En dépit des résultats encourageants enregistrés dans la lutte contre le Covid-19, le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, est persuadé que «la guerre est bien loin d’être terminée». De son côté, le professeur Amsatou Sow Sidibé a invité l’Etat à réadapter ses politiques de développement, notamment en ce qui concerne la production de médicaments. Même son de cloche chez Innocence Ntap Ndiaye, qui a porté le combat de faire reprendre la fabrication de la chloroquine par l’industrie Médis qui a baissé rideau.
Dans le cadre des consultations entamées par le président de la République pour mobiliser les hommes politiques et toutes les forces vives de la Nation dans la lutte contre le coronavirus, c’est le médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, qui a été reçu en premier, hier, par le chef de l’Etat. Devant les résultats enregistrés face à cette crise sanitaire qui secoue le monde, l’ancien ministre des Affaires étrangères fait remarquer que la guerre est loin d’être terminée. «Nous avons des résultats encourageants, mais la guerre n’est pas terminée. Elle est bien loin d’être terminée, très loin d’être terminée», indique Me Alioune Badara Cissé. «Aujourd’hui, il incombe à chacun de nous de se ceindre les reins et de se retrousser les manches. C’est agréable de se serrer la main, mais lorsqu’il y a cette méchante bestiole qui rode aux alentours, sachons préserver nos cinq petits doigts», préconise le médiateur de la République.
Pr Amsatou Sow Sidibé : «Il nous faut produire des médicaments»
A la suite de l’ancien ministre des Affaires étrangères, le professeur Amsatou Sow Sidibé, présidente du parti Car/Leneen, a été reçue à son tour par le chef de l’Etat. Au terme de cette entrevue, le Pr Sidibé a révélé que cette crise sanitaire devrait permettre à notre pays de réadapter ses politiques de développement. A l’en croire, la politique endogène locale doit être promue afin de produire localement et ne pas être dépendant des autres pays. Dans cette dynamique prônée, le secteur sanitaire n’est pas en reste. «Dans le domaine sanitaire, il est extrêmement important que les entreprises pharmaceutiques soient promues ; il nous faut produire des médicaments. Nous ne pouvons pas dépendre éternellement de l’étranger pour avoir des médicaments ; sauf exception», propose Amsatou Sow Sidibé qui estime que l’Etat devrait soutenir nos entreprises pour le développement local.
Innocence Ntap Ndiaye pour la reprise de la production de chloroquine à Médis
Le Haut conseil du dialogue social dirigé par Innocence Ntap Ndiaye a été aussi reçu par le Président Macky Sall. Ainsi, à l’image du professeur Amsatou Sow Sidibé qui a invité à promouvoir les entreprises pharmaceutiques, Mme Ndiaye a plaidé pour le sort de Médis Sénégal, la seule industrie pharmaceutique qui s’active dans la fabrication de chloroquine. En effet, avec les effets du coronavirus, plus de 300 travailleurs (117 permanents et 200 journaliers et temporaires) de cette entreprise sont en chômage technique depuis deux mois. «Nous devons voir comment accompagner cette entreprise pour que le chômage technique, qui est déjà en cours, puisse vraiment être levé et que la production puisse reprendre», indique Innocence Ntap Ndiaye, qui rappelle que Médis Sénégal est la seule entreprise qui fabrique de la chloroquine. Un médicament qui, d’après certains hommes de l’art, pourrait être un remède contre le coronavirus. Elle est également revenue sur les travailleurs du secteur informel qui risquent de subir les contrecoups de cette pandémie. Pour elle en effet, le coronavirus est un tsunami économique, social et politique.
Cheikh A. M. Zain : «nous avons la sécurité, qu’Il (Dieu) nous rende la santé»
En cette période de mobilisation nationale, la communauté sénégalaise d’origine libanaise dirigée par Cheikh Abdel Monem Zain a été également reçue par le Président Macky Sall. «Je me félicite personnellement que le Président ait été très prompt à donner des instructions dès les premières heures de cette crise sanitaire», indique Zain qui indique que cette démarche est conforme aux recommandations de l’Islam. A l’en croire, toute personne qui passe outre ces instructions sera tenue pour responsable de ce qui adviendra à sa communauté. En se fondant sur les enseignements coraniques, il poursuit pour rappeler que la santé et la sécurité sont deux bienfaits qui sont généralement ignorés. «Je suis au Sénégal depuis 51 ans et j’ai toujours senti ces deux bienfaits. Je prie le Tout-Puissant de faire revenir ces deux bienfaits au Sénégal. C’est vrai que nous avons la sécurité, mais qu’Il nous rende aussi la santé», implore Cheikh Abdel Zain.
