Les critiques acerbes d’Ousmane Sonko contre le dialogue national et les acteurs qui s’y sont engagés ont fait sortir Abdoulaye Diouf Sarr de ses gonds. Pour le patron des cadres de l’Apr, joint au téléphone, en s’acharnant de manière injustifiée sur tout le monde, y compris des gens irréprochables et ses collègues de l’opposition, le leader de Pastef a fini de démontrer qu’il est un anti-modèle, une anti-valeur. Pour l’absence du Pds, il n’est nullement surpris, car, dit-il, tout ce qui ne va pas dans le sens de donner le pouvoir à Karim Wade n’intéresse pas Abdoulaye Wade.
La dernière sortie de Sonko contre le dialogue national et ses acteurs, notamment le chef de l’Etat, les opposants, Famara Ibrahima Sagna et Cie, reste en travers de la gorge d’Abdoulaye Diouf Sarr. Joint au téléphone par «Les Echos», le patron des cadres républicains ne s’est pas fait prier pour fusiller le leader de Pastef. «Si on critique tout le monde, on manque de respect à tout le monde, on insulte tout le monde, c’est parce qu’on est un antivaleur», a martelé d’emblée le ministre de la Santé. Qui poursuit : «on ne peut pas se présenter aux Sénégalais comme l’incarnation de l’antisystème et faire du champ politique un ring de boxe et un spectacle d’insolence, d’indiscipline, en insultant tous les gens que les Sénégalais respectent». Ne décolérant pas contre les propos de Sonko, il déplore que ce dernier, «très imbu de sa personne, croit qu’il est plus intelligent que tous les Sénégalais», alors qu’en agissant ainsi, il ne fait que démontrer «un manque de respect notoire» envers ses compatriotes.
«La preuve de ses enfantillages et des inepties qu’il débite»
Quant à la déclaration de Sonko, selon laquelle Famara Ibrahima Sagna a pour mission de trouver un programme de gouvernement alternatif au Pse, le leader des cadres républicains botte en touche. «C’est une autre preuve de ses enfantillages et des inepties qu’il débite. Le président de la République a vendu aux Sénégalais son programme, sur la base duquel ils l’ont réélu massivement». Selon le ministre de la Santé et maire de Yoff, contrairement à l’attitude de Sonko qui se comporte en pyromane, «le fait de lancer le dialogue national et de voir tous les acteurs répondre à l’appel prouve que les Sénégalais, de quelque bord qu’ils soient, ont envie de se mettre autour d’une table, pour discuter des questions essentielles qui interpellent le pays». En définitive, pour le patron des cadres libéraux, «si Sonko estime que les gens doivent continuer de se donner des coups, pendant que la majorité des Sénégalais et des acteurs politiques estiment qu’il faut se donner la main, aller à l’essentiel pour l’intérêt du pays, il se met lui-même en dehors de la marche du pays». Dès lors, souligne Abdoulaye Diouf Sarr, «Sonko, qui a prouvé encore une fois qu’il ne respecte les Sénégalais et que les intérêts du Sénégal ne le préoccupent pas, ne peut pas se donner en exemple pour la jeunesse».
«Wade a un seul critère d’appréciation : Karim Wade»
S’agissant du refus de Me Abdoulaye Wade que son parti prenne part au dialogue, le coordonnateur des cadres de l’Apr ne s’attendait pas à autre chose. Et pour cause, il explique : «cela ne surprend personne. Wade a un seul critère d’appréciation : Karim Wade. Tout ce qui ne va pas dans le sens d’offrir le pouvoir à Karim n’est pas de son goût». Et pour lui, «les Sénégalais se sont fait une opinion claire sur cette attitude de Wade» de mettre en avant les intérêts de son fils, au détriment de ceux du pays. Mais son absence, tout comme celle de Sonko, n’ont aucune incidence sur le dialogue national. A ce propos d’ailleurs, Abdoulaye Diouf Sarr salue la pertinence de l’appel du chef de l’Etat qui, pour lui, pouvait bien ne pas se donner toute cette peine, si ce n’était sa volonté de mettre les intérêts du pays au-dessus de toute autre considération. «C’est la première fois qu’un chef de l’Etat réélu avec une forte majorité, dans les premières heures de son mandat, appelle l’opposition et les forces vives de la nation à se retrouver autour de l’essentiel. Cela est l’illustration de ses qualités de chef d’Etat et la preuve qu’il n’est pas mu par des intérêts personnels», dit-il. De la même manière, Abdoulaye Diouf Sarr se dit «admiratif du comportement de l’opposition qui a compris, en répondant à l’appel du chef de l’Etat, que le plus important, c’est le Sénégal et ses intérêts». Et il pense, qu’avec les personnalités à la «réputation incontestable» qui vont diriger le dialogue et la détermination des acteurs, le dialogue pourra aboutir à des résultats bénéfiques pour le Sénégal.
