La route a encore fait des morts. 14 jours seulement après le tragique et meurtrier accident de Badiouré, qui a fait 6 morts et plus de 60 blessés, un autre s’est malheureusement produit sur l’axe Oussouye-Ziguinchor hier. Un accident d’une rare violence, aux environs de sept heures du matin, quand un camion chargé de sable en provenance de Ziguinchor a violement heurté un véhicule de transport en commun, qui avait à son bord sept passagers plus le chauffeur, roulant en sens inverse. Sept personnes dont un nourrisson de six mois et sa maman ont péri sur place. Deux autres passagers grièvement blessés sont admis aux urgences de l‘hôpital régional de Ziguinchor.
La scène était horrible presque insoutenable. Stupéfaction et émotion ont animé les premiers arrivés sur les lieux, apeurés par la violence du choc, entre le camion en provenance de Ziguinchor qui transportait du sable et un véhicule de transport en commun qui avait à son bord sept passagers plus le chauffeur, qui roulait en sens inverse. L’accident est survenu à l’entrée de Kaléane, localité située à une quarantaine de kilomètres de la commune de Ziguinchor. Le choc fut si brutal que le camion a trainé le véhicule sept places sur plus d’une trentaine de mètres. A bord du véhicule broyé par le camion et à la limite méconnaissable, six passagers ont péri et parmi eux un nourrisson de six mois et sa maman. Les stigmates de la violence du choc perceptibles sur les lieux de l’accident ont attiré la curiosité des badauds et autres passants, obligés de s’arrêter un moment pour constater, impuissants et sidérés, la catastrophe.
des corps déchiquetés par la violence de l’accident, mis en sachets et acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor
Selon les témoins trouvés sur place, c’est le chauffeur du camion qui a perdu le contrôle du volant de sa voiture et qui s’est retrouvé sur le sens emprunté par le véhicule sept-places. N’ayant aucune chance devant le gros engin, Il ne restait plus aux passagers à bord de la voiture sept-places qu’à subir la catastrophe irréparable qui fonçait sur eux. Pris au piège du camion, le véhicule sept-places se retrouve sous les décombres du grand engin. Ce sont des corps déchiquetés par la violence de l’accident que les sapeurs ont ramassés puis mis en sachets avant de les acheminer à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Il a fallu des heures aux soldats du feu pour manœuvrer afin de libérer le véhicule coincé sous le camion. La surprise et la stupéfaction furent grandes, à la découverte de ce qui restait du véhicule sept-places complètement aplati et écrasé par plusieurs tonnes de fer et de sable. Cela peut sembler surréaliste, mais deux passagers qui étaient à bord du véhicule complètement endommagé étaient pourtant toujours en vie, mais grièvement blessés et admis aux urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor. Papis Niafouna est l’un des rares témoins oculaires de cette boucherie de Kaléane. «Je m’apprêtais à aller au champ, subitement, j’ai entendu le choc et un bruit. Je me suis approché, j’ai constaté que c’est un camion qui a heurté un véhicule qu’il a trainé et ils ont terminé la course dans la brousse. Il tombait une fine pluie cette aurore, vers 06 heures du matin», témoigne ce jeune originaire du village de Kaléane. A l’en croire, le chauffeur du camion «est aussitôt descendu de sa cabine pour secourir les passagers de la sept-places. Il a pu fait sortir les deux blessés, aidé par les autres qui ont vu le choc. Il y avait un enfant qui est décédé sur le coup», informe le paysan.
Les deux blessés évacués dans la soirée à bord d’un avion de l’armée à Dakar
Très remonté, meurtri et choqué par les circonstances du décès de la femme et de l’enfant de son frère, Ibrahima Goudiaby, qui a fait le déplacement sur les lieux, déplore et indexe l’indiscipline des chauffeurs. «C’est la femme de mon jeune-frère qui est morte dans l’accident. L’Etat doit prendre ses responsabilités, avec des mesures draconiennes contre les chauffeurs. Nous les supplions de dormir à suffisance avant de prendre le volant des véhicules. Il est difficile de comprendre ce drame. Ça dépasse l’entendement. Seul le manque de sommeil justifie cette atrocité. Ça aurait été un virage, on comprendrait, mais une ligne droite», plaide ce monsieur meurtri. Les deux blessés sont évacués dans la soirée à bord d’un avion de l’armée sur la capitale pour leur prise en charge à l’hôpital Principal de Dakar.
