit se passer entre deux musulmans. Chacun d’entre nous doit souhaiter qu’à la fin de sa vie sur terre, les gens avec qui il avait des bisbilles pendant qu’il était vivant puissent avoir le cœur de prier pour lui».
Madou MBODJ