
L’étau se desserre autour de la marâtre de Fallou Nd, âgé de 5 ans. La jeune femme dispose d’un alibi béton armé, qui est conforté par des éléments matériels techniques, militant en faveur de celle-ci dans l’enquête criminelle du commissariat central de police de Guédiawaye.
Ça sent à plein nez le bout du tunnel pour la marâtre du nommé Fallou Nd, âgé de moins de 5 ans. Ceci, à la lisière des développements de l’enquête favorables à la dame, qui était pourtant considérée comme le suspect numéro 1 dans le meurtre abominable de l’enfant en question, dès les premières heures de la tragédie, qui est survenue, au petit matin du lundi dernier, au quartier Sahm Notaire de Guédiawaye.
Elle vit chez ses parents depuis deux semaines pour cause de brouille avec son mari
La marâtre du bambin était aux abonnés absents au moment des faits dans la maison. Elle a quitté le domicile conjugal, il y a de cela deux semaines, pour retourner auprès des siens, domiciliés à l’unité 15 des Parcelles Assainies de Dakar ; un retour au bercail qui s’explique par des bisbilles avec son mari nommé Pape Daouda Nd, qui exerce le métier de chauffeur de taxi type Yango. Le taximan en est à son troisième ménage. En effet, après avoir divorcé d’avec deux épouses, notamment, la mère du défunt Fallou, il s’est remarié pour la troisième fois avec la marâtre en question avec qui il n’a pas d’enfant.
La géolocalisation de la marâtre et le bornage de son téléphone portable la disculpent
Outre cela, il y a eu la géolocalisation de la jeune femme dans leur quartier par le système de bornage des téléphones portables, notamment, le sien, autour de la maison R+1 à appartements en location, et à l’intérieur durant les derniers instants de vie de l’enfant. «Elle (la marâtre) n’est pas retournée à son domicile conjugal depuis qu’elle a quitté les lieux pour cause de brouille avec son mari taximan pour ensuite retourner chez ses parents. Son téléphone portable n’a pas également borné autour et dans la maison», soufflent nos interlocuteurs.
Des auditions et autres séances de confrontations tous azimuts au commissariat
Pendant que toute la banlieue dakaroise continue de s’émouvoir de la cruauté du meurtre du petit Fallou, les hommes du nouveau commissaire central de Guédiawaye, Aliou Bodian, mènent tambour battant les auditions et autres confrontations sur procès-verbal de tous les occupants de la maison et autres proches voisins, histoire de leur tirer les vers du nez et du coup s’offrir une large palette d’informations et de tuyaux dans le but de démêler l’écheveau.
Tout ce beau monde était ventilé, jusque tard dans la nuit d’hier, dans les bureaux des enquêteurs du commissariat pour livrer sa version des faits.
Vieux Père NDIAYE
DES INDISCRÉTIONS SUR P. DAOUDA ND. PÈRE DE FALLOU ND.
«Il publie un post sur son fils et le supprime aussitôt du statut de son téléphone»
La colère et l’indignation grondent encore chez les parents du jeune Fallou Nd. inconsolables et meurtris devant le tragique meurtre du marmot. Un fait pour le moins curieux a cependant attiré l’attention de nos interlocuteurs.
«Pardonne-moi mon fils. J’aurais dû te laisser repartir», aurait posté le père
Il s’agit de l’attitude du père de l’enfant, P. Daouda Nd. Il aurait posté dans le statut de son téléphone portable ceci : «Pardonne-moi mon fils ! J’aurais dû te laisser repartir». D’autant que la mère de l’enfant réclamait le retour au bercail de celui-ci après les fêtes de Tabaski chez son papa. Cependant, le geste du taximan fait jaser grave au quartier Sahm Notaire de Guédiawaye. Suscitant moult commentaires et interprétations.
Un voisin retrace ses quelques instants de compagnie avec le papa
Ce jour-là, le papa avait accompli la prière de l’aube en compagnie d’un voisin de maison à la mosquée de la localité. Il retourne dans son appartement – où ses trois enfants dormaient seuls – en ressort plus tard, monte dans son véhicule taxi Yango et part au boulot, ceci, devant le voisin en question. Quelques instants après (moins de 30 minutes), des cris de détresse retentissent dans la maison. «Fallou venait d’être retrouvé mort et abandonné sur la terrasse de la concession. Ses viscères pendaient presque dehors ; des indices consécutifs à des coups d’arme blanche ; la gorge tranchée aussi», indique un voisin.
V. P. NDIAYE
Un acte de charlatanisme avec soubassements pécuniaires ou une vengeance
Les supputations vont bon train sur le meurtre de Fallou Nd. au quartier Sahm Notaire de Guédiawaye. D’aucuns évoquent la thèse d’un sacrifice humain consécutif à un acte de charlatanisme avec des soubassements pécuniaires. Tandis que d’autres penchent pour la vengeance.
Un parent très proche serait le présumé meurtrier de l’enfant
Même si d’autres croient dur comme fer que le présumé auteur de la boucherie serait un parent très proche de l’enfant. Ils fondent leur argumentaire sur plusieurs indices et autres éléments matériels évoqués ailleurs. A-t-il agi maintenant de la sorte sous l’influence négative de forces maléfiques invisibles ? Ou a-t-il commis la boucherie pour honorer des engagements mystiques ou officialisé un pacte avec le diable dans le but de devenir riche comme Crésus ?
V. P. NDIAYE