Baye Modou SARR
La scène était horrible presque insoutenable. Stupéfaction et émotion ont animé les premiers arrivés sur les lieux, apeurés par la violence du choc, entre le camion en provenance de Ziguinchor qui transportait du sable et un véhicule de transport en commun qui avait à son bord sept passagers plus le chauffeur, qui roulait en sens inverse. L’accident est survenu à l’entrée de Kaléane, localité située à une quarantaine de kilomètres de la commune de Ziguinchor. Le choc fut si brutal que le camion a trainé le véhicule sept places sur plus d’une trentaine de mètres. A bord du véhicule broyé par le camion et à la limite méconnaissable, six passagers ont péri et parmi eux un nourrisson de six mois et sa maman. Les stigmates de la violence du choc perceptibles sur les lieux de l’accident ont attiré la curiosité des badauds et autres passants, obligés de s’arrêter un moment pour constater, impuissants et sidérés, la catastrophe.
des corps déchiquetés par la violence de l’accident, mis en sachets et acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor
Selon les témoins trouvés sur place, c’est le chauffeur du camion qui a perdu le contrôle du volant de sa voiture et qui s’est retrouvé sur le sens emprunté par le véhicule sept-places. N’ayant aucune chance devant le gros engin, Il ne restait plus aux passagers à bord de la voiture sept-places qu’à subir la catastrophe irréparable qui fonçait sur eux. Pris au piège du camion, le véhicule sept-places se retrouve sous les décombres du grand engin. Ce sont des corps déchiquetés par la violence de l’accident que les sapeurs ont ramassés puis mis en sachets avant de les acheminer à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Il a fallu des heures aux soldats du feu pour manœuvrer afin de libérer le véhicule coincé sous le camion. La surprise et la stupéfaction furent grandes, à la découverte de ce qui restait du véhicule sept-places complètement aplati et écrasé par plusieurs tonnes de fer et de sable. Cela peut sembler surréaliste, mais deux passagers qui étaient à bord du véhicule complètement endommagé étaient pourtant toujours en vie, mais grièvement blessés et admis aux urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor. Papis Niafouna est l’un des rares témoins oculaires de cette boucherie de Kaléane. «Je m’apprêtais à aller au champ, subitement, j’ai entendu le choc et un bruit. Je me suis approché, j’ai constaté que c’est un camion qui a heurté un véhicule qu’il a trainé et ils ont terminé la course dans la brousse. Il tombait une fine pluie cette aurore, vers 06 heures du matin», témoigne ce jeune originaire du village de Kaléane. A l’en croire, le chauffeur du camion «est aussitôt descendu de sa cabine pour secourir les passagers de la sept-places. Il a pu fait sortir les deux blessés, aidé par les autres qui ont vu le choc. Il y avait un enfant qui est décédé sur le coup», informe le paysan.
Les deux blessés évacués dans la soirée à bord d’un avion de l’armée à Dakar
Très remonté, meurtri et choqué par les circonstances du décès de la femme et de l’enfant de son frère, Ibrahima Goudiaby, qui a fait le déplacement sur les lieux, déplore et indexe l’indiscipline des chauffeurs. «C’est la femme de mon jeune-frère qui est morte dans l’accident. L’Etat doit prendre ses responsabilités, avec des mesures draconiennes contre les chauffeurs. Nous les supplions de dormir à suffisance avant de prendre le volant des véhicules. Il est difficile de comprendre ce drame. Ça dépasse l’entendement. Seul le manque de sommeil justifie cette atrocité. Ça aurait été un virage, on comprendrait, mais une ligne droite», plaide ce monsieur meurtri. Les deux blessés sont évacués dans la soirée à bord d’un avion de l’armée sur la capitale pour leur prise en charge à l’hôpital Principal de Dakar.
Baye Modou SARR