La messe est dite. Souleymane Sidy Seck, cité dans une sombre affaire de viol sur une jeune fille du nom d’Audrey, a été placé sous mandat dépôt. C’est le juge du 2e cabinet du Tribunal de grande instance de Mbour qui a «placé» le fils de Cheikh Yérim Seck pour viol, détournement de mineure et collecte illicite de données.
Est-ce la clameur populaire qui a fait accélérer le dossier du fils de Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire de viol d’une fille âgé juste de 15 ans ? La question mérite d’être posée. Dans tous les cas, Souleymane Sidy Seck a été placé sous mandat de dépôt, hier. Il devra répondre des chefs d’accusation de viol, détournement de mineure et collecte illicite de données. Et tout indique qu’il va rester de longs mois en prison. En effet, le procureur a ouvert une information judiciaire. La main du juge du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Mbour, à qui l’affaire a été confiée par le procureur de la République, n’a pas tremblé. Dès que Souleymane Sidy Seck s’est présenté devant lui, il lui a notifié son placement sous mandant de dépôt en attendant de le rappeler ultérieurement pour une audition dans le fond.
Cette affaire de viol oppose Souleymane Sidy Seck, fils de Cheikh Yérim Seck, à une jeune fille du nom d’Audrey. Même si du côté des parents du garçon, on fait croire qu’il n’y a pas eu viol, du côté de la jeune fille, on réfute tout consentement. Surtout pour une mineure.
Réagissant aux derniers développements de l’affaire, Cheikh Yérim Seck a fait un très bref communiqué. «Je m’en remets à Dieu. Je souhaite que toute ma famille traverse cette épreuve en gardant son intégrité. Je ne me mêle pas du travail de la justice pour la manifestation de la vérité. J’ai une pensée pour la famille d’Audrey Bijard, cette amie à mon fils qui se retrouve au cœur d’un tel tourbillon. C’est tout ce que j’ai à faire comme commentaire».
Samba THIAM