En dépit de millions de pèlerins présents à Touba, le 6 octobre dernier, à l’occasion du Grand Magal en cette période de Covid-19, la tendance épidémiologique est toujours à la baisse, 15 jours après cet important évènement religieux. C’est le constat fait par le comité d’organisation du Magal qui a fait face à la presse, hier.
Deux semaines après le Grand Magal de Touba, les responsables du comité d’organisation ont fait, hier, face à la presse pour tirer le bilan de cet important évènement religieux à forte concentration humaine, qui a été célébré dans un contexte de la pandémie à Covid-19. Ainsi, contrairement aux craintes de certains spécialistes d’une propagation de la contamination communautaire au lendemain du Magal, force est de constater qu’il n’en est rien. Mieux, la tendance baissière de la courbe épidémiologique s’est confirmée. «Vous avez constaté que c’était le Magal du possible. Alors que tout le monde prédisait la catastrophe après le Magal, nous avons été toujours convaincus de la démarche du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké et de ses décisions», a d’emblée indiqué Cheikh Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission communication et culture du comité d’organisation, qui révèle dans la foulée que les chiffres de la maladie ont chuté après le Magal.
«Le miracle a eu lieu à Touba»
Il en veut pour preuve les chiffres des cas enregistrés de Covid-19, avant et après le Magal. «15 jours avant le Magal, on était à 408 cas positifs, 15 jours après le Magal, nous avons 302 cas positifs. Pour les cas communautaires, nous sommes passés à 232 cas avant le Magal à 163 cas aujourd’hui. C’est dire que la maladie a reculé de manière vertigineuse. Cela veut dire que le miracle a eu lieu à Touba», ajoute Cheikh Abdou Ahad Mbacké, qui rappelle que Touba avait un défi difficile à relever. «Aujourd’hui, nous pouvons dire avec certitude que le Magal n’a eu aucune incidence négative sur l’évolution de la maladie. Le miracle a eu lieu par la grâce de Cheikh Ahmadou Bamba», martèle le fils de Gaïndé Fatma.
Pr Lamine Guèye : «les indicateurs épidémiologiques se sont effondrés 15 jours après l’événement»
Son analyse sera confortée par le professeur Lamine Guèye, membre de la cellule prévention Covid du Magal. «Nous étions en mesure de nous prononcer huit jours après le Grand Magal de Touba, mais nous avons préféré attendre 15 jours. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire que le Magal n’a nullement favorisé une quelconque propagation du virus de Covid-19. Autant dire que les indicateurs épidémiologiques se sont effondrés 15 jours après l’évènement», fait remarquer le professeur Lamine Guèye. Pourtant, dit-il, «quand on observe une concentration de millions de personnes en trois jours dans le périmètre de Touba, on peut se poser beaucoup de questions sur la montée des tests de positivité à la fin du Magal. Mais, nous avons des chiffres et les chiffres sont parlants, même s’ils n’expliquent pas les raisons pour lesquelles cette tendance baissière n’a pas bougé après le Magal». Ce qui lui fait dire que sur le plan de la santé, Touba est un cas d’école et cette réussite a été rendu possible, dit-il, grâce au Khalife des Mourides qui, après avoir donné le ndigël s’est fortement impliqué dans la mise en œuvre du programme pour arriver à ces résultats. Poursuivant, il révèle cependant que des analyses scientifiques pertinentes seront menées et publiées dans quatre mois pour mieux comprendre la réussite de Touba.
Moussa CISS
Deux semaines après le Grand Magal de Touba, les responsables du comité d’organisation ont fait, hier, face à la presse pour tirer le bilan de cet important évènement religieux à forte concentration humaine, qui a été célébré dans un contexte de la pandémie à Covid-19. Ainsi, contrairement aux craintes de certains spécialistes d’une propagation de la contamination communautaire au lendemain du Magal, force est de constater qu’il n’en est rien. Mieux, la tendance baissière de la courbe épidémiologique s’est confirmée. «Vous avez constaté que c’était le Magal du possible. Alors que tout le monde prédisait la catastrophe après le Magal, nous avons été toujours convaincus de la démarche du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké et de ses décisions», a d’emblée indiqué Cheikh Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission communication et culture du comité d’organisation, qui révèle dans la foulée que les chiffres de la maladie ont chuté après le Magal.
«Le miracle a eu lieu à Touba»
Il en veut pour preuve les chiffres des cas enregistrés de Covid-19, avant et après le Magal. «15 jours avant le Magal, on était à 408 cas positifs, 15 jours après le Magal, nous avons 302 cas positifs. Pour les cas communautaires, nous sommes passés à 232 cas avant le Magal à 163 cas aujourd’hui. C’est dire que la maladie a reculé de manière vertigineuse. Cela veut dire que le miracle a eu lieu à Touba», ajoute Cheikh Abdou Ahad Mbacké, qui rappelle que Touba avait un défi difficile à relever. «Aujourd’hui, nous pouvons dire avec certitude que le Magal n’a eu aucune incidence négative sur l’évolution de la maladie. Le miracle a eu lieu par la grâce de Cheikh Ahmadou Bamba», martèle le fils de Gaïndé Fatma.
Pr Lamine Guèye : «les indicateurs épidémiologiques se sont effondrés 15 jours après l’événement»
Son analyse sera confortée par le professeur Lamine Guèye, membre de la cellule prévention Covid du Magal. «Nous étions en mesure de nous prononcer huit jours après le Grand Magal de Touba, mais nous avons préféré attendre 15 jours. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire que le Magal n’a nullement favorisé une quelconque propagation du virus de Covid-19. Autant dire que les indicateurs épidémiologiques se sont effondrés 15 jours après l’évènement», fait remarquer le professeur Lamine Guèye. Pourtant, dit-il, «quand on observe une concentration de millions de personnes en trois jours dans le périmètre de Touba, on peut se poser beaucoup de questions sur la montée des tests de positivité à la fin du Magal. Mais, nous avons des chiffres et les chiffres sont parlants, même s’ils n’expliquent pas les raisons pour lesquelles cette tendance baissière n’a pas bougé après le Magal». Ce qui lui fait dire que sur le plan de la santé, Touba est un cas d’école et cette réussite a été rendu possible, dit-il, grâce au Khalife des Mourides qui, après avoir donné le ndigël s’est fortement impliqué dans la mise en œuvre du programme pour arriver à ces résultats. Poursuivant, il révèle cependant que des analyses scientifiques pertinentes seront menées et publiées dans quatre mois pour mieux comprendre la réussite de Touba.
Moussa CISS