C’est parti et bien parti, mais sans éclat, pour les Lions du Sénégal. Face à la Tanzanie qui revient après 39 ans d’absence, la première nation africaine au classement de la Fifa, un des favoris de la compétition, a gagné sans trop forcer son talent, sinon sans en faire trop étalage en l’absence de sa star Sadio Mané, suspendu. Si le jeune Krepin Diatta a lui joué comme un grand, marquant un magnifique but et désigné homme du match, la remarque qui crève les yeux, c’est le nombre d’occasions vendangées par les Lions, à travers leur attaquant Mbaye Niang qui, sans nul doute, n’a jamais raté autant dans un match du Sénégal. Il faut tout de même reconnaitre que démarrer une compétition n’est jamais aisée, surtout cette 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations, très particulière avec ses 24 équipes. Pour dire que ceux qui pensaient que les matchs seraient insipides, dévalués par ce nombre important de nations supposées trop faibles, ont vite déchanté. A preuve, la belle victoire de l’Ouganda sur la grande République démocratique du Congo. Mais aussi la farouche résistance des Warriors du Zimbabwe qui n’ont perdu que par la plus petite des marques face au pays hôte, l’Égypte, et sa superstar Mo Salah resté muet. Également, les Namibiens ont fait échec à ces autres Lions, de l’Atlas marocain, qui n’ont gagné que sur un but contre son camp. Et si les Super Eagles nigérians n’ont mis un but aux Burundais qu’à la 77e, le Syli National de Guinée n’a pu se défaire du Barea malgache, teigneux accrocheur et parfois dominateur.. En tout cas, réponse du berger à la bergère, l’Algérie s’est finalement défait du Kenya sur le même score qu’entre Lions et Taïfa Stars (2-0). Aussi, leur confrontation de jeudi prochain sera à coup sûr très tactique. Finalement, cette Can nous sert des surprises dès son entame et nous en réserve certainement d’autres avant la fin de ces matchs de groupes.
Mansour CAN
Mansour CAN