Aliou Sall a finalement démissionné de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Le frère du Président Macky Sall, qui il y a juste deux semaines, disait à qui voulait l’entendre que jamais il n’allait démissionner, a fait un virage à 180°. La pression de la rue a-t-elle poussé le maire de Guédiawaye à entendre raison ou Aliou Sall a-t-il té poussé à la démission par son grand frère ? La deuxième hypothèse est plus plausible. En tout cas, dans sa lettre de démission rendue public via son compte facebook (le même canal qu’il avait emprunté pour dire qu’il ne démissionnerait jamais), Aliou Sall se présente en victime…
Aliou Sall emporté par le scandale du pétrole ! C’est le moins que l’on puisse dire. Après avoir juré le 8 juin dernier que jamais il n’allait démissionner de son poste de Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), Aliou Sall a rendu le tablier hier. Il a annoncé sa démission hier sur sa page Facebook. Un revirement à 180° des plus inattendus. Il intervient en effet juste après le limogeage de El Hadj Kassé. A-t-on tordu la main à Aliou Sall pour qu’il démissionne. Hypothèse très plausible. En tout état de cause, le maire de Guédiawaye a essayé de positionner en victime. «Il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité. Le président de la République qui, au-delà du même sang que nous partageons, m’a témoigné sa confiance pour assumer une charge publique, comprend les actes que je pose en ce moment précis», indique-t-il.
Poursuivant dans la victimisation, Aliou Sall lâche : «cette affaire autour du pétrole, avant de prendre les contours d’un enjeu national voire international, constitue aussi et d’abord un enjeu personnel, une véritable tragédie qui touche un être en chair et en os, un homme qui éprouve des sentiments, qui a été élevé dans certaines valeurs cardinales, qui vit en société, entouré de sa famille, de ses amis et de ses sympathisants», se désole Aliou Sall qui estime que cette campagne, à force de travestir les faits, a fini de faire de lui «l’ennemi public numéro un».
«Une campagne visant à me déshumaniser»
En somme, dit-il, c’est une campagne qui vise à le déshumaniser. «C’est une campagne visant à me déshumaniser, parce que c’est de cela qu’il s’agit, une campagne qui présente l’autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue. Qui ne serait pas indigné, choqué, offensé au plus haut point par une telle tyrannie langagière, un tel déferlement de bavures», s’interroge le maire de Guédiawaye, avant de s’en prendre à tous ceux qui ont choisi de «hurler avec les loups. Ces derniers, sont tout simplement mus par une haine viscérale», sérine-t-il.
Moussa CISS
Aliou Sall emporté par le scandale du pétrole ! C’est le moins que l’on puisse dire. Après avoir juré le 8 juin dernier que jamais il n’allait démissionner de son poste de Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), Aliou Sall a rendu le tablier hier. Il a annoncé sa démission hier sur sa page Facebook. Un revirement à 180° des plus inattendus. Il intervient en effet juste après le limogeage de El Hadj Kassé. A-t-on tordu la main à Aliou Sall pour qu’il démissionne. Hypothèse très plausible. En tout état de cause, le maire de Guédiawaye a essayé de positionner en victime. «Il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité. Le président de la République qui, au-delà du même sang que nous partageons, m’a témoigné sa confiance pour assumer une charge publique, comprend les actes que je pose en ce moment précis», indique-t-il.
Poursuivant dans la victimisation, Aliou Sall lâche : «cette affaire autour du pétrole, avant de prendre les contours d’un enjeu national voire international, constitue aussi et d’abord un enjeu personnel, une véritable tragédie qui touche un être en chair et en os, un homme qui éprouve des sentiments, qui a été élevé dans certaines valeurs cardinales, qui vit en société, entouré de sa famille, de ses amis et de ses sympathisants», se désole Aliou Sall qui estime que cette campagne, à force de travestir les faits, a fini de faire de lui «l’ennemi public numéro un».
«Une campagne visant à me déshumaniser»
En somme, dit-il, c’est une campagne qui vise à le déshumaniser. «C’est une campagne visant à me déshumaniser, parce que c’est de cela qu’il s’agit, une campagne qui présente l’autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue. Qui ne serait pas indigné, choqué, offensé au plus haut point par une telle tyrannie langagière, un tel déferlement de bavures», s’interroge le maire de Guédiawaye, avant de s’en prendre à tous ceux qui ont choisi de «hurler avec les loups. Ces derniers, sont tout simplement mus par une haine viscérale», sérine-t-il.
Moussa CISS