Les travailleurs de l'Autoroute de l'avenir en veulent vraiment à leur Directeur général Xavier Idier. Hier en conférence de presse, ledit syndicat a fortement tiré sur la gestion de leur entreprise, allant du non-respect des engagements de la Direction générale aux licenciements abusifs. Les travailleurs de l’autoroute à péage demandent ainsi la réintégration sans condition de leur collègue Raphael Henry Nzalé et l’annulation de la procédure de licenciement de leur collègue Bineta Sarr.
C’est un groupe d’employés de l’Autoroute de l’avenir, mécontents de leur situation sociale et professionnelle, qui a fait face à la presse hier. Tout est parti du licenciement de deux de leurs collègues, Raphael Henry Nzalé et Bineta Sarr. Revenant sur les raisons des licenciements de leurs camarades, le porte-parole d’expliquer : «Bineta Sarr est technicienne de maintenance. Enceinte, elle a senti qu’elle est victime de harcèlement et de menace. Elle a ainsi saisi l’Inspection du travail. Mais malheureusement, il n’y a pas eu de conciliation, car elle a refusé le départ à l’amiable et les 6 mois de salaire proposés. On lui a remis un procès-verbal de non-conciliation pour qu’elle aille au tribunal. Et c’est ce Pv qui a tout déclenché. En effet, quand elle est revenue à l’entreprise, le directeur a ordonné au directeur des ressources humaines de renvoyer Bineta Sarr. Car, d’après lui, elle a terni l’image de la société. L’adjoint du Drh, Raphaël Nzalé, a fait comprendre à son supérieur qu’il n’était pas d’accord avec la procédure adoptée par le directeur, parce que le motif de licenciement était trop léger».
A en croire le porte-parole du jour, le Drh lui-même, à maintes reprises, a fait savoir aux employés qu’il n’était pas d’accord avec le Directeur général. «Ce dernier, qui devait voyager, a laissé des directives derrière lui pour que la dame soit renvoyée avant son retour. Bineta Sarr qui était alitée pendant plusieurs jours à cause de son état de santé devait reprendre le jour où le Directeur général devait également revenir après son séjour en France. Le Drh, qui n’avait jusque-là pas fait ce qu’on lui demandait, a volontairement décidé de rester chez lui. Il a par contre demandé à son adjoint de remettre la lettre de licenciement à Bineta Sarr. Chose que Raphaël Nzalé a catégoriquement refusé. Il sera renvoyé pour ça», détaille le délégué.
Selon Mamadou Diène, porte-parole des travailleurs de l’Autoroute de l’avenir, leur directeur ne fait aucun effort pour motiver ses employés. En plus de ça, c’est de façon très indisciplinée qu’il se comporte. «Il ne respecte personne. Même ses proches collaborateurs, il ne les salue pas. Sur l’autoroute à péage, il y a 9 gares. Il n’a jamais posé les pieds sur l’une d’elles. Jamais. On parle d’accompagnement pour la coopérative d’habitait. C’est faux. La direction a prêté aux employés 1.300.000 avec un taux faible de 2%. Et c’était avec l’ancien directeur. Quand l’actuel Dg est venu et qu’on lui a présenté le projet et demandé un accompagnement, il nous a clairement fait savoir qu’il n’est pas là pour la charité. Tout ce que nous souhaitons, c’est l’équité, la justice et la considération», soutient-il
Et pourtant, d’après le délégué, les employés font toujours preuve de maturité et dépassement pour éviter ce genre de situation. Mais malheureusement, ils ne sont pas suivis par leur directeur. «On nous taxe d’être avec des activistes. Nous sommes très responsables. Dès le début, nous avons saisi Mody Guiro. Ce dernier nous a mis en rapport avec Innocence Ntap Ndiaye. Nous préférons le dialogue à tout autre chose. Mais vu que le directeur ne le veut, nous continuerons le bras de fer. Pendant trois jours, Innocence a tenté de le joindre. Mais il a catégoriquement refusé d’entrer en contact avec elle», laisse entendre Mamadou Diène.
Pour Jean Baptiste Bassène, également membre du syndicat des travailleurs de l’autoroute à péage, une plateforme revendicative avec plusieurs points est présentée à la direction. Et parmi les points, «le respect des engagements de la Direction générale avec la mise en place du nivellement des salaires et d’une grille salariale dans les plus brefs délais ; l’octroi d’une prime de risque à tout le personnel ; la cessation de la politique d’intimidation caractérisée par la distribution de demandes d’explication à tout va et des licenciements abusifs et arbitraires ; la réintégration sans condition de leur collègue Raphael Henry Nzalé ; l’annulation de la procédure de licenciement de leur collègue Bineta Sarr ; l’ouverture du capital social aux salariés des deux entités ; la mise en place d’une politique sociale digne de ce nom pour le personnel en vertu de la Responsabilité sociétale d’entreprise».
