Envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu à Madagascar qui vit une crise politique exacerbée entre le pouvoir et l’opposition, Abdoulaye Bathily n’a pu ramener les deux parties à la raison lors de sa première tentative de médiation. L’opposition poursuit ses manifestations et campe sur son exigence relative au départ du président Henry Rajaonarimampianina. Néanmoins, le conseiller du patron des Nations-Unies ne désespère pas. Suite à de nombreux échanges, et malgré l’absence d’un accord, il a noté une volonté des deux camps d’aller vers un dialogue, au nom de l’intérêt supérieur du peuple malgache. Et avant de quitter le pays, Abdoulaye Bathily qui pense que «la solution est entre les mains des Malgaches», a appelé et encouragé les protagonistes à privilégier le dialogue afin de trouver une solution à la crise actuelle, dont les seuls perdants sont les Malgaches. Convaincu que tout n’est pas perdu, Abdoulaye Bathily, après avoir rendu compte à son mandant, se rendra une seconde fois à Madagascar. Lors de sa mission, Bathily a travaillé en collaboration avec Ramtane Lamamra de l’Union africaine et Joaquim Chissano, ancien Président mozambicain mandaté par la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe. D’ailleurs pour ce dernier, qui est le dernier à quitter le pays, la médiation est rejetée par l’opposition conduite par les deux anciens présidents Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
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