La joie de retrouver la pluie a vite cédé la place, hier, à la désolation et au désarroi. Partout dans le pays, des villes, des quartiers et des maisons ont été envahis par les eaux, avec des dégâts énormes, dont des pertes en vies humaines, et un coup dur à la journée de travail, car beaucoup de travailleurs sont arrivés très en retard ou ne sont tout simplement pas pu aller au travail. Et pendant que les populations sont sous les eaux, le gouvernement, lui, est en vacances. Des vacances qui seront sans doute écourtées pour certains.
C’est avec impatience que les populations, notamment les paysans, attendaient les pluies. Celles-ci ont été bien au rendez-vous ces dernières heures. Mais, hélas, la joie a vite fait place à la désolation et au désarroi. En effet, partout à travers le pays, le spectacle des inondations est la chose la mieux partagée, affectant sérieusement le quotidien des populations. A Dakar, le tunnel de Soumbédioune a été envahi par les eaux. Ce qui a causé la fermeture de cet axe important de la corniche, très fréquenté par les travailleurs qui se rendent au centre-ville. Au niveau de Castors, la voie a été également inondée. Et peu de voitures pouvaient prendre le risque de passer dans cette mare artificielle. Dès lors, il y a eu un bouchon énorme sur cet axe également très fréquenté par les voitures venant de la banlieue (Pikine, Parcelles, Guédiawaye, Yarakh…). C’est le même spectacle qui se présente dans quasiment tout Dakar et sa banlieue. Sur les grands axes et rues de Grand-Yoff, Ouakam, Parcelles Assainies, Guédiawaye, Pikine, Rufisque où le chantier est inondé par endroits, les eaux ont pris leurs quartiers.
2 jeunes morts sous les eaux à Bambilor, retards et absences au travail, beaucoup de dégâts matériels…
Résultats des courses, beaucoup de retards et même d’absences dans les bureaux et autres lieux de travail. A ces conséquences importantes sur le journée de travail, s’ajoutent les dégâts matériels. Plusieurs voitures prises dans l’eau ont accusé le coup, certaines quasiment englouties. Les nombreux petits commerces de rue sont également affectés, l’eau ayant colonisé tout l’espace. A Bambilor, il a été même déploré deux morts. Il s’agit de deux enfants emportés par les eaux, et dont les corps ont été découverts par la suite.
Kaolack et Fatick surnagent dans le désarroi
Mais les inondations, ce n’est pas que Dakar. Les villes de l’intérieur du pays pataugent également. C’est le cas de la ville de Kaolack, où plusieurs quartiers sont submergés. A Sarah, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, Ndar Gou Ndaw, Abattoirs Ndangane, Kakhoum…, les populations dont les concessions sont envahies par les eaux n’ont plus que leur yeux pour observer, impuissants, et leurs yeux pour pleurer leurs pertes suite aux dégâts matériels importants. Et pire qu’à Dakar, dans la capitale du Saloum, l’eau charrie toute la poubelle de la ville, célèbre pour son insalubrité. A Kanda, les populations exaspérées ont manifesté leur colère et se sont confrontées aux forces de l’ordre, en tentant de barrer la route nationale. Et comme si cela ne suffisait, un drame s’est produit au quartier Hlm Sarah, avec la mort d’une dame par électrocution. Dans la ville voisine de Kaffrine, c’est le même spectacle désolant des eaux partout et une population sinistrée dans le désarroi qui se présente. C’est le quartier de Diamaguène Centre, complètement dans les eaux, qui est le plus touché. Les eaux affectent aussi les routes entre la ville et les localités environnantes, qui sont pour la plupart impraticables.
L’axe Sokone-Nioro coule sous les eaux
Dans le département de Fatick, la situation est également catastrophique dans certaines localités. Et ce ne sont pas les usagers de la route Sokone-Nioro qui diront le contraire. Les pluies, qui ont arrosé la zone, ont en même temps, arraché le goudron et rendu la route impraticable au niveau de Keur Yoro Khoudia. «Les autorités administratives ont été avisées, ainsi que l’Ageroute pour que des mesures d’urgence soient prises. Nous avons tenu aussi à informer la presse pour que les populations qui empruntent cette voie sachent à quoi s’attendre», fait savoir Ibrahima Sall, 1er adjoint au maire de Wack Ngouna, Ibrahima Sall, qui déplore le blocage de la circulation sur cet axe très important dans la localité.
Fouta, une bonne partie du Dandé Mayo prisonnière des eaux
Dans le Nord du pays, c’est aussi la croix et la bannière pour les populations, notamment celles du Dandé Mayo (zone du fleuve), dont plusieurs localités sont coupées du reste du département et du pays, faute de routes praticables. Les rares pistes sont envahies et coupées par les eaux. Et l’image de ce malade évacué d’un bord de la route à un autre par une grue de levage, à Sinthiou Garba, en est la parfaite illustration. Et ça, c’était avant les nouvelles pluies tombées tôt hier matin.
Macky et son équipe en vacances
Et pendant que les eaux dictent leur loi sur le pays, le gouvernement brille par son absence. Les ministres en vacances devront certainement revenir en catastrophe. On espère également que le chef de l’Etat écourtera son repos à Biarritz… car on a plus besoin de lui au pays que sur les belles plages ou encore au sommet du G7. Ce qui est sûr, si cette situation s’était présenté dans un pays du G7, son président aurait préféré rester dans son pays auprès de sa population que d’aller au sommet. La preuve, en France, avec la crise des gilets jaunes (moins grave), Emmanuel Macron, acteur principal et non Président-invité, avait renoncé l’an dernier à prendre part à la rencontre.
