A quelques semaines des élections locales de 2022, les recours pullulent au niveau de la Cour suprême. Et à côté des requêtes portant sur les candidatures, il y a celles concernant les inscriptions sur les listes électorales. Pour l’heure, la haute juridiction n’est saisie que de deux recours concernant deux Sénégalais de l’étranger. La Chambre administrative va statuer sur leurs requêtes le 23 décembre prochain.
Plus que quelques semaines pour que les Sénégalais se lancent dans les élections locales. Cependant, se sentant lésés, soit parce que leurs candidatures n’ont pas été validées, soit parce que leurs inscriptions ont été rejetées, des Sénégalais ont saisi la Cour Suprême afin d’obtenir réparation. La question des inscriptions sur les listes électorales étant la première à être abordée, la Chambre administrative se penche en premier sur cette question. Mais, ici, il n’y a que deux Sénégalais qui se sont plaints de voir leurs inscriptions rejetées. Il s’agit de Arona Sonko et Ismaëla Goudiaby. Deux citoyens sénégalais vivant à l’étranger dont l’un est en France et l’autre aux Etats-Unis. Jeudi prochain, la Chambre administrative va statuer sur leurs recours.
En fait, selon nos informations, les deux citoyens sénégalais s’étaient auparavant inscrits sur le fichier des Sénégalais de l’extérieur, dans leurs lieux respectifs de résidence. Désirant un transfert au Sénégal, ils se sont à nouveau inscrits ; d’où le rejet systématique de leur nouvelle inscription. La commission ayant donc rejeté leurs inscriptions, ils ont fait appel devant le président du Tribunal départemental, ce dernier a confirmé la commission dans sa décision de rejet. Loin de s’avouer vaincus, ils ont saisi la Chambre administrative de la Cour suprême qui va trancher jeudi prochain.
Il faut dire que sur cette question des inscriptions sur les listes électorales, l’on s’attendait à des recours beaucoup plus importants, en nombre, au niveau de la haute juridiction. Ce, si l’on s’en réfère surtout aux plaintes et au tollé qu’il y a eu avec l’affaire des primo-votants. Du coup, c’est fort étonnant que les contentieux ne concernent que deux Sénégalais.
Alassane DRAME












