La 125ème édition du grand Magal de Touba a été célébrée ce mardi 6 octobre, dans un contexte marqué par l’épidémie à coronavirus qui sévit au Sénégal depuis mars dernier, entrainant donc des changements dans le plan d’organisation dudit évènement. C’est ainsi qu'une Unité d’alerte et de prévention épidémiologique (Uape) avait été mise en place par le Khalife général des Mourides. Deux jours après la tenue de ce grand événement religieux, les membres de ladite unité livrent un pré-rapport qui décline un bon déroulement du Magal, avec 1 seul cas déclaré positif de Covid-19.
L’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique mise en place cette année, dans le cadre de la célébration du grand Magal de Touba dans ce contexte marqué par le coronavirus, est satisfaite de l’engagement des autorités religieuses, du comité d’organisation du Magal et des pèlerins dans la lutte contre l’épidémie. C’est en étroite collaboration avec ledit comité que l’Uape s’est donné comme principale mission : l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies pouvant contribuer à la riposte aux épidémies en général et au Covid-19 en particulier. A en croire l’équipe pilotée par le professeur Lamine Guèye, sous la supervision de Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le plan était articulé autour de quatre points à savoir : la réduction du risque de contamination au Covid dans les lieux saints (mosquées, mausolées), l’identification et l’orientation des personnes Covid suspectes, la rupture des barrières de résistance face aux bons comportements, la contribution à la continuité des autres prestations de santé, l’assistance aux populations des quartiers périphériques, mais aussi la protection des chefs religieux, point de convergence des pèlerins et les séances de prières généralisées pour endiguer le Covid-19 et les autres fléaux.
Affichant son satisfecit, l’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique fait savoir que «dans la mise en œuvre, il a été remarqué que l’accès à tous les lieux saints était assujetti au respect strict du port de masque, de la distanciation physique avec le marquage au sol et quelquefois de la désinfection dans les cabines préposées avec du gel hydro-alcoolique pour les mains ou parfois le lavage des mains». Poursuivant, il affirme dans son pré-rapport qu’il a conjugué ses efforts avec le Dahira Moukhadimatoul Khidma, pour contrôler les flux de personnes et s’assurer de l’observance des gestes barrières. «La quasi-totalité des résidences de dignitaires mourides faisaient appliquer les dispositions idoines pour le respect des règles d’hygiène et de gestes barrières avec le soutien des chambellans», écrit-elle.
«Le ndigël du Khalife général Serigne Mountakha a facilité le travail»
Et sur le plan de la rupture des barrières de résistance, l’équipe du professeur Lamine Guèye reconnaît que le «ndigël» du Khalife général Serigne Mountakha a facilité le travail des acteurs de sensibilisation. Il en est de même pour l’intervention des réseaux communautaires qui a favorisé une sensibilisation de masse et une communication pour un changement des comportements dans le contexte de Covid. «Des kits composés de masques et de solutions désinfectantes, des flyers et autres supports de sensibilisation rappelant l’exemple et le bon comportement des chefs religieux mourides ont été offerts gracieusement aux pèlerins et aux populations surtout des zones périphériques. Des émissions radiophoniques et télévisuelles ont été organisées en plus des causeries en milieu communautaire», souligne l’Uape.
«Mise en place de 180 points de prestations de santé pour la seule aire géographique de Touba»
L’Uape, renforçant la région médicale en ressources humaines, a contribué à la mise en place des points de prestations de santé, dont 180 pour la seule aire géographique de Touba. Ce qui a aidé à la prise en charge des autres affections transmissibles et non transmissibles, des traumatismes et autres problèmes de santé avec plus d’une quarantaine d’interventions chirurgicales réalisées par des spécialistes, renseigne-t-elle. Ces points de prestations de santé ont également concouru à l’identification et à l’orientation des personnes Covid suspectes, même si quelques rares cas de refus pour prélèvement ont été signalés et documentés pour assurer le traçage et éventuellement le suivi. «Le Magal s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes de sécurité et de santé, en dépit du contexte de Covid, avec un seul cas déclaré positif par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale lors de la levée des dispositifs de surveillance et de prise en charge, le 7 octobre à 10 heures», a fait savoir l’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique.
