Les explications du ministre de la Santé et autres autorités sur les raisons du non-rapatriement des 13 Sénégalais vivant dans la ville de Wuhan n’y feront rien. Les Sénégalais continuent d’épiloguer sur la question et chacun y va de ses convictions. Si certains évoquent maladresse ou manque de patriotisme, le coordonnateur du Forum civil, lui, se demande si ce n’est pas qu’un manque de volonté de la part de l’Etat. Birahim Seck pense par ailleurs que pour des questions de sécurité sociale et sanitaire, le Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) devrait être audité.
Déclaré en décembre, le coronavirus continue de faire des ravages en Chine avec 31.161 personnes contaminées en Chine continentale, dont 636 morts, selon un dernier bilan officiel. Cette maladie qui sévit principalement dans la ville de Wuhan a fini de créer la psychose au sein des communautés étrangères vivant en Chine. Beaucoup de pays sont en train de rapatrier leurs ressortissants, mais l’Etat du Sénégal semble abandonner les siens à leur sort, en évoquant un manque de moyens. Une excuse bidon, selon certains Sénégalais comme Birahim Seck. Pour ce dernier, la question qu’on devrait se poser, c’est s’il s’agit d’un manque de moyens ou d’un manque de volonté seulement. Comment comprendre alors qu’il n’y ait aucune restriction officielle des allers et venues entre la Chine et le Sénégal ? «Si c’est une question de sécurité sanitaire, Je n’ai pas encore vu une interdiction de l’entrée des Chinois dans le territoire sénégalais. Je n’ai pas encore entendu une interdiction de vol venant de la Chine. Je n’ai pas encore entendu une interdiction de commercer entre la Chine et le Sénégal. Donc, la liberté d’aller et de venir est toujours de rigueur», souligne le coordonnateur du Forum civil.
Birahim Seck ne comprend simplement pas pourquoi l’Etat ne peut pas rapatrier les 13 Sénégalais vivant à Wuhan. «En ce moment, je ne vois pas pourquoi les étudiants sénégalais à Wuhan ne pourraient pas revenir chez eux. S’il s’agit d’une question de moyens financiers, prendre en charge le voyage de 12 ou 13 étudiants est bien à la portée de l’Etat du Sénégal», explique-t-il
«Le ministre de la Santé connait bien les fonds du Cous…un audit s’impose avec acuité»
Poursuivant, M. Seck pense que s’il s’agit de moyens techniques, le Sénégal dispose d’un Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) qui, en principe, doit être fonctionnel compte tenu des millions injectés par les partenaires techniques financiers (Ptf) notamment l’Unicef, GIZ etc. «D’ailleurs, pour des raisons de sécurité sociale et sanitaire, son audit s’impose avec acuité. En tout cas, le ministre de la Santé connait bien les fonds du Cous. Évoquer dans ce contexte un manque de moyens est d’une curiosité notoire», conclut le coordonnateur du Forum civil.
Ndèye Khady D. FALL
Déclaré en décembre, le coronavirus continue de faire des ravages en Chine avec 31.161 personnes contaminées en Chine continentale, dont 636 morts, selon un dernier bilan officiel. Cette maladie qui sévit principalement dans la ville de Wuhan a fini de créer la psychose au sein des communautés étrangères vivant en Chine. Beaucoup de pays sont en train de rapatrier leurs ressortissants, mais l’Etat du Sénégal semble abandonner les siens à leur sort, en évoquant un manque de moyens. Une excuse bidon, selon certains Sénégalais comme Birahim Seck. Pour ce dernier, la question qu’on devrait se poser, c’est s’il s’agit d’un manque de moyens ou d’un manque de volonté seulement. Comment comprendre alors qu’il n’y ait aucune restriction officielle des allers et venues entre la Chine et le Sénégal ? «Si c’est une question de sécurité sanitaire, Je n’ai pas encore vu une interdiction de l’entrée des Chinois dans le territoire sénégalais. Je n’ai pas encore entendu une interdiction de vol venant de la Chine. Je n’ai pas encore entendu une interdiction de commercer entre la Chine et le Sénégal. Donc, la liberté d’aller et de venir est toujours de rigueur», souligne le coordonnateur du Forum civil.
Birahim Seck ne comprend simplement pas pourquoi l’Etat ne peut pas rapatrier les 13 Sénégalais vivant à Wuhan. «En ce moment, je ne vois pas pourquoi les étudiants sénégalais à Wuhan ne pourraient pas revenir chez eux. S’il s’agit d’une question de moyens financiers, prendre en charge le voyage de 12 ou 13 étudiants est bien à la portée de l’Etat du Sénégal», explique-t-il
«Le ministre de la Santé connait bien les fonds du Cous…un audit s’impose avec acuité»
Poursuivant, M. Seck pense que s’il s’agit de moyens techniques, le Sénégal dispose d’un Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) qui, en principe, doit être fonctionnel compte tenu des millions injectés par les partenaires techniques financiers (Ptf) notamment l’Unicef, GIZ etc. «D’ailleurs, pour des raisons de sécurité sociale et sanitaire, son audit s’impose avec acuité. En tout cas, le ministre de la Santé connait bien les fonds du Cous. Évoquer dans ce contexte un manque de moyens est d’une curiosité notoire», conclut le coordonnateur du Forum civil.
Ndèye Khady D. FALL