L’ordonnance du chef de l’Etat issue du dernier Conseil des ministres relative à l’application des mesures dérogatoires au licenciement et au chômage technique ravit la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). Joint au téléphone, Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la centrale dirigée par Mody Guiro, voudrait que cela se reflète dans le cadre de la réforme du Code du travail. Le syndicaliste a d’ailleurs rappelé à l’ordre les chefs d’entreprise véreux qui seraient tentés d’aller contre l’application de ces mesures édictées par le chef de l’Etat.
L’ordonnance prise par le chef de l’Etat et aménageant des mesures dérogatoires au licenciement et au chômage technique, lors du dernier Conseil des ministres, a été une occasion saisie par le secrétaire général adjoint de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) pour rappeler à l’ordre les employeurs qui profitent de la pandémie pour réduire leur personnel. Lamine Fall, qui a félicité et encouragé le chef de l’Etat, souligne que «l’ordonnance encadre mieux le chômage technique et nous permet de contrer certains employeurs véreux qui profitent de la situation pour verser les travailleurs dans la rue». D’ailleurs, le syndicaliste précise que «c’est la moyenne des trois derniers mois qui sera versée comme salaire minimum, alors que des employeurs voulaient tabler sur un chômage technique à 50% ou 60% du salaire de base. L’ordonnance vient de remettre tout en cause». Le syndicaliste rappelle aux chefs d’entreprise qu’ils sont tenus de se conformer à cette ordonnance. «Nous allons vérifier cela au sein des entreprises et nous opposer à ceux qui ne voudront pas s’y conformer», dit-il. Lamine Fall fait savoir aussi que la décision du chef de l’Etat vient de combler un manquement dans le Code du travail. Car, dit-il, «en matière de chômage technique dans notre pays, l’ordonnance l’a dit d’ailleurs, l’article 85 du Code du travail est à la limite muet là-dessus et n’encadre pas du tout les droits de l’employé». Raison pour laquelle l’adjoint de Mody Guiro estime que «l’ordonnance, au-delà du Covid-19, doit être maintenu par rapport au Code du travail». En clair, Lamine Fall soutient que l’ordonnance conforte les travailleurs dans leur souhait de réformer certains articles du Code du travail. «Le président de la République a lancé un signal fort et nous en tant que Cnts, nous voulions saluer le chef de l’Etat. Nous allons certainement faire une déclaration en ce sens dans les jours à venir», dit-il.
Pour finir, Lamine Fall révèle que «dans le secteur des industries alimentaires, il y a des travailleurs qui sont au chômage technique avec 50% du salaire de base. Nous avions dénoncé cette injustice, mais les employeurs ont persisté. Finalement, la décision du chef de l’Etat va nous ramener à la table des négociations pour mieux encadrer les droits des travailleurs».
Samba THIAM
L’ordonnance prise par le chef de l’Etat et aménageant des mesures dérogatoires au licenciement et au chômage technique, lors du dernier Conseil des ministres, a été une occasion saisie par le secrétaire général adjoint de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) pour rappeler à l’ordre les employeurs qui profitent de la pandémie pour réduire leur personnel. Lamine Fall, qui a félicité et encouragé le chef de l’Etat, souligne que «l’ordonnance encadre mieux le chômage technique et nous permet de contrer certains employeurs véreux qui profitent de la situation pour verser les travailleurs dans la rue». D’ailleurs, le syndicaliste précise que «c’est la moyenne des trois derniers mois qui sera versée comme salaire minimum, alors que des employeurs voulaient tabler sur un chômage technique à 50% ou 60% du salaire de base. L’ordonnance vient de remettre tout en cause». Le syndicaliste rappelle aux chefs d’entreprise qu’ils sont tenus de se conformer à cette ordonnance. «Nous allons vérifier cela au sein des entreprises et nous opposer à ceux qui ne voudront pas s’y conformer», dit-il. Lamine Fall fait savoir aussi que la décision du chef de l’Etat vient de combler un manquement dans le Code du travail. Car, dit-il, «en matière de chômage technique dans notre pays, l’ordonnance l’a dit d’ailleurs, l’article 85 du Code du travail est à la limite muet là-dessus et n’encadre pas du tout les droits de l’employé». Raison pour laquelle l’adjoint de Mody Guiro estime que «l’ordonnance, au-delà du Covid-19, doit être maintenu par rapport au Code du travail». En clair, Lamine Fall soutient que l’ordonnance conforte les travailleurs dans leur souhait de réformer certains articles du Code du travail. «Le président de la République a lancé un signal fort et nous en tant que Cnts, nous voulions saluer le chef de l’Etat. Nous allons certainement faire une déclaration en ce sens dans les jours à venir», dit-il.
Pour finir, Lamine Fall révèle que «dans le secteur des industries alimentaires, il y a des travailleurs qui sont au chômage technique avec 50% du salaire de base. Nous avions dénoncé cette injustice, mais les employeurs ont persisté. Finalement, la décision du chef de l’Etat va nous ramener à la table des négociations pour mieux encadrer les droits des travailleurs».
Samba THIAM