Ndèye Khady DIOUF
L’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique mise en place cette année, dans le cadre de la célébration du grand Magal de Touba dans ce contexte marqué par le coronavirus, est satisfaite de l’engagement des autorités religieuses, du comité d’organisation du Magal et des pèlerins dans la lutte contre l’épidémie. C’est en étroite collaboration avec ledit comité que l’Uape s’est donné comme principale mission : l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies pouvant contribuer à la riposte aux épidémies en général et au Covid-19 en particulier. A en croire l’équipe pilotée par le professeur Lamine Guèye, sous la supervision de Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le plan était articulé autour de quatre points à savoir : la réduction du risque de contamination au Covid dans les lieux saints (mosquées, mausolées), l’identification et l’orientation des personnes Covid suspectes, la rupture des barrières de résistance face aux bons comportements, la contribution à la continuité des autres prestations de santé, l’assistance aux populations des quartiers périphériques, mais aussi la protection des chefs religieux, point de convergence des pèlerins et les séances de prières généralisées pour endiguer le Covid-19 et les autres fléaux.
Affichant son satisfecit, l’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique fait savoir que «dans la mise en œuvre, il a été remarqué que l’accès à tous les lieux saints était assujetti au respect strict du port de masque, de la distanciation physique avec le marquage au sol et quelquefois de la désinfection dans les cabines préposées avec du gel hydro-alcoolique pour les mains ou parfois le lavage des mains». Poursuivant, il affirme dans son pré-rapport qu’il a conjugué ses efforts avec le Dahira Moukhadimatoul Khidma, pour contrôler les flux de personnes et s’assurer de l’observance des gestes barrières. «La quasi-totalité des résidences de dignitaires mourides faisaient appliquer les dispositions idoines pour le respect des règles d’hygiène et de gestes barrières avec le soutien des chambellans», écrit-elle.
«Le ndigël du Khalife général Serigne Mountakha a facilité le travail»
Et sur le plan de la rupture des barrières de résistance, l’équipe du professeur Lamine Guèye reconnaît que le «ndigël» du Khalife général Serigne Mountakha a facilité le travail des acteurs de sensibilisation. Il en est de même pour l’intervention des réseaux communautaires qui a favorisé une sensibilisation de masse et une communication pour un changement des comportements dans le contexte de Covid. «Des kits composés de masques et de solutions désinfectantes, des flyers et autres supports de sensibilisation rappelant l’exemple et le bon comportement des chefs religieux mourides ont été offerts gracieusement aux pèlerins et aux populations surtout des zones périphériques. Des émissions radiophoniques et télévisuelles ont été organisées en plus des causeries en milieu communautaire», souligne l’Uape.
«Mise en place de 180 points de prestations de santé pour la seule aire géographique de Touba»
L’Uape, renforçant la région médicale en ressources humaines, a contribué à la mise en place des points de prestations de santé, dont 180 pour la seule aire géographique de Touba. Ce qui a aidé à la prise en charge des autres affections transmissibles et non transmissibles, des traumatismes et autres problèmes de santé avec plus d’une quarantaine d’interventions chirurgicales réalisées par des spécialistes, renseigne-t-elle. Ces points de prestations de santé ont également concouru à l’identification et à l’orientation des personnes Covid suspectes, même si quelques rares cas de refus pour prélèvement ont été signalés et documentés pour assurer le traçage et éventuellement le suivi. «Le Magal s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes de sécurité et de santé, en dépit du contexte de Covid, avec un seul cas déclaré positif par les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale lors de la levée des dispositifs de surveillance et de prise en charge, le 7 octobre à 10 heures», a fait savoir l’Unité d’alerte et de prévention épidémiologique.
Ndèye Khady DIOUF