Pour avoir perpétré des vols au préjudice du groupe de presse E-média, Handicap International et Sonatel, Pape Ibrahima Dia a été condamné à 6 mois de prison ferme. Il comparaissait hier devant le juge des flagrants délits de Dakar où il a été aussi condamné à payer la somme de 7 millions à la Sonatel.
S'il a réussi ces précédents vols commis au préjudice de la Sonatel et Handicap International, Pape Ibrahima Dia ne s’en est pas sorti indemne lorsqu'il a cambriolé la structure E-média. Il a été traîné hier devant le juge des flagrants délits du Tribunal de grande instance de Dakar pour soustraction de deniers appartenant à l'Etat et condamné à 6 mois de prison ferme. Aussi, il doit payer à la Sonatel la somme de 7 millions à titre de dommages et intérêts. Pour les autres parties civiles dont Handicap international et le groupe E-media, le juge a réservé les intérêts civils. Ce quinquagénaire qui faisait l'objet de nombreuses plaintes pour vol depuis 2014, a été relaxé lors de sa première comparution pour vol d'ordinateurs au siège de l'Agence nationale des statistiques et de la démographie (Ansd). Pape Ibrahima Dia se faisant passer pour un agent commercial. Ainsi, il profitait des heures de pause des travailleurs pour commettre ses larcins. Concernant le siège de Handicap international, il s'y est rendu le 6 août 2018 vers 14h. Il a subtilisé deux ordinateurs, le porte-monnaie d'un employé contenant 100.000 F et une carte bancaire. A la Sonatel, il a volé 7 ordinateurs d'une valeur de 7,957 millions au niveau de leurs différentes agences. C’est à la structure E-média où il s'est rendu pour voler qu’il a été identifié par les caméras de surveillance. Confondu, il a reconnu avoir perpétré un vol dans ce groupe de presse, mais a nié les autres. «J'ai demandé après M. Guy et on m'a dit qu'il était en réunion. En descendant, j'ai vu deux bureaux ouverts. Malheureusement, j'ai eu un moment de faiblesse et j'ai débranché les ordinateurs», a avoué Pape Ibrahima Dia. A la barre, les représentants de Handicap International et de la Sonatel l'ont enfoncé. «Je l'ai reconnu lorsque les éléments de E-média l'ont conduit à la police. Nous avons pu l'identifier sur la vidéosurveillance le montrant à l'entrée et à la sortie», soutient le responsable de Handicap, qui poursuit : «sur Facebook, j'ai vu la vidéo où il a commis un vol dans une clinique, au préjudice d'une femme qui venait d'accoucher», précise-t-il. C’est aussi grâce à la vidéosurveillance que la Sonatel a su que c’était lui le voleur. Le responsable de Sonatel a dit au juge que Pape Ibrahima Dia a été identifié par une vidéosurveillance. Confondu, le prévenu a finalement reconnu tous les vols qui lui sont imputés. Et au regard de cela, le procureur a requis 2 ans de prison ferme à son l'encontre. Pape Ibrahima Dia a finalement été condamné à 6 mois ferme.
Fatou D. DIONE
S'il a réussi ces précédents vols commis au préjudice de la Sonatel et Handicap International, Pape Ibrahima Dia ne s’en est pas sorti indemne lorsqu'il a cambriolé la structure E-média. Il a été traîné hier devant le juge des flagrants délits du Tribunal de grande instance de Dakar pour soustraction de deniers appartenant à l'Etat et condamné à 6 mois de prison ferme. Aussi, il doit payer à la Sonatel la somme de 7 millions à titre de dommages et intérêts. Pour les autres parties civiles dont Handicap international et le groupe E-media, le juge a réservé les intérêts civils. Ce quinquagénaire qui faisait l'objet de nombreuses plaintes pour vol depuis 2014, a été relaxé lors de sa première comparution pour vol d'ordinateurs au siège de l'Agence nationale des statistiques et de la démographie (Ansd). Pape Ibrahima Dia se faisant passer pour un agent commercial. Ainsi, il profitait des heures de pause des travailleurs pour commettre ses larcins. Concernant le siège de Handicap international, il s'y est rendu le 6 août 2018 vers 14h. Il a subtilisé deux ordinateurs, le porte-monnaie d'un employé contenant 100.000 F et une carte bancaire. A la Sonatel, il a volé 7 ordinateurs d'une valeur de 7,957 millions au niveau de leurs différentes agences. C’est à la structure E-média où il s'est rendu pour voler qu’il a été identifié par les caméras de surveillance. Confondu, il a reconnu avoir perpétré un vol dans ce groupe de presse, mais a nié les autres. «J'ai demandé après M. Guy et on m'a dit qu'il était en réunion. En descendant, j'ai vu deux bureaux ouverts. Malheureusement, j'ai eu un moment de faiblesse et j'ai débranché les ordinateurs», a avoué Pape Ibrahima Dia. A la barre, les représentants de Handicap International et de la Sonatel l'ont enfoncé. «Je l'ai reconnu lorsque les éléments de E-média l'ont conduit à la police. Nous avons pu l'identifier sur la vidéosurveillance le montrant à l'entrée et à la sortie», soutient le responsable de Handicap, qui poursuit : «sur Facebook, j'ai vu la vidéo où il a commis un vol dans une clinique, au préjudice d'une femme qui venait d'accoucher», précise-t-il. C’est aussi grâce à la vidéosurveillance que la Sonatel a su que c’était lui le voleur. Le responsable de Sonatel a dit au juge que Pape Ibrahima Dia a été identifié par une vidéosurveillance. Confondu, le prévenu a finalement reconnu tous les vols qui lui sont imputés. Et au regard de cela, le procureur a requis 2 ans de prison ferme à son l'encontre. Pape Ibrahima Dia a finalement été condamné à 6 mois ferme.
Fatou D. DIONE