Les «expat» qui travaillent au Sénégal sont inquiets. La raison : la stigmatisation dont ils sont l’objet depuis l’apparition du coronavirus. Conséquence : le Département de la sécurité des Nations-Unies, l'UNDSS, a écrit une lettre destinée à tout le personnel du système et à leurs familles pour leur demander de faire attention. La lettre parle de nombreux incidents de stigmatisation intimidations et menaces verbales, suivies quelquefois d’actes violents contre les expatriés, qu’ils soient ou non employés par les Nations-Unies.
C’est un mail de haute portée qui a été envoyé au personnel des Nations-Unies qui sont au Sénégal. «Depuis le début de la crise des coronavirus au Sénégal, l'UNDSS a enregistré de nombreux incidents de stigmatisation contre les expatriés, qu’ils soient ou non employés par les Nations-Unies : intimidations et menaces verbales, suivies quelquefois d’actes violents. Malheureusement, certains de ces actes ont eu lieu en plein jour, parfois devant les gardes de sécurité qui n'ont pas réagi». Aussi, le Département de la sécurité des Nations-Unies invite le personnel et leurs familles à prendre quelques précautions qui pourraient leur sauver la vie : «éviter tout mouvement non essentiel», «être extrêmement vigilant lorsque vous marchez à pied, de jour ou de nuit», «éviter la confrontation physique avec l’agresseur (votre sécurité avant tout)», «éviter absolument de marcher seul», «verrouiller les portes et fermer les vitres du véhicule pendant la conduite», «Sécurisez vos résidences la nuit : verrouillage systématique des points d’entrée et mise sous alarme si vous en possédez une, à défaut sensibilisez vos gardiens» et «rapportez tout incident dont vous êtes victimes ou témoins à UNDSS. S’il y a suite violence, rapportez cet incident à la police ou la gendarmerie».
Nos sources renseignent que l’ensemble des bureaux de l’Onu qui se trouvent sur le territoire sénégalais appliquent le système du télétravail, hormis quelques-uns dont la présence est indispensable.
Samba Thiam
C’est un mail de haute portée qui a été envoyé au personnel des Nations-Unies qui sont au Sénégal. «Depuis le début de la crise des coronavirus au Sénégal, l'UNDSS a enregistré de nombreux incidents de stigmatisation contre les expatriés, qu’ils soient ou non employés par les Nations-Unies : intimidations et menaces verbales, suivies quelquefois d’actes violents. Malheureusement, certains de ces actes ont eu lieu en plein jour, parfois devant les gardes de sécurité qui n'ont pas réagi». Aussi, le Département de la sécurité des Nations-Unies invite le personnel et leurs familles à prendre quelques précautions qui pourraient leur sauver la vie : «éviter tout mouvement non essentiel», «être extrêmement vigilant lorsque vous marchez à pied, de jour ou de nuit», «éviter la confrontation physique avec l’agresseur (votre sécurité avant tout)», «éviter absolument de marcher seul», «verrouiller les portes et fermer les vitres du véhicule pendant la conduite», «Sécurisez vos résidences la nuit : verrouillage systématique des points d’entrée et mise sous alarme si vous en possédez une, à défaut sensibilisez vos gardiens» et «rapportez tout incident dont vous êtes victimes ou témoins à UNDSS. S’il y a suite violence, rapportez cet incident à la police ou la gendarmerie».
Nos sources renseignent que l’ensemble des bureaux de l’Onu qui se trouvent sur le territoire sénégalais appliquent le système du télétravail, hormis quelques-uns dont la présence est indispensable.
Samba Thiam