Un an après son adoption au forceps à la veille de la présidentielle du 24 mars, la loi d’amnistie générale -portant sur les faits liés aux manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024- fait encore jaser. Au moment où le débat fait rage notamment sur la pertinence de la proposition de loi du député de Pastef Amadou Bâ, l’ancien ministre de la communication Me Moussa Bocar Thiam vient en rajouter une couche.
Invité de l’émission Quartier Général sur la TFM, l’avocat a fait une interprétation troublante de la loi d’amnistie qui, selon lui, donne une immunité totale aux politiques. D’ailleurs, explique-t-il sans fard : « nous les politiciens nous sommes protégés. L’amnistie c’est une loi ciblée qui expose nos forces de défense et de sécurité ».
Se voulant on ne peut plus clair, l’ancien ministre s’explique : « imaginez si on avait par exemple une preuve vidéo que tel policier a tiré et tué un manifestant et qu’on a son nom et sa matricule, si on engage des poursuites contre lui, la loi lui permet d’invoquer son appartenance politique pour se tirer d’affaire. C’est ça la loi d’amnistie. Il lui suffit juste de montrer sa carte de membre de l’Apr, par exemple ».
Voici l’interprétation faite par l’ancien ministre qui a choqué toute l’assistance :
Invité de l’émission Quartier Général sur la TFM, l’avocat a fait une interprétation troublante de la loi d’amnistie qui, selon lui, donne une immunité totale aux politiques. D’ailleurs, explique-t-il sans fard : « nous les politiciens nous sommes protégés. L’amnistie c’est une loi ciblée qui expose nos forces de défense et de sécurité ».
Se voulant on ne peut plus clair, l’ancien ministre s’explique : « imaginez si on avait par exemple une preuve vidéo que tel policier a tiré et tué un manifestant et qu’on a son nom et sa matricule, si on engage des poursuites contre lui, la loi lui permet d’invoquer son appartenance politique pour se tirer d’affaire. C’est ça la loi d’amnistie. Il lui suffit juste de montrer sa carte de membre de l’Apr, par exemple ».
Voici l’interprétation faite par l’ancien ministre qui a choqué toute l’assistance :