Une affaire de mœurs hyper sensible est instruite, depuis jeudi dernier, par les gendarmes enquêteurs de la brigade territoriale du nouveau département de Keur Massar. Un homme, ivre mort, a été sauvagement battu par le fils d’une dame, qui est pourtant toujours dans les liens du mariage avec le papa du jeune garçon. Celui- ci le soupçonnait en fait de fricoter en douce avec sa mère dans la maison conjugale.
Ça grouille grave d’indignation et de commentaires de salon les plus divers, à la suite de la bastonnade en règle d’un individu alcoolique par le fils de son amante pourtant mariée, au quartier Pa Aw, situé non loin de la mosquée Imam Ndao, dans le périmètre du terminus des bus Tata de la ligne 75. Une affaire dont on parle entre les dents dans le patelin.
Le mari se fait incarcérer, l’épouse fricote en douce avec un homme qui picole à outrance
La jeune femme vit depuis toujours sous le même toit dans le quartier avec ses grands enfants. Mais, au fil du temps, elle subit un coup dur du sort avec l’arrestation suivie d’emprisonnement de son mari. Avec l’incarcération de l’époux, la dame se retrouve brusquement sans aucun moyen de subsistance et se doit tout de même de remplir pleinement le rôle de mère et de chef de famille pour sa progéniture. Ainsi, elle fait connaissance entre-temps avec un homme et se la coule douce en toute discrétion avec lui. Elle le reçoit parfois dans son domicile conjugal et s’efforce d’éviter de réveiller le moindre soupçon sur ses relations présumées extraconjugales avec lui devant ses grands enfants.
L’époux sort de prison et ignore tout de sa femme avec l’ivrogne qui la fréquente toujours
A sa sortie de prison, le mari rejoint le domicile conjugal et tente de se refaire. Mais l’amant de son épouse continue de fréquenter la jeune femme. Ce que l’ancien prisonnier et époux cocufié ignore totalement. Car, il quitte tôt le matin presque chaque jour la maison familiale pour aller vaquer à ses occupations et ne revient la plupart du temps que le soir. L’amant profite de l’occasion pour venir auprès de sa femme. Celle-ci a-t-elle tout planifié avec son amant pour éviter d’être prise en flagrant délit d’adultère ? A-t-elle voulu, de manière brusque, mettre fin à ses relations extraconjugales avec l’adepte de Bacchus – qui se pliait à ses quatre volontés - à la sortie de son mari de prison ? L’amant connaissait-il auprès de tiers les horaires de l’emploi du temps du mari ou plutôt savait-il que la jeune femme était mariée ? Avait-il déjà pris goût à la relation coupable avec la femme d’autrui au point d’atteindre le point de non-retour ? Autant de questions qui restent en suspens.
Un des enfants de la dame guette la venue du gus chez eux en l’absence de son papa et le bat copieusement
Qu’à cela ne tienne. L’amant, ivre mort, débarque, comme à son habitude en l’absence du mari aux premières heures de la matinée chez la dame. Mais cette dernière redoute la réaction de ses enfants et repousse les avances du gus. Elle lui demande de débarrasser séance tenante le plancher. Mais, ce dernier fait la sourde oreille, tient difficilement sur ses deux jambes et continue ses agissements. Un des fils de la dame s’indigne du comportement de «l’intrus» à l’encontre de sa maman et s’en mêle. Il se rue tel un fauve blessé sur lui et le rudoie à coups de poing. Il lui ensanglante la bouche avec un gros caillou.
Le fils arrêté, la mère auditionnée, l’amant grièvement blessé et admis à l’hôpital
Très mal en point, l’amant s’écroule brusquement au sol, reste inerte et commence à saigner. Des voisins entendent le boucan de l’expédition punitive, se rendent sur les lieux et trouvent le présumé amant dans un piteux état. Alertés, les gendarmes de Keur Massar arrivent, se renseignent des motifs de l’affaire, interpellent le fils et le conduisent à la brigade, avant de le placer en garde à vue. Tandis que les sapeurs-pompiers acheminent d’urgence à l’hôpital l’amant grièvement malmené, qui serait admis en soins au centre hospitalier. L’enquête suit son cours.
Vieux Père NDIAYE
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