Khadidjatou DIAKHATE
C’est un groupe d’employés de l’Autoroute de l’avenir, mécontents de leur situation sociale et professionnelle, qui a fait face à la presse hier. Tout est parti du licenciement de deux de leurs collègues, Raphael Henry Nzalé et Bineta Sarr. Revenant sur les raisons des licenciements de leurs camarades, le porte-parole d’expliquer : «Bineta Sarr est technicienne de maintenance. Enceinte, elle a senti qu’elle est victime de harcèlement et de menace. Elle a ainsi saisi l’Inspection du travail. Mais malheureusement, il n’y a pas eu de conciliation, car elle a refusé le départ à l’amiable et les 6 mois de salaire proposés. On lui a remis un procès-verbal de non-conciliation pour qu’elle aille au tribunal. Et c’est ce Pv qui a tout déclenché. En effet, quand elle est revenue à l’entreprise, le directeur a ordonné au directeur des ressources humaines de renvoyer Bineta Sarr. Car, d’après lui, elle a terni l’image de la société. L’adjoint du Drh, Raphaël Nzalé, a fait comprendre à son supérieur qu’il n’était pas d’accord avec la procédure adoptée par le directeur, parce que le motif de licenciement était trop léger».
A en croire le porte-parole du jour, le Drh lui-même, à maintes reprises, a fait savoir aux employés qu’il n’était pas d’accord avec le Directeur général. «Ce dernier, qui devait voyager, a laissé des directives derrière lui pour que la dame soit renvoyée avant son retour. Bineta Sarr qui était alitée pendant plusieurs jours à cause de son état de santé devait reprendre le jour où le Directeur général devait également revenir après son séjour en France. Le Drh, qui n’avait jusque-là pas fait ce qu’on lui demandait, a volontairement décidé de rester chez lui. Il a par contre demandé à son adjoint de remettre la lettre de licenciement à Bineta Sarr. Chose que Raphaël Nzalé a catégoriquement refusé. Il sera renvoyé pour ça», détaille le délégué.
Selon Mamadou Diène, porte-parole des travailleurs de l’Autoroute de l’avenir, leur directeur ne fait aucun effort pour motiver ses employés. En plus de ça, c’est de façon très indisciplinée qu’il se comporte. «Il ne respecte personne. Même ses proches collaborateurs, il ne les salue pas. Sur l’autoroute à péage, il y a 9 gares. Il n’a jamais posé les pieds sur l’une d’elles. Jamais. On parle d’accompagnement pour la coopérative d’habitait. C’est faux. La direction a prêté aux employés 1.300.000 avec un taux faible de 2%. Et c’était avec l’ancien directeur. Quand l’actuel Dg est venu et qu’on lui a présenté le projet et demandé un accompagnement, il nous a clairement fait savoir qu’il n’est pas là pour la charité. Tout ce que nous souhaitons, c’est l’équité, la justice et la considération», soutient-il
Et pourtant, d’après le délégué, les employés font toujours preuve de maturité et dépassement pour éviter ce genre de situation. Mais malheureusement, ils ne sont pas suivis par leur directeur. «On nous taxe d’être avec des activistes. Nous sommes très responsables. Dès le début, nous avons saisi Mody Guiro. Ce dernier nous a mis en rapport avec Innocence Ntap Ndiaye. Nous préférons le dialogue à tout autre chose. Mais vu que le directeur ne le veut, nous continuerons le bras de fer. Pendant trois jours, Innocence a tenté de le joindre. Mais il a catégoriquement refusé d’entrer en contact avec elle», laisse entendre Mamadou Diène.
Pour Jean Baptiste Bassène, également membre du syndicat des travailleurs de l’autoroute à péage, une plateforme revendicative avec plusieurs points est présentée à la direction. Et parmi les points, «le respect des engagements de la Direction générale avec la mise en place du nivellement des salaires et d’une grille salariale dans les plus brefs délais ; l’octroi d’une prime de risque à tout le personnel ; la cessation de la politique d’intimidation caractérisée par la distribution de demandes d’explication à tout va et des licenciements abusifs et arbitraires ; la réintégration sans condition de leur collègue Raphael Henry Nzalé ; l’annulation de la procédure de licenciement de leur collègue Bineta Sarr ; l’ouverture du capital social aux salariés des deux entités ; la mise en place d’une politique sociale digne de ce nom pour le personnel en vertu de la Responsabilité sociétale d’entreprise».
Khadidjatou DIAKHATE