Sur France24 et Rfi, le chef de l’Etat a balayé d’un revers de main les soupçons de volonté de profiter de la situation sanitaire née du coronavirus pour faire libérer Hissène Habré, actuellement en résidence surveillé chez lui pour deux mois. «On l’a transféré à la demande de ses avocats. Lui-même, il est d’un âge avancé ; on a préféré ne pas le voir contracter en milieu carcéral, en prison, le coronavirus. C’est pourquoi le juge de l’application des peines a pris un arrêt qui permet, pendant une durée de 60 jours, une durée qu’on estime suffisante pour couvrir celle de la pandémie, pour qu’il puisse aller purger sa peine chez lui, avec la présence de l’administration pénitentiaire et des gardes pénitentiaires», explique Macky Sall. Qui ajoute : «ce n’est pas un prétexte pour le faire libérer, mais une mesure d’ordre humanitaire et une précaution pour éviter des risques inconsidérés. Quand le délai finira, il devra rejoindre sa cellule». En outre, il souligne que le président reste «toujours en prison» et que «c’est seulement le lieu de sa réclusion qui a changé».
M T
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