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Crise malienne: IBK forcé à la capitulation



Crise malienne: IBK forcé à la capitulation

 
Coup d’Etat ou pas coup d’Etat, le Mali est plongé depuis hier dans le noir et l’incertitude. Un groupe de militaires mécontents de leur sort a pris le contrôle du camp Soundiata Keïta de Kati (15 km de Bamako), avant de descendre sur la capitale, où ils ont arrêté le chef de l’Etat et le chef du gouvernement, pour les conduire dans la soirée, à leur Quartier général à Kati. Alors que les détracteurs d’Ibrahima Boubacar Keïta, notamment les militants du M5, jubilent et continuent de réclamer son départ, la communauté internationale condamne la mutinerie et surtout l’arrestation du Président et de son Premier ministre, dont elle réclame la libération immédiate. Non sans réitérer toute son opposition à tout coup d’Etat et changement politique anticonstitutionnels. 
 
 
Les démons des coups d’Etat militaires se sont encore réveillés hier au Mali. Alors qu’ils avaient lancé une mutinerie pour protester contre de nouvelles mesures frappant les armées, notamment les moins gradés, un groupe de militaires qui a réussi à s’emparer du camp Soundiata Keïta de Kati, le plus important du pays, a fini par passer à la vitesse supérieure, en arrêtant le chef de l’Etat et celui du gouvernement. Selon un des mutins, ils veulent discuter avec Ibrahima Boubacar Keïta et son Premier ministre Boubou Cissé. «Nous pouvons vous dire que le Président et le Premier ministre sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui (au domicile du chef de l'État). IBK et son Premier ministre sont dans un blindé en route pour Kati (où ils sont arrivés dans la soirée)», a révélé un des mutins à France 24. Son fils, député qui se trouvait à la résidence, aurait été lui aussi interpelé, tout comme d’autres dignitaires du régime (ministres et députés). Les mutins qui seraient dirigés par un certain Colonel Diawn revenu récemment de la Russie, n’auraient même pas épargné leur hiérarchie avec l’arrestation des officiers supérieurs trouvés au ministère de la Défense. 
 
 
Le PM avant son arrestation : «les mouvements d'humeur constatés traduisent une certaine frustration qui peut avoir des causes légitimes»
 
Alors que tout était flou dans les raisons de la mutinerie, le Premier ministre, juste avant son arrestation, avait sorti un communiqué pour inviter les mutins à «faire taire les armes» et pour leur ouvrir la porte des négociations, en soulignant que le gouvernement était prêt pour entamer avec eux «un dialogue fraternel afin de lever tous les malentendus». En effet, il considère que «les mouvements d'humeur constatés traduisent une certaine frustration qui peut avoir des causes légitimes». 
 
 
Le peuple et le M5 jubilent…
 
 
Quoi qu’il en soit, ces évènements, notamment l’arrestation des plus hautes autorités du pays, n’a pas déplu aux populations et à certaines forces réunies au sein du mouvement du 5 juin. En effet, les populations, notamment proches dudit mouvement qui réclament depuis un bon moment le départ d’IBK, sont sorties en masse pour jubiler. En effet, dès l'annonce de la prise de contrôle du camp de Kati, des manifestants se sont rassemblés sur la place de l'Indépendance de Bamako, lieu des lamentations et des protestations du M5, pour acclamer l’action des militaires et exiger de nouveau le départ du Président Keïta. Des manifestants ont même mis le feu au cabinet d'avocats du ministre de la Justice, Kassoum Tapo.
Pour sa part, le porte-parole du M5 a clairement indiqué que l'arrestation du Président Ibrahima Boubacar Keïta «n'est pas un coup d'Etat militaire mais une insurrection populaire».
 
 
La communauté internationale condamne et exige la libération d’IBK 
 
 
 
Du côté de la communauté internationale, la ton est plus ferme. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exigé la «libération immédiate et sans conditions» du Président malien. D’ailleurs, l’organisation a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité aujourd’hui même, pour statuer sur la situation. Même fermeté du côté de l'Union africaine qui «condamne énergiquement» ce qui s’est passé au Mali, notamment les arrestations du chef de l’Etat et de celui du gouvernement, tout en demandant «leur libération immédiate». Idem pour l’Union européenne, qui par la voie de son chef de la diplomatie, «condamne la tentative de coup d'État». Une action d’autant plus regrettable pour Joseep Borrell, que cette tentative de coup d’Etat «ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise sociopolitique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois». La première à se prononcer sur la question, avant même la nouvelle de l’arrestation du Président Keïta, la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) déclarait «suivre avec une grande préoccupation» les évènements survenus hier, «avec une mutinerie déclenchée dans un contexte sociopolitique déjà très complexe». 
 
 
 
Macron échange avec Mahamadou Issoufou, Macky Sall et Alassane Ouattara
 
 
Et la Cedeao, qui mène une médiation entre le pouvoir malien et les forces du M5, d’appeler les militaires «à regagner sans délai leurs casernes», non sans réitérer «sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel». La France abonde dans le même sens. En effet, Emmanuel Macron a échangé hier avec IBK, avant son arrestation, mais aussi avec Mahamadou Issoufou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire). Selon un communiqué de l’Elysée, il leur a assuré de son  «son plein soutien aux efforts de médiation en cours de la Cedeao». 
Les États-Unis qui ont aussi réagi, disent être contre «tout changement de gouvernement extra constitutionnel, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité».
IBK est arrivé au pouvoir en 2013, quelques mois seulement après le coup d’Etat qui avait fait fuir Amadou Toumani Touré et qui, curieusement, était aussi parti du Camp de Kati et dans des circonstances quasi-similaires. Mais le général Toumani Touré, en bon soldat, avait eu le temps de se se replier, avant que les mutins ne parcourent les 15 km qui les séparaient de Bamako. IBK n’a pas eu cette chance, où n’a pas cru que les choses pouvaient prendre cette tournure. Aujourd’hui, en plein 2ème mandat, son pouvoir contesté, fragilisé et vacillant depuis des mois, se dérobe sous ses pieds. 

IBK CONTRAINT DE QUITTER LE POUVOIR
« Il a plu à certains éléments des forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention »
 
 
Vers minuit, le chef de l’Etat malien, dans un bref message passé à la télévision nationale, a annoncé son départ du pouvoir. « Aujourd’hui il a plu à certains éléments des forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention. Ils sont venus me le soumettre, car ils souhaitent qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien au pouvoir», a dit d’emblée Ibrahima Boubacar Keïta. Qui ajoute : « Je voudrais en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment et avec toutes les conséquences de droit : la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement ». Auparavant, le désormais Président sortant a évoqué les évènements récents qui ont précipité sa chute. « Je pense qu’à chaque moment sa vérité, si aujourd‘hui après, des semaines de turbulences, de manifestations diverses ponctuées, hélas, par des victimes, que je n’ai jamais souhaitées, chacun le sait…Les manifestations de rue on ne sait jamais ce qui peut en résulter, le bien ou le pire. Malheureusement le pire s’est produit », explique-t-il. Non sans ajouter que malgré tout, il « n’éprouve de haine envers personne ». Même pas envers l’armée qui l’a fait partir. « Dès ma première mission de chef du gouvernement, je me suis convaincu des réformes qu’il fallait mettre en œuvre pour donner corps et vie à l’armée malienne. Mes efforts pour les forces armées n’ont jamais cessé et ne cesseront pas… », dit l’ex-président. Qui affirme aussi « avoir essayé de redresser ce pays du mieux de mes efforts ».
  
Mbaye THIANDOUM
 
 
 
 
 
 
 
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