Moussa CISS
Dans le cadre des consultations entamées par le président de la République pour mobiliser les hommes politiques et toutes les forces vives de la Nation dans la lutte contre le coronavirus, c’est le médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, qui a été reçu en premier, hier, par le chef de l’Etat. Devant les résultats enregistrés face à cette crise sanitaire qui secoue le monde, l’ancien ministre des Affaires étrangères fait remarquer que la guerre est loin d’être terminée. «Nous avons des résultats encourageants, mais la guerre n’est pas terminée. Elle est bien loin d’être terminée, très loin d’être terminée», indique Me Alioune Badara Cissé. «Aujourd’hui, il incombe à chacun de nous de se ceindre les reins et de se retrousser les manches. C’est agréable de se serrer la main, mais lorsqu’il y a cette méchante bestiole qui rode aux alentours, sachons préserver nos cinq petits doigts», préconise le médiateur de la République.
Pr Amsatou Sow Sidibé : «Il nous faut produire des médicaments»
A la suite de l’ancien ministre des Affaires étrangères, le professeur Amsatou Sow Sidibé, présidente du parti Car/Leneen, a été reçue à son tour par le chef de l’Etat. Au terme de cette entrevue, le Pr Sidibé a révélé que cette crise sanitaire devrait permettre à notre pays de réadapter ses politiques de développement. A l’en croire, la politique endogène locale doit être promue afin de produire localement et ne pas être dépendant des autres pays. Dans cette dynamique prônée, le secteur sanitaire n’est pas en reste. «Dans le domaine sanitaire, il est extrêmement important que les entreprises pharmaceutiques soient promues ; il nous faut produire des médicaments. Nous ne pouvons pas dépendre éternellement de l’étranger pour avoir des médicaments ; sauf exception», propose Amsatou Sow Sidibé qui estime que l’Etat devrait soutenir nos entreprises pour le développement local.
Innocence Ntap Ndiaye pour la reprise de la production de chloroquine à Médis
Le Haut conseil du dialogue social dirigé par Innocence Ntap Ndiaye a été aussi reçu par le Président Macky Sall. Ainsi, à l’image du professeur Amsatou Sow Sidibé qui a invité à promouvoir les entreprises pharmaceutiques, Mme Ndiaye a plaidé pour le sort de Médis Sénégal, la seule industrie pharmaceutique qui s’active dans la fabrication de chloroquine. En effet, avec les effets du coronavirus, plus de 300 travailleurs (117 permanents et 200 journaliers et temporaires) de cette entreprise sont en chômage technique depuis deux mois. «Nous devons voir comment accompagner cette entreprise pour que le chômage technique, qui est déjà en cours, puisse vraiment être levé et que la production puisse reprendre», indique Innocence Ntap Ndiaye, qui rappelle que Médis Sénégal est la seule entreprise qui fabrique de la chloroquine. Un médicament qui, d’après certains hommes de l’art, pourrait être un remède contre le coronavirus. Elle est également revenue sur les travailleurs du secteur informel qui risquent de subir les contrecoups de cette pandémie. Pour elle en effet, le coronavirus est un tsunami économique, social et politique.
Cheikh A. M. Zain : «nous avons la sécurité, qu’Il (Dieu) nous rende la santé»
En cette période de mobilisation nationale, la communauté sénégalaise d’origine libanaise dirigée par Cheikh Abdel Monem Zain a été également reçue par le Président Macky Sall. «Je me félicite personnellement que le Président ait été très prompt à donner des instructions dès les premières heures de cette crise sanitaire», indique Zain qui indique que cette démarche est conforme aux recommandations de l’Islam. A l’en croire, toute personne qui passe outre ces instructions sera tenue pour responsable de ce qui adviendra à sa communauté. En se fondant sur les enseignements coraniques, il poursuit pour rappeler que la santé et la sécurité sont deux bienfaits qui sont généralement ignorés. «Je suis au Sénégal depuis 51 ans et j’ai toujours senti ces deux bienfaits. Je prie le Tout-Puissant de faire revenir ces deux bienfaits au Sénégal. C’est vrai que nous avons la sécurité, mais qu’Il nous rende aussi la santé», implore Cheikh Abdel Zain.
Moussa CISS