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AFFAIRE DE BEBE AIDA RETROUVEE A PIKINE :Les minutes de l’audition sur Pv de la présumée auteure du rapt



AFFAIRE DE BEBE AIDA RETROUVEE A PIKINE :Les minutes de l’audition sur Pv de la présumée auteure du rapt
 
 
Depuis l’enlèvement, en plein jour à Pikine, de la fillette nommée Aïda D. par une jeune femme identifiée plus tard comme Sira D, dont les agissements ont été filmés par des caméras de rue, toutes les unités de police et de la gendarmerie étaient en état d’alerte et fouillaient en douce dans les coins et recoins du pays pour retrouver les traces de la présumée ravisseuse de l’enfant. Mais, ironie du sort, c’est à Pikinemême que la petite a été retrouvée, «saine et sauve», chez sa supposée kidnappeuse, qui a été cueillie. Un coup de génie qui porte l’empreinte du commissaire de Pikine Mame Arona Ba et ses hommes. Ainsi, face aux enquêteurs, Sira D. a déroulé le film de l’enlèvement et livré ses motivations sur procès-verbal (Pv).
 
 
 
«Elle m’a tendu les bras pour que je la soulève…je l’ai prise et suis partie avec elle..»
 
«C’est parce que j’ai une forte affection pour les enfants». Ainsi, s’est justifiéeSira D. face aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Pikine. Et d’ajouter, «Ce jour-là, j’ai quitté chez moi pour aller prendre un tissu Bazin au marché zinc de Pikine. En cours de route, j’ai trouvé la fillette (Aïda D.) à la devanture d’une maison. Elle m’a tendu les deux bras pour me demander de la soulever. Je l’ai prise avant d’aller dans une boutique pour lui acheter des bonbons», indique Sira, qui nie avoir cherché à cacher son visage devant les caméras de rue, qui ont retracé ses agissements.
 
«Je lui achetais des bonbons ; je disais à mes colocataires que c’était mon enfant»
 
Sira soutient avoir agi toute seule. «Je ne l’ai fait sur recommandations de personne. Je n’ai aucun complice». Elle dira ne connaître aucun membre de la famille de la fillette et déclare s’être installée au Sénégal depuis sept mois. Elle indique s’être bien occupée de l’enfant qu’elle affectionnait et choyait durant tout le temps de son séjour-séquestration dans son appartement, sis à Pikine Icotaf près du marché Syndicat. «Je lui achetais des bonbons», affirme-t-elle. Selon elle, l’enfant n’a jamais pleuré durant son séjour là-bas ni réclamé ses parents. Quid de la réaction de ses colocataires d’immeuble à trois étages, à la vue de la fillette dans l’appartement ? «Quand ils me demandaient si j’avais un enfant, je leur répondais par l’affirmative. Mais, je vis seule dans mon appartement».
 
«J’ai fait une fausse couche à deux reprises ; mon mari m’a dit…Je la portais dans mon dos quand je sortais»
 
Interrogée sur sa façon de cacher la fillette en allant vaquer à ses occupations, Sira lâche: «Je sortais avec elle en la portant dans mon dos». Elle répond aussi avoir changé les habits que la petite portait le jour des faits avec d’autres. «Ils (les habits de l’enfant) sont à la maison. Je me suis mariée, il y a de cela deux ans. Mais, j’ai fait des fausses couches à deux reprises. Je suivais un traitement traditionnel pour avoir un enfant. Quand j’ai enlevé l’enfant, j’en ai parlé à mon mari, qui est présentement en Espagne. Mais, il m’a demandé de la retourner à ses parents. Ce que je n’ai pas fait. Je craignais que les parents de la fillette me créent des problèmes, mais je savais qu’ils allaient la retrouver un jour ou l’autre», soutient la ressortissante gambienne. Qui dit ignorer les nommés Mar F, Djiby W, Khadim et Maty.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
Des habits pour nouveau-né, les fringues et sandales que Sira portait le jour des faits découverts
 
 
 
Au cours d’une perquisition à l’appartement de la ressortissante gambienne, Sira D, commerçante de profession, les flics ont pu mesurer l’affection intense de la mise en cause pour les enfants, mais surtout sa forte envie d’avoir de la progéniture. Car, ils ont retrouvé pleins d’habits pour nouveau-né, qui sont rangés dans une valise ainsi que des jouets. Ils ont découvert aussi les effets vestimentaires et les chaussures que celle-ci portait le jour des faits lorsqu’elle était filmée par les caméras de rue ; une pièce à conviction pour enfoncer davantage la jeune femme. Il s’agit d’une robe rouge, un foulard jaune poussin et des sandales de couleur noire, qui ont été mis sous scellés.
 
V. P. NDIAYE         
 
 
 
 
 
AIDA RETROUVEE SAINE ET SAUVE
Le film de la traque à la présumée ravisseuse
 
 
 
Il aura fallu six jours de chasse à l’homme pour mettre la main sur la présumée auteure du spectaculaire rapt de la fillette Aïda D., qui se trouvait à la devanture du domicile de ses parents.
 
 
 
Après la disparition par enlèvement, immortalisée par des caméras de rue à Pikine, de l’enfant Aida D., les forces de sécurité et de défense ont engagé la traque. Ils exploitaient les moindres renseignements pouvant les mener sur les traces de l’auteure des faits. Ce fut alors le branle-bas de combat dans les rangs des différentes corporations.
Etant compétent en la matière, le commissaire de Pikine Mame Arona Ba s’investit personnellement, opère en civil et descend régulièrement sur le terrain pour coincer la supposée ravisseuse, avant que celle-ci ne passe entre les mailles du filet des dispositifs, puis se fond dans la nature avec la fillette. Il multiplie les infiltrations dans les quartiers et coordonne parfois à distance les actions de ses hommes de l’ombre, qui activent leur réseau d’agents de renseignement et densifient le maillage.
 
Une colocataire de la présumée auteure du rapt alerte la police, qui piège celle-ci
 
Des efforts herculéens qui finissent par payer, samedi dernier, au grand bonheur de la population. En particulier de la famille de l’enfant. Tout est parti d’une dame vivant dans le même immeuble à trois étages avec sa colocataire nommée Sira D. Elle voit alors une fillette avec celle-ci, qui vivait auparavant seule dans son appartement, et commence à avoir des soupçons. D’autant qu’une affaire d’enlèvement d’un enfant est agitée dans le pays. Ainsi, elle la soupçonne de rapt et alerte le commissaire Ba. Par mesure de prudence, celui-ci se rend en civil avec ses hommes aux alentours de l’immeuble et guettent l’éventuelle sortie de la jeune femme. Ils temporisent quelques moments et passent à l’action. Ils toquent à plusieurs reprises à la porte de l’appartement, sans succès. Ils se signalent comme des clients qui désirent acheter des tissus de Bazin.
 
La dame ouvre la porte de son appartement et tombe sur un commando de police
 
Sira mord à l’hameçon des flics et leur ouvre la porte. Ceux-ci se présentent et l’interpellent. Ils fouillent de fond en comble l’appartement et retrouvent la fillette Aïda, qui dormait comme un loir dans le lit, mode matelas éponge mousse posé à même le sol, dans la chambre à coucher de la jeune femme. Ils la prennent dans leurs bras et retournent au commissariat en compagnie de la ravisseuse présumée. La petite a été rendue à sa famille. 
 
Vieux Père NDIAYE 
 
 
 
 
 
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