Pour une population de 17,2 millions d’habitants, l’indice de fécondité est passé de 6,4 à 4,7 entre 1988 et 2019. L’espérance de vie pour un enfant né en 2013 est de 64,8 ans. Cette population est aussi inégalement répartie avec 47,38% dans les centres urbains, par exemple, on enregistre une densité de 7200 hbts/km2, alors que Kédougou compte 12 hbts/km2.
La population de l’année 2021 s’élève à 17.215.433 habitants. L’effectif des individus de sexe féminin 8.649.066 est légèrement supérieur à celui de sexe masculin 8.566.367, soit respectivement 50,24% de femmes contre 49,76% d’hommes. L’âge moyen des Sénégalais est de 19 ans. L’âge médian, quant à lui, est de 18 ans. En d’autres termes, la moitié de la population du Sénégal en 2021 est âgée de moins de 18 ans. Cette situation témoigne du caractère jeune de la population sénégalaise. C’est ce qui ressort de l’annuaire de la population du Sénégal en 2021 dont les données sont extraites des projections démographiques à partir du dernier Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (Rgphae) sur la période 2013-2063 réalisées par l’Ansd.
Dakar concentre 23% de la population contre 1,1% à Kédougou
Il ressort du rapport que la région de Dakar concentre 23% de la population totale du pays en 2021, pour 0,3% du territoire national. Toutefois, plus de 54% de la population totale résident dans quatre régions administratives à savoir Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack avec des densités qui s’élèvent respectivement à 7200, 333, 398 et 229 habitants par km2. En revanche, d’autres régions sont faiblement peuplées, au regard de leurs poids démographiques. Il s’agit des régions de Matam (4,4%), Kaffrine (4,4%), Ziguinchor (4,1%), Sédhiou (3,4%) et Kédougou (1,1%). Les plus faibles densités sont enregistrées dans les régions de Kédougou (12 hbts/km2), Tamba (21 hbts/km2), Matam (26 hbts/km2) et Louga (44 hbts/km2). Selon le milieu de résidence, la population est aussi inégalement répartie avec près de la moitié de la population du Sénégal (47,38%) vit en milieu urbain.
L'espérance de vie est de 64,8 ans pour un enfant né en en 2013, le taux de mortalité est de 7,7‰
Le rapport révèle aussi que l’indice de fécondité (nombre moyen d’enfants qu’aurait une femme durant sa période féconde) est passée de 6,4 selon l’enquête démographique et de santé (Eds-1986) à 4,7 selon l’enquête démographique et de santé continue (Eds-Continue 2019) entre 1986 et 2019. En ce qui concerne le taux de mortalité, le rapport du Rgphae indique un taux brut de 7,7‰. A en croire le rapport, un enfant né en 2013 peut espérer vivre moyenne 64,8 ans si les conditions de mortalité par âge de 2013 restent inchangés. Pour rappel, la population du Sénégal s’élevait à 4.997.885 habitants. Elle est passée à 6.896.808 en 1988 ; 9.858.482 en 2002 ; et 13.508.715 en 2013. Le taux d’accroissement annuel moyen intercensitaire qui est estimé à 2,7% entre 1976 et 1988 s’est établi à 2,5% de 1988 à 2013.
M. CISS