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Amadou Ba, propriétaire de Locafrique, fait des terribles révélations: "mon fils Khadim Ba m'a poignardé dans le dos..."



Amadou Ba, propriétaire de Locafrique, fait des  terribles révélations: "mon fils Khadim Ba m'a poignardé dans le dos..."
C’est un père de famille désolé de devoir laver la linge sale de sa famille en public qui s’en est ouvert à un groupe de journalistes, obligé qu’il est de devoir rétablir la vérité. Le patron de Carrefour Automobile et Pca de Locafrique a, en effet, pris la parole hier pour la première fois, à propos du contentieux l’opposant à son fils Khadim Ba. Ainsi, les Sénégalais, pour beaucoup, ont découvert le visage d’un des plus riches et discrets compatriotes. Mais c’était le prix à payer pour rétablir la vérité. Alors que la justice sénégalaise lui a donné raison dans le dossier l’opposant à son fils, l’homme d’affaires, véritable self made man, a eu la surprise de sa vie, quand une ordonnance du premier président de la Cour d’appel de Dakar est venue lui demander de consigner trois milliards, «pour pouvoir reprendre son affaire». Inconcevable, estime-t-il, dans un pays de droit.

«Mon fils m’a poignardé dans le dos mais j’ai trouvé beaucoup d’autres fils». C’est en ces termes qu’Amadou Ba a campé son face-à-face avec un groupe de journalistes, marquant ainsi sa désolation de devoir faire face à celui à qui il donné la vie, mais déterminé à le faire malgré la complexité de cette situation qu’il n’avait pas demandé à vivre. «Tout a commencé quand j’ai pris une seconde épouse. Juste après cela, j’ai voyagé et quand je suis revenu, la police m’a interpellé sans convocation. Quand je suis arrivé à la police, l’enquêteur m’a demandé comment j’ai fait pour sortir de l’aéroport, parce que la police était sur place pour me cueillir. J’ai alors demandé ce qui me valait cette interpellation, les enquêteurs m’ont ainsi fait savoir que je faisais l’objet d’une plainte de la part de mon fils Khadim Ba pour cause de détournement», a d’emblée expliqué Amadou Ba.

«Mon fils Khadim Bâ a porté plainte contre moi pour… détournement»

Poursuivant, le patron de Carrefour Automobile renseigne également que les policiers enquêteurs lui ont brandi un protocole qui disait qu’il a cédé plusieurs actions à ses enfants au niveau de Carrefour Automobile et au niveau de la société de crédit-bail Locafrique. «J’ai aussitôt fait savoir aux policiers qu’il n’en est rien et que c’est eux qui me l’apprenaient. Je leur ai demandé comment on peut céder des actions de sociétés légalement constituées sans passer par un notaire», ajoute le père de famille meurtri, qui décide ainsi de prendre les choses en main. «Après cet épisode, je suis allé porter plainte au niveau du procureur de la République et le dossier a atterri sur la table des juges. Au tribunal, j’ai eu gain de cause. Le juge a demandé que je sois remis dans mes droits», fait savoir Amadou Ba, précisant que ses avocats ont également entamé une procédure au pénal, notamment pour faux et usage de faux. En effet, révèle-t-il, «mes enfants ont imité ma signature pour dire que je leur ai offert ces actions. Ce qui est archifaux». Mais déjà, précise-t-il, la décision du tribunal le remettant dans ses droits ne souffre d’aucune ambiguïté.

«J’ai eu gain de cause au tribunal, mais le premier président de la Cour d’appel m’a demandé de consigner 3 milliards pour ma propre entreprise»

Ainsi, explique-t-il, au regard de la situation, il a décidé de remplacer son fils Khadim Ba à la tête de Locafrique. «Mais, d’une manière on ne peut plus brusque, j’ai reçu une ordonnance délivrée par le premier président de la Cour d’appel stipulant que je ne saurais reprendre ma propre affaire que si je cautionne la somme de trois milliards. Ma surprise a été on ne peut plus grande. Je me suis demandé depuis quand et au nom de quoi une personne devrait cautionner pour entrer dans ses droits, d’autant que c’est le tribunal qui en a décidé ainsi», se questionne Amadou Ba qui, ne sachant plus à quel saint se vouer, a choisi de dire à l’opinion sénégalaise de quoi cette affaire retourne. «Je ne pouvais jamais imaginer que la justice de mon pays pouvait marcher de la sorte», se désole encore l’homme d’affaires, qui rappelle que depuis plus de trois ans que cette affaire dure, il a choisi de gérer cela dans la plus grande discrétion.

«Quand un fils décide, parce qu’il a les relations, de faire interpeller son propre père…»

Poursuivant, et comme pour répondre à ceux évoquent la sacralité de la famille pour décrier cette affaire, il indique que même si son fils l’a poignardé dans le dos, cette affaire l’a fait gagner beaucoup d’autres fils. «Mais quand un fils décide, parce qu’il a les relations, de faire interpeller son propre père…», peine-t-il à finir. Et d’ajouter que son seul problème reste la décision prise par le président de la Cour d’appel.

«Le deal que mon fils Khadim m’avait proposé…»

Ainsi, révèle-t-il : «je me rappelle qu’au début de l’histoire, Khadim (Ba) m’a proposé un deal. Il demandait, au prétexte que j’ai pris une seconde épouse, de leur céder Locafrique et de garder Carrefour pour moi. Je lui ai demandé de m’écrire sa proposition. Ce qu’il a fait. Quand le lendemain, il m’a appelé, je lui ai fait savoir qu’il n’en était pas question». Ce, dira Amadou Ba, d’autant plus que son fils ne dispose pas d’actions au sein de Locafrique si ce n’est les 3% qu’il lui a offerts. «Quand on a augmenté le capital de la société, parce qu’à un moment donné, j’ai voulu en faire une banque, j’ai offert 3% des actions à Khadim. Et à ce jour, il ne dispose pas d’autre chose au niveau de Locafrique», dit-il.

Sidy Djimby NDAO
LES ECHOS


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