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Négociations gouvernement/syndicats des enseignants du supérieur: le Saes claque la porte de Cheikh Oumar Hanne



Négociations gouvernement/syndicats des enseignants du supérieur: le Saes claque la porte de Cheikh Oumar Hanne

Les négociations entamées hier entre le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes)  ont tourné court. Et pour cause, les deux parties se sont très vite retrouvées bloquées sur le premier point. Le Saes, qui a accusé la tutelle et le gouvernement de revirement sur les engagements concernant la gouvernance des universités, notamment le mode de désignation des recteurs, a constaté le désaccord et a tout bonnement quitté la table de discussion. 
 
 
Rien ne va plus entre le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche  et de l’Innovation et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur. La preuve : la rencontre convoquée hier entre les deux parties s’est terminée en queue de poisson ; les enseignants ayant décidé de claquer la porte des négociations. Cela, à la grande surprise de Cheikh Oumar Hanne, qui avait décidé d’ouvrir des discussions sur la plateforme revendicative du Saes et qui, en entamant la séance, avait réaffirmé «l’importance» que le chef de l’Etat accorde au secteur et sa «disponibilité», ainsi que celle du gouvernement à s’inscrire dans la dynamique de négociation sur les 4 points du préavis de grève du syndicat : la signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques; la mise en œuvre des préalables nécessaires à la prise en charge des bacheliers 2019, l’audit du processus d’orientation des bacheliers ainsi que sa mise en conformité avec les textes et règlements en vigueur, en particulier le décret 2016-1805; l’achèvement des chantiers en cours dans les universités et enfin la valorisation des conditions de la recherche.
 
Blocage sur les modalités de nomination des recteurs ; le Saes quitte la salle
 
Mais très vite l’ambiance s’est gâtée. En effet, le Saes, qui a constaté une reculade du gouvernement sur le premier point relatif à la gouvernance des universités, notamment le mode de désignation des recteurs, a tout bonnement boudé. «A l’entame de la rencontre, le secrétaire général du Saes a signifié au Ministre que la poursuite des discussions est tributaire de la satisfaction ou non des réponses apportées aux textes de gouvernance des universités», notent les services de Cheikhou Oumar Hanne dans un communiqué. Non sans préciser que ce point, selon le patron du Saes, était la principale préoccupation du syndicat. 
 
Cheikh Oumar Hanne : «la nomination d’un recteur d’une université publique sénégalaise continuera à relever du seul et unique pouvoir du président de la République»
 
A en croire la tutelle, malgré les «positions divergentes», le ministre et ses collaborateurs, soucieux de poursuivre les concertations, ont fait l’historique des textes. Et sur ce point, la réponse du gouvernement est sans équivoque. «La nomination d’un recteur d’une université publique sénégalaise continuera à relever du seul et unique pouvoir du président de la République, sur proposition du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation», a martelé le ministre. Qui rappelle que les universités sont des institutions publiques et à ce titre, les recteurs appliquent la politique nationale définie par le chef de l’Etat comme le lui confèrent la Constitution et la volonté populaire. Pour cela, il convoque la loi 2015-26, notamment en son article 16 relatif à la nomination du recteur et en son article 23 qui stipule que «l’organisation et le fonctionnement de chaque université sont fixés par décret». Poursuivant, le communiqué note qu’après avoir constaté «le désaccord  relatif aux modalités de nomination du recteur, «le Saes n’a pas jugé utile d’entendre le gouvernement se prononcer sur les autres points de revendication et a décidé de quitter la table des négociations en proposant au Mesri de lever la séance». 
 
Malick Fall, Sg du Saes : «le ministre de l’Enseignement supérieur, de façon désinvolte, a annoncé le revirement du gouvernement»
 
Pour le Saes, qui justifie son départ des négociations, il ne pouvait pas en être autrement, du moment que le ministre était revenu sur ses engagements sur la question de la gouvernance des universités. «D’emblée, sur le premier point, le ministre de l’Enseignement supérieur, de façon désinvolte, a annoncé le revirement du gouvernement sur les textes de gouvernance des universités proposés et votés par lui-même depuis 2015», a déploré Malick Fall, Secrétaire général du syndicat face à la presse. Qui ajoute que le Saes a «patiemment œuvré» depuis plus de cinq ans, pour la mise en œuvre des textes de gouvernance qui ont suivi régulièrement toutes les étapes de validation et d’adoption institutionnelles. 
 
«Le Saes dégage toute responsabilité dans les perturbations actuelles et à venir»
 
Dénonçant «l’attitude irresponsable de pourrissement du gouvernement qui plonge les universités dans une crise profonde», le syndicaliste en chef, au nom de sa structure, «constate avec regret, que le gouvernement, au lieu de mettre à disposition les textes de gouvernance des universités et respecter les préalables nécessaires pour l’accueil des bacheliers, préfère le sabotage afin de trouver un bouc-émissaire à la situation catastrophique dans laquelle il a plongé l’Enseignement supérieur avec la pire rentrée de son histoire qui hypothèque sérieusement l’année universitaire». Dès lors, «le Saes dégage toute responsabilité dans les perturbations actuelles et à venir» dans le sous-secteur de l’Enseignement supérieur et qui «sont consécutives à cette attitude va-t’en guerre du gouvernement». Une guerre entre les deux parties qui risque bien d’avoir lieu. Le Saes, qui venait de terminer une grève de 48h avant d’aller aux négociations, va sans doute remettre sa tenue de combat. 
 
 
Khadidiatou Diakhaté


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