Mbaye THIANDOUM
La dernière sortie de Sonko contre le dialogue national et ses acteurs, notamment le chef de l’Etat, les opposants, Famara Ibrahima Sagna et Cie, reste en travers de la gorge d’Abdoulaye Diouf Sarr. Joint au téléphone par «Les Echos», le patron des cadres républicains ne s’est pas fait prier pour fusiller le leader de Pastef. «Si on critique tout le monde, on manque de respect à tout le monde, on insulte tout le monde, c’est parce qu’on est un antivaleur», a martelé d’emblée le ministre de la Santé. Qui poursuit : «on ne peut pas se présenter aux Sénégalais comme l’incarnation de l’antisystème et faire du champ politique un ring de boxe et un spectacle d’insolence, d’indiscipline, en insultant tous les gens que les Sénégalais respectent». Ne décolérant pas contre les propos de Sonko, il déplore que ce dernier, «très imbu de sa personne, croit qu’il est plus intelligent que tous les Sénégalais», alors qu’en agissant ainsi, il ne fait que démontrer «un manque de respect notoire» envers ses compatriotes.
«La preuve de ses enfantillages et des inepties qu’il débite»
Quant à la déclaration de Sonko, selon laquelle Famara Ibrahima Sagna a pour mission de trouver un programme de gouvernement alternatif au Pse, le leader des cadres républicains botte en touche. «C’est une autre preuve de ses enfantillages et des inepties qu’il débite. Le président de la République a vendu aux Sénégalais son programme, sur la base duquel ils l’ont réélu massivement». Selon le ministre de la Santé et maire de Yoff, contrairement à l’attitude de Sonko qui se comporte en pyromane, «le fait de lancer le dialogue national et de voir tous les acteurs répondre à l’appel prouve que les Sénégalais, de quelque bord qu’ils soient, ont envie de se mettre autour d’une table, pour discuter des questions essentielles qui interpellent le pays». En définitive, pour le patron des cadres libéraux, «si Sonko estime que les gens doivent continuer de se donner des coups, pendant que la majorité des Sénégalais et des acteurs politiques estiment qu’il faut se donner la main, aller à l’essentiel pour l’intérêt du pays, il se met lui-même en dehors de la marche du pays». Dès lors, souligne Abdoulaye Diouf Sarr, «Sonko, qui a prouvé encore une fois qu’il ne respecte les Sénégalais et que les intérêts du Sénégal ne le préoccupent pas, ne peut pas se donner en exemple pour la jeunesse».
«Wade a un seul critère d’appréciation : Karim Wade»
S’agissant du refus de Me Abdoulaye Wade que son parti prenne part au dialogue, le coordonnateur des cadres de l’Apr ne s’attendait pas à autre chose. Et pour cause, il explique : «cela ne surprend personne. Wade a un seul critère d’appréciation : Karim Wade. Tout ce qui ne va pas dans le sens d’offrir le pouvoir à Karim n’est pas de son goût». Et pour lui, «les Sénégalais se sont fait une opinion claire sur cette attitude de Wade» de mettre en avant les intérêts de son fils, au détriment de ceux du pays. Mais son absence, tout comme celle de Sonko, n’ont aucune incidence sur le dialogue national. A ce propos d’ailleurs, Abdoulaye Diouf Sarr salue la pertinence de l’appel du chef de l’Etat qui, pour lui, pouvait bien ne pas se donner toute cette peine, si ce n’était sa volonté de mettre les intérêts du pays au-dessus de toute autre considération. «C’est la première fois qu’un chef de l’Etat réélu avec une forte majorité, dans les premières heures de son mandat, appelle l’opposition et les forces vives de la nation à se retrouver autour de l’essentiel. Cela est l’illustration de ses qualités de chef d’Etat et la preuve qu’il n’est pas mu par des intérêts personnels», dit-il. De la même manière, Abdoulaye Diouf Sarr se dit «admiratif du comportement de l’opposition qui a compris, en répondant à l’appel du chef de l’Etat, que le plus important, c’est le Sénégal et ses intérêts». Et il pense, qu’avec les personnalités à la «réputation incontestable» qui vont diriger le dialogue et la détermination des acteurs, le dialogue pourra aboutir à des résultats bénéfiques pour le Sénégal.
Mbaye THIANDOUM