Adji Sarr est plus que jamais prête à en découdre avec Ousmane Sonko devant un juge. Intervenant dans un live de Françoise Hélène Gaye, la jeune femme a tenu à rassurer ses soutiens sur son état de santé annoncé chancelant et des difficultés qu’elle vivrait actuellement. Selon cette dernière, tout ce qui a été révélé récemment sur elle n’est que tissu de mensonges. Elle se porte à merveille, mais souhaite plus que jamais que le procès qui doit le départager avec Ousmane Sonko se tienne le plus rapidement possible pour qu’elle puisse reprendre une vie normale.
Elle est déterminée à faire jaillir la vérité dans cette histoire de viol qui l’oppose au leader de Pastef/les patriotes. Adji Sarr, qui s’était fait rare depuis sa dernière sortie lors de la Tabaski, a été obligée, selon elle, de s’afficher pour faire certaines clarifications sur tout ce qui se raconte sur sa vie. Dernièrement, il avait été annoncé, dans une vidéo, la fuite de Adji Sarr de son domicile, sa maladie mais aussi sa dispute avec son avocat Me El Hadji Diouf. Des informations que réfute intégralement la masseuse. «Si des gens n’ont pas honte d’utiliser ma vie pour se faire des vues sur internet, je ne me gênerais pas pour faire comprendre à tout le monde qu’ils mentent», fulmine-t-elle.
«Je ne peux plus habiter longtemps dans un quartier. J’ai constamment peur d’être reconnue, retrouvée et d’être attaquée par mes détracteurs»
La première question abordée par Adji Sarr est sa supposée fuite. Même si elle confirme ne plus habiter dans son ancien quartier, la jeune femme précise quand même qu’elle n’a pas fugué. «J’ai déménagé et je crois avoir ce droit. C’est à cause d’eux si je suis dans cette situation. Je ne peux plus habiter longtemps dans un quartier. J’ai constamment peur d’être reconnue, retrouvée et d’être attaquée par mes détracteurs», explique-t-elle dans un live de Françoise Hélène Gaye, avant de préciser qu’elle n’a jamais habité chez Me El Hadj Diouf, contrairement à ce qui se dit. «Dire que j’habitais chez mon avocat est un tissu de mensonges. Je n’y ai jamais passé une journée, encore moins une nuit. J’habite avec ma famille et c’est d’un commun accord que nous avons décidé de déménager, parce que l’on ne se sentait plus en sécurité», clarifie Adji Sarr.
«Me El Hadji Diouf mérite tout mon respect et ma considération»
Selon elle, la nouvelle de sa dispute avec Me El Hadji Diouf aussi est fausse. «Nous sommes toujours en bons termes. Cet homme mérite tout mon respect et ma considération, vu comment il me traite depuis l’éclatement de ce problème. Il est passé par tellement d’épreuves au cours de ces derniers mois à cause de moi et pourtant il ne m’a jamais abandonnée, toujours présent pour tout ce dont j’ai besoin», a affirmé l’accusatrice de Ousmane Sonko.
«Je n’ai pas besoin d’argent, je veux juste que la vérité jaillisse enfin. Je suis fatiguée des mensonges, des insultes et des menaces à mon égard»
interpellée par Françoise Hélène Gaye sur sa supposée maladie, Adji Sarr se dit stupéfaite d’apprendre sa propre maladie. «Comment moi Adji Sarr, je peux être malade et ne pas être au courant ? Il n’y a rien de tel, je me porte très bien. Je ne suis même pas surprise par ses bassesses, parce qu’il est clair que celui qui en a parlé est pareil que Ousmane Sonko dont il prend la défense», assène la jeune masseuse.
Poursuivant, elle précise qu’elle est en paix. Qu’elle n’a besoin de l’aide de personne si ce n’est la tenue du procès entre elle et Sonko. «Il paraît qu’ils veulent me sauver en me tendant la main. Eh bien, si les militants de Ousmane Sonko veulent m’aider, ils ont qu’à parler avec leur leader pour que le procès se tienne le plus rapidement possible. Je n’ai pas besoin d’argent, je veux juste que la vérité jaillisse enfin», déclare la jeune dame qui dit être fatiguée des mensonges débités pour ternir son image, des insultes et des menaces. «Il y a eu 14 morts, des jeunes qui pourraient être mes frères ; alors il faut impérativement que la justice fasse son travail. Si j’ai fauté, qu’on me fasse payer, si c’est Ousmane Sonko le fautif, qu’il paie pour tout le mal qu’il a fait», conclut-elle.
Ndèye Khady DIOUF