Quelques jours après le point de presse des populations du village de Djicomol, situé dans la commune de Mlomp, département d’Oussouye, pour disent-ils «dénoncer un certain nombre de faits comme l’arrestation de quatre des leurs et qui ont fait huit mois en prison, la justice de deux poids deux mesures dans le litige foncier qui les oppose avec les villageois d’Oussouye», ils ont initié une marche, ce jeudi, du village à la sous-préfecture de Loudia Ouolof, sous une forte pluie qui s’est abattue dans le Kassa. Dans leur mémorandum remis à l’autorité locale, ces populations ont exigé la libération sans conditions des leurs et l’implication du président de la République. Avant que le pire ne se produise, ils mettent en garde les autorités.
«Nous avons interpellé le président de la République lors du point de presse, jusqu’à présent, ils sont en train de faire la sourde oreille. Nous ne savons pas s’ils veulent attendre qu’il y ait mort d’homme pour réagir, mais nous constatons qu’ils n’ont pas réagi depuis lors. Nous exigeons qu’ils réagissent parce qu’Oussouye est en train de faire de l’impérialisme sur nos terres. Les gens de Loudia n’ont plus où cultiver. Leurs terres ont été reprises par les gens d’Oussouye, ce que nous n’accepterons pas, parce que Loudia fait partie de Mlomp. Nous allons porter le combat jusqu’au bout», déclare Honoré Manga, porte-parole des villageois Poursuivant, il a dénoncé la manière dont leur frères ont été arrêtés à Loudia Ouolof. «Certains de nos frères ont été arrêtés ici à Loudia Ouolof de manière arbitraire par le commandement territorial ; et sans être entendus, ils ont été directement envoyés en prison. Depuis huit mois, ils sont à la citadelle du silence. Cette marche, c’était pour demander au sous-préfet qui était là quand on arrêtait nos frères une libération immédiate de ces otages». La réponse de l’autorité locale sur cette question ne s’est pas fait attendre. Abdoulaye Ndiaye, sous-préfet de Loudia Ouolof, montre son incompétence et déclare : «je vous ai bien écoutés. Je vous ai bien entendus. Je vous ai bien compris. Pour les questions pendantes devant la justice, il me sera difficile d’y apporter une réponse hic et nunc» leur fait-il comprendre. Du coup, ils interpellent les autorités compétentes sur la question. «Nous demandons aux autorités que notre justice doit être une justice libre, elle doit être juste». Pour justifier ces propos, Honoré Manga souligne un constat qu’ils ont fait. «Malheureusement, le constat que nous avons fait, c’est qu’elle n’est pas libre, surtout dans le département d’Oussouye. Nous avons constaté qu’il y a deux poids deux mesures dans la justice. Arrêter nos frères et laisser libre ceux d’Oussouye, parce qu’il y a une main invisible qui est là, qui s’oppose à ce qu’on arrête les fauteurs qui sont à Oussouye, nous ne l’accepterons jamais. Nous demandons la libération immédiate de ces quatre otages de l’administration d’Oussouye, en prison depuis huit mois sans jugement. Nous avons porté plainte, citant nommément des noms et des rapports d’huissier comme preuve et des photos de leurs forfaits», conclut-il, sous une forte pluie qui s’est abattue durant tout le trajet de la marche.
Baye Modou SARR
«Nous avons interpellé le président de la République lors du point de presse, jusqu’à présent, ils sont en train de faire la sourde oreille. Nous ne savons pas s’ils veulent attendre qu’il y ait mort d’homme pour réagir, mais nous constatons qu’ils n’ont pas réagi depuis lors. Nous exigeons qu’ils réagissent parce qu’Oussouye est en train de faire de l’impérialisme sur nos terres. Les gens de Loudia n’ont plus où cultiver. Leurs terres ont été reprises par les gens d’Oussouye, ce que nous n’accepterons pas, parce que Loudia fait partie de Mlomp. Nous allons porter le combat jusqu’au bout», déclare Honoré Manga, porte-parole des villageois Poursuivant, il a dénoncé la manière dont leur frères ont été arrêtés à Loudia Ouolof. «Certains de nos frères ont été arrêtés ici à Loudia Ouolof de manière arbitraire par le commandement territorial ; et sans être entendus, ils ont été directement envoyés en prison. Depuis huit mois, ils sont à la citadelle du silence. Cette marche, c’était pour demander au sous-préfet qui était là quand on arrêtait nos frères une libération immédiate de ces otages». La réponse de l’autorité locale sur cette question ne s’est pas fait attendre. Abdoulaye Ndiaye, sous-préfet de Loudia Ouolof, montre son incompétence et déclare : «je vous ai bien écoutés. Je vous ai bien entendus. Je vous ai bien compris. Pour les questions pendantes devant la justice, il me sera difficile d’y apporter une réponse hic et nunc» leur fait-il comprendre. Du coup, ils interpellent les autorités compétentes sur la question. «Nous demandons aux autorités que notre justice doit être une justice libre, elle doit être juste». Pour justifier ces propos, Honoré Manga souligne un constat qu’ils ont fait. «Malheureusement, le constat que nous avons fait, c’est qu’elle n’est pas libre, surtout dans le département d’Oussouye. Nous avons constaté qu’il y a deux poids deux mesures dans la justice. Arrêter nos frères et laisser libre ceux d’Oussouye, parce qu’il y a une main invisible qui est là, qui s’oppose à ce qu’on arrête les fauteurs qui sont à Oussouye, nous ne l’accepterons jamais. Nous demandons la libération immédiate de ces quatre otages de l’administration d’Oussouye, en prison depuis huit mois sans jugement. Nous avons porté plainte, citant nommément des noms et des rapports d’huissier comme preuve et des photos de leurs forfaits», conclut-il, sous une forte pluie qui s’est abattue durant tout le trajet de la marche.
Baye Modou SARR