Ministre-chef de cabinet du président de la République, Moustapha Diakhaté enlève ce manteau quand il veut parler de choses sensibles. Et là, bonjour le dédoublement. En effet, il se présente quand des cas de ce genre se posent en «citoyen libre». Dans l’affaire de l’héritage du Tf 1451/R, Moustapha Diakhaté indique ceci sur son compte Facebook : «c'est l'heure de Dame justice». Il développe : «Monsieur Ousmane Sonko déclare urbi et orbi détenir les preuves irréfragables de détournement de 94 milliards francs de Cfa de deniers publics, mais n'a pas, à ce jour, présenté ses preuves à l'opinion nationale. A mon humble avis : 1. Dans un pays où l’accusation de n’importe quel tartarin vaut culpabilité, l’ouverture d'une enquête judiciaire n’est pas une liberté pour le Procureur. C'est un devoir du ministère public. 2. La citation directe pour faire comparaître à l'audience de jugement son accusateur Ousmane Sonko n’est pas, non plus, une liberté pour Mamour Diallo. C'est une obligation pour son honneur et la crédibilité de l’administration fiscale». Le «citoyen libre» Moustapha Diakhaté de conclure : «le temps de campagne n'est suspensif du temps de l'action judiciaire».
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