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BOCAR DIONGUE, RESPONSABLE APR PARCELLES ASSAINIES, MEMBRE DE LA CCR«Si le Président essaie de nous imposer Moussa Sy, nous ne le soutiendrons même pas et on perdra la commune… l’opposition gagne du terrain… Amadou Bâ est le meilleur profil pour les



BOCAR DIONGUE, RESPONSABLE APR PARCELLES ASSAINIES, MEMBRE DE LA CCR«Si le Président essaie de nous imposer Moussa Sy, nous ne le soutiendrons même pas et on perdra la commune… l’opposition gagne du terrain… Amadou Bâ est le meilleur profil pour les
 
 
 Acteur clé dans le dispositif, Bocar Diongue ne mâche pas ses mots quand il s’agit de parler de son parti (l’Apr) et des réalités que vivent les responsables au quotidien, avec les tendances et autres problèmes de positionnement. Selon lui, Amadou Bâ reste le meilleur profil pour les Parcelles Assainies et pour Dakar. Bocar Diongue ajoute que la nomination de Moussa Sy comme Pca du Port est une grosse injustice. Ils ne peuvent l’avoir vaincu en 2017, il rejoint 2019 et c’est lui qu’on récompense. Moussa Sy, dit-il, n’est pas plus méritant qu’eux et ce n’est d’ailleurs pas le maire actuel des Parcelles Assainies qui va consolider et massifier le parti. A preuve, dit-il, il n’a posé aucun acte.
 
 
 
Les Echos : Le président de la République a retenu la date du 23 juin pour l’élection locale. Votre première réaction ?
 
Bocar Diongue : C’est la délivrance. C’était attendu par tout le monde. Le président de la République a délivré toute la classe politique. Aux Parcelles, nous nous préparons à travers des visites de proximité. Nous avons un bilan à défendre aux Parcelles Assainies, à travers le Promovilles, la construction du stade. De tous les régimes qui sont passés, le président de la République a fait mieux que ses prédécesseurs. On a senti le régime, même s’il reste beaucoup à faire. Nous souhaitons que le stade soit achevé avant l’échéance électorale, que le centre de santé Mame Abdou soit érigé en hôpital de niveau 2, que l’assainissement soit enfin réglé aux Parcelles parce qu’en période hivernale, les inondations sont récurrentes. Nous voulons que les Parcelles Assainies de Dakar soient érigées en ville. Elle va désormais polariser Grand-Yoff, Patte-d’oie, Grand Médine et une partie de Khar Yalla, Cambérène. Nous ne voulons pas être rattachés à Guédiawaye. C’est ce combat que nous comptons porter dès à présent.
 
 
 
 
Certains prêtent à Amadou Bâ des ambitions pour les Parcelles, mais aussi pour la Présidentielle à venir. Vous a-t-il saisi de ce sujet?
 
Le ministre Amado Bâ et moi venons de sortir de beaucoup de divergences, il n’y a pas longtemps. Nous avons arrondi les angles. Il a sollicité une rencontre en tant que grand-frère et nous avons échangé. Si une seule fois il avait posé un acte allant dans le sens de la déloyauté vis-à-vis du président de la République, je ne me serais pas déplacé pour le voir. Encore moins nous ne l’aurions pas accepté comme coordonnateur. C’est un débat qu’il ne faut plus essayer de soulever, parce que tous ceux qui lui prêtent des ambitions ne l’ont jamais pris à défaut. C’est son immobilisme par rapport au parti, ici aux Parcelles Assainies, que je critiquais. Je pense qu’il l’a si bien compris qu’il est en train de poser des actes que nous saluons. C’est lui qui pose des actes pour le parti. La preuve : il a remis deux billets de La Mecque aux femmes. Il a considérablement contribué à la tenue de la conférence des femmes. Tout cela, c’est au profit du président de la République et il l’a dit.
 
 
 
C'est quoi vos rapports avec Mbaye Ndiaye, Badou Diouf et Cie ?
 
Nous avons des rapports saints. Mbaye Ndiaye, c’est le directeur des structures du parti, Badou Diouf, c’est le député. Nous n’avons aucun problème.
 
 
 
Dans une sortie, vous disiez que l’Apr ne se rangera jamais derrière Moussa Sy pour les locales. Cette déclaration tient-elle toujours?
 
