Le ministre de l’Environnement pour sa part révèle que des équipes d’investigation se sont déplacées, accompagnées des pêcheurs au niveau des endroits supposés être à l’origine des dermatoses, qui se trouvent à 8 km de Ngaparou. «Les équipes de la Direction de l’environnement sont parties sur les lieux accompagnés des pêcheurs mais aussi des techniciens d’un laboratoire privé pour effectuer 10 prélèvements dont 2 concernant les poissons, 4 concernant l’eau de mer et 4 autres pour les algues», renseigne Abdou Karim Sall. «Suite aux analyses effectuées par le laboratoire, les résultats nous révèlent qu’il n’y a aucune infection chimique ou toxique sur l’eau qui pourrait justifier l’apparition de cette maladie. Il en est de même pour les poissons». Poursuivant, le ministre de l’Environnement assure qu’il reste par contre l’analyse effectuée sur les algues. «Il y avait des soupçons sur le fait que la maladie pourrait être d’origine algale. Malheureusement, le laboratoire en question n’était pas suffisamment outillé pour effectuer ces types d’analyses et nous nous sommes tournés vers le centre antipoison avec d’autres prélèvements effectuées le dimanche», dit-il. Abdou Karim Sall assure qu’aucune piste ne sera négligée. «En plus des algues, nous n’écarterons pas non plus le carburant et les filets, qui peuvent tous les deux être à l’origine de la dermatose».
«Nous pensons que les petits mulets trouvés morts dans le marigot de Mbao y ont été déportés»
A ceux qui se demandent si les dermatoses des pêcheurs n’ont pas de lien avec la découverte de nombreux petits poissons morts dans le marigot de Mbao, le ministre de l’Environnement tient à les rassurer. A l’en croire, les nombreux petits mulets morts ont été découverts au niveau du marigot de Mbao et les analyses effectués révèlent deux constats : il y a beaucoup de branchements clandestins au niveau du marigot de Mbao, donc l’eau est souillée et la deuxième chose, c’est que la plupart des observateurs avertis pensent qu'il n’est pas normal de trouver des mulets qui sont des espèces pélagiques dans le marigot. «Nous pensons qu’ils ont été déportés et déposés là-bas. Les espèces pélagiques vivent dans les eaux salées ; alors cette forte présence de ces mulets morts au marigot de Mbao nous pousse à penser qu’ils y étaient déposés», conclut le ministre de l’Environnement.
Ndeye Khady Diouf
«Nous pensons que les petits mulets trouvés morts dans le marigot de Mbao y ont été déportés»
A ceux qui se demandent si les dermatoses des pêcheurs n’ont pas de lien avec la découverte de nombreux petits poissons morts dans le marigot de Mbao, le ministre de l’Environnement tient à les rassurer. A l’en croire, les nombreux petits mulets morts ont été découverts au niveau du marigot de Mbao et les analyses effectués révèlent deux constats : il y a beaucoup de branchements clandestins au niveau du marigot de Mbao, donc l’eau est souillée et la deuxième chose, c’est que la plupart des observateurs avertis pensent qu'il n’est pas normal de trouver des mulets qui sont des espèces pélagiques dans le marigot. «Nous pensons qu’ils ont été déportés et déposés là-bas. Les espèces pélagiques vivent dans les eaux salées ; alors cette forte présence de ces mulets morts au marigot de Mbao nous pousse à penser qu’ils y étaient déposés», conclut le ministre de l’Environnement.
Ndeye Khady Diouf