Le père de Amar Mafatim Mbaye est décidé à porter le combat pour faire la lumière sur la mort de son fils. En effet, à la suite de l’inhumation du pétrisseur, «tué» vendredi dernier, lors d’une altercation entre conducteurs de moto Jakarta et éléments de la police des Parcelles-Assainies, il a annoncé deux plaintes contre X devant le procureur et devant la gendarmerie. A l’en croire, l’on peut se laver à grande eau, mais la vérité finira toujours par éclater. Fait-il allusion au policier pointé du doigt ?
Amar Mafatim Mbaye a été inhumé hier au cimetière Madocky, après la levée du corps à l’hôpital régional Amadou Sakhir Diéguène de Thiès, en présence des parents, amis, mais aussi des conducteurs de moto Jakarta fortement mobilisés à cette occasion. C’est cette marée humaine qui l’a accompagné à sa dernière demeure, dans la tristesse et la consternation. A la suite de l’enterrement, le père du défunt n’a pas manqué de louer les qualités humaines de son fils. Vivant à Dakar, le dernier entretien téléphonique qu’il a eu avec son fils remonte à la veille de la fête de Tabaski. C’est pourquoi, lorsqu’il a été informé du drame, il ne pouvait l’admettre. Poursuivant, il retient de son fils qu’il fut un homme dévoué, qui a toujours été au chevet de sa famille, de son épouse et de ses enfants.
L’autopsie parle de «traumatisme cervico-facial avec fractures multiples et hémorragie interne et externe en abondance»
L’occasion faisant le larron, le père du défunt a aussi commenté les conclusions de l’autopsie effectuée par le médecin légiste Abdou Magib Gaye de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Et, c’est pour manifester sa «satisfaction» après avoir parcouru le document du toubib qui fait état de «traumatisme cervico-facial avec fractures multiples et hémorragie interne et externe en abondance». Cependant, il n’a pas voulu s’épancher outre mesure, étant donné, dit-il, que l’enquête est encore pendante. Ainsi, interpellé sur les raisons qui ont conduit à la mort de son fils, Mafatim Mbaye révèle qu’il ne saurait infirmer ou confirmer la thèse de l’accident avancée par certains. Poursuivant, il révèle que le procureur de Thiès s’est autosaisi de cette affaire pour faire la lumière.
Le père annonce deux plaintes contre X
Pour autant, il a décidé d’introduire deux plaintes contre X avec constitution de partie civile, auprès du procureur et devant la gendarmerie. Par ailleurs, même si différentes versions ont été jusqu’ici avancées sur la mort de son fils, plusieurs de ces thèses se sont effritées comme un château de sable sous les vagues. En tout état de cause, le père du défunt s’est fait une religion sur les circonstances du décès de Amar Mafatim. «Chacun peut se laver à grande eau, mais la vérité finira par éclater. Et nous ne ménagerons aucun effort pour que la vérité puisse jaillir dans cette affaire», martèle le père de famille attristé. Mieux, il révèle que ces pratiques sont récurrents dans la cité du Rail. Pas moins de cinq cas ont été rangés aux oubliettes. Il s’agit, entre autres, d’un homme qui a succombé suite à une course-poursuite avec les forces de l’ordre et un autre enfermé dans la malle d’un véhicule. Autant de cas où l’enquête n’a abouti à rien. «Il faut que ça cesse», sérine le vieil homme.
Les jakartamen ont voulu s’attaquer au poste de police des Parcelles-Assainies
A la suite de l’enterrement du pétrisseur, les conducteurs de moto Jakarta, qui considèrent le défunt comme un des leurs, ont encore manifesté pour extérioriser leur colère, en voulant s’attaquer au poste de police des Parcelles-Assainies. En effet, ils accusent le chef de la brigade de recherches d’être le présumé meurtrier de leur collègue. Seulement, avec l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé à la devanture de ladite police, les manifestants ont été repoussés à coups de grenades lacrymogènes.
Moussa CISS
Amar Mafatim Mbaye a été inhumé hier au cimetière Madocky, après la levée du corps à l’hôpital régional Amadou Sakhir Diéguène de Thiès, en présence des parents, amis, mais aussi des conducteurs de moto Jakarta fortement mobilisés à cette occasion. C’est cette marée humaine qui l’a accompagné à sa dernière demeure, dans la tristesse et la consternation. A la suite de l’enterrement, le père du défunt n’a pas manqué de louer les qualités humaines de son fils. Vivant à Dakar, le dernier entretien téléphonique qu’il a eu avec son fils remonte à la veille de la fête de Tabaski. C’est pourquoi, lorsqu’il a été informé du drame, il ne pouvait l’admettre. Poursuivant, il retient de son fils qu’il fut un homme dévoué, qui a toujours été au chevet de sa famille, de son épouse et de ses enfants.
L’autopsie parle de «traumatisme cervico-facial avec fractures multiples et hémorragie interne et externe en abondance»
L’occasion faisant le larron, le père du défunt a aussi commenté les conclusions de l’autopsie effectuée par le médecin légiste Abdou Magib Gaye de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Et, c’est pour manifester sa «satisfaction» après avoir parcouru le document du toubib qui fait état de «traumatisme cervico-facial avec fractures multiples et hémorragie interne et externe en abondance». Cependant, il n’a pas voulu s’épancher outre mesure, étant donné, dit-il, que l’enquête est encore pendante. Ainsi, interpellé sur les raisons qui ont conduit à la mort de son fils, Mafatim Mbaye révèle qu’il ne saurait infirmer ou confirmer la thèse de l’accident avancée par certains. Poursuivant, il révèle que le procureur de Thiès s’est autosaisi de cette affaire pour faire la lumière.
Le père annonce deux plaintes contre X
Pour autant, il a décidé d’introduire deux plaintes contre X avec constitution de partie civile, auprès du procureur et devant la gendarmerie. Par ailleurs, même si différentes versions ont été jusqu’ici avancées sur la mort de son fils, plusieurs de ces thèses se sont effritées comme un château de sable sous les vagues. En tout état de cause, le père du défunt s’est fait une religion sur les circonstances du décès de Amar Mafatim. «Chacun peut se laver à grande eau, mais la vérité finira par éclater. Et nous ne ménagerons aucun effort pour que la vérité puisse jaillir dans cette affaire», martèle le père de famille attristé. Mieux, il révèle que ces pratiques sont récurrents dans la cité du Rail. Pas moins de cinq cas ont été rangés aux oubliettes. Il s’agit, entre autres, d’un homme qui a succombé suite à une course-poursuite avec les forces de l’ordre et un autre enfermé dans la malle d’un véhicule. Autant de cas où l’enquête n’a abouti à rien. «Il faut que ça cesse», sérine le vieil homme.
Les jakartamen ont voulu s’attaquer au poste de police des Parcelles-Assainies
A la suite de l’enterrement du pétrisseur, les conducteurs de moto Jakarta, qui considèrent le défunt comme un des leurs, ont encore manifesté pour extérioriser leur colère, en voulant s’attaquer au poste de police des Parcelles-Assainies. En effet, ils accusent le chef de la brigade de recherches d’être le présumé meurtrier de leur collègue. Seulement, avec l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé à la devanture de ladite police, les manifestants ont été repoussés à coups de grenades lacrymogènes.
Moussa CISS