Mbaye THIANDOUM
C’est avec impatience que les populations, notamment les paysans, attendaient les pluies. Celles-ci ont été bien au rendez-vous ces dernières heures. Mais, hélas, la joie a vite fait place à la désolation et au désarroi. En effet, partout à travers le pays, le spectacle des inondations est la chose la mieux partagée, affectant sérieusement le quotidien des populations. A Dakar, le tunnel de Soumbédioune a été envahi par les eaux. Ce qui a causé la fermeture de cet axe important de la corniche, très fréquenté par les travailleurs qui se rendent au centre-ville. Au niveau de Castors, la voie a été également inondée. Et peu de voitures pouvaient prendre le risque de passer dans cette mare artificielle. Dès lors, il y a eu un bouchon énorme sur cet axe également très fréquenté par les voitures venant de la banlieue (Pikine, Parcelles, Guédiawaye, Yarakh…). C’est le même spectacle qui se présente dans quasiment tout Dakar et sa banlieue. Sur les grands axes et rues de Grand-Yoff, Ouakam, Parcelles Assainies, Guédiawaye, Pikine, Rufisque où le chantier est inondé par endroits, les eaux ont pris leurs quartiers.
2 jeunes morts sous les eaux à Bambilor, retards et absences au travail, beaucoup de dégâts matériels…
Résultats des courses, beaucoup de retards et même d’absences dans les bureaux et autres lieux de travail. A ces conséquences importantes sur le journée de travail, s’ajoutent les dégâts matériels. Plusieurs voitures prises dans l’eau ont accusé le coup, certaines quasiment englouties. Les nombreux petits commerces de rue sont également affectés, l’eau ayant colonisé tout l’espace. A Bambilor, il a été même déploré deux morts. Il s’agit de deux enfants emportés par les eaux, et dont les corps ont été découverts par la suite.
Kaolack et Fatick surnagent dans le désarroi
Mais les inondations, ce n’est pas que Dakar. Les villes de l’intérieur du pays pataugent également. C’est le cas de la ville de Kaolack, où plusieurs quartiers sont submergés. A Sarah, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, Ndar Gou Ndaw, Abattoirs Ndangane, Kakhoum…, les populations dont les concessions sont envahies par les eaux n’ont plus que leur yeux pour observer, impuissants, et leurs yeux pour pleurer leurs pertes suite aux dégâts matériels importants. Et pire qu’à Dakar, dans la capitale du Saloum, l’eau charrie toute la poubelle de la ville, célèbre pour son insalubrité. A Kanda, les populations exaspérées ont manifesté leur colère et se sont confrontées aux forces de l’ordre, en tentant de barrer la route nationale. Et comme si cela ne suffisait, un drame s’est produit au quartier Hlm Sarah, avec la mort d’une dame par électrocution. Dans la ville voisine de Kaffrine, c’est le même spectacle désolant des eaux partout et une population sinistrée dans le désarroi qui se présente. C’est le quartier de Diamaguène Centre, complètement dans les eaux, qui est le plus touché. Les eaux affectent aussi les routes entre la ville et les localités environnantes, qui sont pour la plupart impraticables.
L’axe Sokone-Nioro coule sous les eaux
Dans le département de Fatick, la situation est également catastrophique dans certaines localités. Et ce ne sont pas les usagers de la route Sokone-Nioro qui diront le contraire. Les pluies, qui ont arrosé la zone, ont en même temps, arraché le goudron et rendu la route impraticable au niveau de Keur Yoro Khoudia. «Les autorités administratives ont été avisées, ainsi que l’Ageroute pour que des mesures d’urgence soient prises. Nous avons tenu aussi à informer la presse pour que les populations qui empruntent cette voie sachent à quoi s’attendre», fait savoir Ibrahima Sall, 1er adjoint au maire de Wack Ngouna, Ibrahima Sall, qui déplore le blocage de la circulation sur cet axe très important dans la localité.
Fouta, une bonne partie du Dandé Mayo prisonnière des eaux
Dans le Nord du pays, c’est aussi la croix et la bannière pour les populations, notamment celles du Dandé Mayo (zone du fleuve), dont plusieurs localités sont coupées du reste du département et du pays, faute de routes praticables. Les rares pistes sont envahies et coupées par les eaux. Et l’image de ce malade évacué d’un bord de la route à un autre par une grue de levage, à Sinthiou Garba, en est la parfaite illustration. Et ça, c’était avant les nouvelles pluies tombées tôt hier matin.
Macky et son équipe en vacances
Et pendant que les eaux dictent leur loi sur le pays, le gouvernement brille par son absence. Les ministres en vacances devront certainement revenir en catastrophe. On espère également que le chef de l’Etat écourtera son repos à Biarritz… car on a plus besoin de lui au pays que sur les belles plages ou encore au sommet du G7. Ce qui est sûr, si cette situation s’était présenté dans un pays du G7, son président aurait préféré rester dans son pays auprès de sa population que d’aller au sommet. La preuve, en France, avec la crise des gilets jaunes (moins grave), Emmanuel Macron, acteur principal et non Président-invité, avait renoncé l’an dernier à prendre part à la rencontre.
Mbaye THIANDOUM