Elle est plus que d’actualité. Dans ce parti, il y a de très bons profils. Le meilleur service que nous pouvons rendre au président de la République, c’est que l’Apr puisse gagner les locales. Que nous ayons un maire de l’Apr aux Parcelles Assainies. C’est ça notre combat. Si le maire avait un bilan satisfaisant, on n’aurait pas posé un tel débat. Malheureusement, quand on parle d’élection locale, on parle de l’intérêt de la commune. Alors que notre intérêt, ce n’est pas Moussa Sy, parce qu’il n’a pas travaillé suffisamment. Au référendum et aux législatives, nous l’avions vaincu. Il rejoint la mouvance en 2019, on gagne et c’est lui qu’on récompense. Pour les élections locales, c’est aux populations de choisir. Même si le président a la prérogative de nommer qui il veut par décret, pour les Locales, c’est à nous, cadres et responsables des Parcelles Assainies, de choisir notre candidat. Je le dis encore, j’insiste, je persiste, personne ne peut nous imposer Moussa Sy comme maire. Nous ne l’accepterons pas. Et si le Président essaie de nous imposer Moussa Sy, on perdra la commune. Il ne faut même pas se leurrer. Nous perdrons immédiatement la commune et nous ne le soutiendrons même pas. A mon humble avis, Amadou Bâ est le meilleur profil. On ne change pas un cheval qui gagne. Toutes les deux victoires qu’on a eues face à Moussa Sy, Amadou Bâ était le coordonnateur. C’est une question de bon sens. Malgré toutes nos divergences dans le passé, je reconnais qu’il a le meilleur profil pour mettre en œuvre la vision du président de la République, pour mettre les Parcelles Assainies sur les rampes de l’émergence. On ne devrait même pas tergiverser ou épiloguer.
 
 
 
Et si le Président exige que vous vous rangiez derrière Moussa Sy… ?
 
Qui sème le vent récolte la tempête. Ce n’est pas au président de nous choisir notre maire. Lui il vote à Fatick. Que ça soit très clair aussi.
 
 
 
Et si tous les responsables se rangent derrière Moussa Sy, est-ce que Amadou Bâ ne perdrait pas la bataille de Dakar au détriment de Diouf Sarr ?
 
Je ne suis pas dans la tête d’Amadou Bâ. De toute façon, c’est le niveau local qui nous préoccupe. Mais, il faut le rappeler, Amadou Bâ fut le coordonnateur de la région de Dakar. Et les Parcelles Assainies constituent un grand réservoir électoral. De facto, celui qui coordonne les Parcelles Assainies doit être le coordonnateur de Dakar. C’est l’occasion de lancer un message au président de la République sur une question qui nous tient à cœur. Les Parcelles Assainies constituent 20 unités, de l’unité 7 à l’unité 26. Les unités 1 à  6 sont dans la commune de Golf. Elles sont le fruit d’un ancien découpage du Ps qui voulait fragiliser le maire Tété Diédhiou. Ces unités constituent un électorat en déperdition. Donc à travers les réformes, le Président devrait rattacher ces unités afin que les Parcelles constituent 26 unités y compris Hlm Grand-Médine.
 
 
 
Pourquoi les responsables peinent-ils à s’entendre aux Parcelles Assainies ?
 
Historiquement, ce qui fait la complexité des Parcelles, c’est un melting pot de diverses unités, qui ne sont pas rattachées. Les Parcelles, c’est le Sénégal en miniature. Chaque unité constitue un sous-pays. Ce qui fait qu’il n’y ait pas une courroie de transmission entre les unités. Et l’électorat est difficilement contrôlable. La pluralité des responsables fait qu’il est difficile d’avoir un leadership fort. C’est ce qui est à l’origine de ces querelles de positionnement, de leadership. Mais le seul leadership qui vaille ici, c’est Amadou Bâ. Seulement, il est un peu hésitant. Je ne sais pas ce qui se passe. On lui a tellement prêté d’ambitions je pense qu’il a un peu peur.
 
 
 
De quel camp êtes-vous avec cette kyrielle de responsables ?
 
C’est le président de la République qui est notre leader. Nous avons nos bases. Nous ne réclamons d’être derrière personne. Nous reconnaissons des leaderships. Amadou Bâ est le coordonnateur.
 
 
 
On a nommé MaïmounaCissokho, mais on n’a entendu aucun des responsables la soutenir...
 
Nous nous sommes réjouis de sa nomination. Mais nous avions dit que nous méritons mieux que ça. Notre commune n’a pas de ministre depuis l’éviction d’Amadou Bâ. Il n’y a que Mbaye Ndiaye comme ministre d’Etat sans portefeuille. Au-delà de la nomination de Maïmouna Cissokho, il n’y a pas d’autres nominations. Alors qu’il y a des cadres très compétents aux Parcelles qui devraient participer au développement du pays. Le président de la République doit le corriger pour la vitalité du parti. Cela permettra aux militants d’avoir des interlocuteurs. La nomination du Pca-maire n’est rien d’autre qu’une injustice. On ne peut pas concéder qu’en 2017 nous l’ayons vaincu, il rejoint 2019 et c’est lui qu’on récompense. Il n’est pas plus méritant que nous. Ce n’est pas lui qui va consolider et massifier le parti. A preuve, il n’a posé aucun acte en ce sens.
 
 
 
Propos recueillis par Baye Modou SARR
 
 
 
 
 
 
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