Mamadou Diop est dans de sales draps. Le Président-directeur général de l’institut supérieur de l’entrepreneurship et de gestion (Iseg) n’a pu se défaire de l’étau de la justice. Il a été placé sous mandat de dépôt hier après avoir été inculpé pour pédophilie, détournement de mineure et corruption de mineure.
Les interventions, l’appui de ses partisans et étudiants de l’Iseg tout comme ses dénégations n’ont rien pu y faire. Comme un couperet, le sabre du juge d’instruction du huitième cabinet est tombé sur la tête de Mamadou Diop appelé affectueusement par ses étudiants «Diop Iseg». Hier, le Président-directeur général de l’Iseg a reçu le glaive de la justice. Malgré les interventions qui étaient tentées pour au moins lui faire bénéficier d’un placement sous contrôle judiciaire et lui éviter ainsi la prison, il a été placé sous mandat de dépôt. Dans son réquisitoire, Serigne Bassirou Guèye a demandé au juge d’instruction de l’inculper pour pédophilie. Une infraction pénale qui, comme le viol, vient d’être criminalisée. Mais, selon un praticien du droit, la nouvelle loi ne va pas rétroagir puisque les faits datent de biens longtemps. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour Diop Iseg qui a aussi été inculpé pour détournement de mineure et corruption de mineure. Quid maintenant de Dieynaba Baldé et de ses amies ? Selon nos sources, aucune poursuite n’est menée contre elles par le Procureur dans son réquisitoire introductif. Cette attitude du Parquet comporte toute sa logique, car depuis samedi dernier, le directeur de l’Iseg, qui a pourtant esté en justice, contre Dieynaba Diallo et Cie, a été le seul à être gardé à vue. Sur instruction du procureur de la République, la candidate à l’émission «Sen Petit Gallé» et ses amies n’ont jamais été placées en garde-à-vue. Elles revenaient tout de même chaque fois pour répondre aux questions des enquêteurs et ensuite rentraient tranquillement chez elles. Pendant ce temps, Mamadou Diop restait au violon. Un mauvais signe qui ne prédisait rien de bon pour le Président directeur général de l’Iseg dont la situation s’était un peu corsée au moment de son défèrement devant le Parquet. En effet, au moment de sa conduite devant le procureur, deux autres infractions pénales étaient greffées aux délits de détournement de mineure et viol suivi de grossesse, il s’agit de l’incitation à la débauche et l’abus d’autorité. Les enquêteurs qui avaient scindé le dossier en deux avaient visé des délits contre les filles notamment l’association de malfaiteurs, détention et diffusion illicite d’image et de données à caractère personnel. Même s’il est le seul à être poursuivi, en fin de compte, dans cette affaire, Diop Iseg, du fond de sa cellule, continue à nier les faits. Alassane DRAME
Les interventions, l’appui de ses partisans et étudiants de l’Iseg tout comme ses dénégations n’ont rien pu y faire. Comme un couperet, le sabre du juge d’instruction du huitième cabinet est tombé sur la tête de Mamadou Diop appelé affectueusement par ses étudiants «Diop Iseg». Hier, le Président-directeur général de l’Iseg a reçu le glaive de la justice. Malgré les interventions qui étaient tentées pour au moins lui faire bénéficier d’un placement sous contrôle judiciaire et lui éviter ainsi la prison, il a été placé sous mandat de dépôt. Dans son réquisitoire, Serigne Bassirou Guèye a demandé au juge d’instruction de l’inculper pour pédophilie. Une infraction pénale qui, comme le viol, vient d’être criminalisée. Mais, selon un praticien du droit, la nouvelle loi ne va pas rétroagir puisque les faits datent de biens longtemps. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour Diop Iseg qui a aussi été inculpé pour détournement de mineure et corruption de mineure. Quid maintenant de Dieynaba Baldé et de ses amies ? Selon nos sources, aucune poursuite n’est menée contre elles par le Procureur dans son réquisitoire introductif. Cette attitude du Parquet comporte toute sa logique, car depuis samedi dernier, le directeur de l’Iseg, qui a pourtant esté en justice, contre Dieynaba Diallo et Cie, a été le seul à être gardé à vue. Sur instruction du procureur de la République, la candidate à l’émission «Sen Petit Gallé» et ses amies n’ont jamais été placées en garde-à-vue. Elles revenaient tout de même chaque fois pour répondre aux questions des enquêteurs et ensuite rentraient tranquillement chez elles. Pendant ce temps, Mamadou Diop restait au violon. Un mauvais signe qui ne prédisait rien de bon pour le Président directeur général de l’Iseg dont la situation s’était un peu corsée au moment de son défèrement devant le Parquet. En effet, au moment de sa conduite devant le procureur, deux autres infractions pénales étaient greffées aux délits de détournement de mineure et viol suivi de grossesse, il s’agit de l’incitation à la débauche et l’abus d’autorité. Les enquêteurs qui avaient scindé le dossier en deux avaient visé des délits contre les filles notamment l’association de malfaiteurs, détention et diffusion illicite d’image et de données à caractère personnel. Même s’il est le seul à être poursuivi, en fin de compte, dans cette affaire, Diop Iseg, du fond de sa cellule, continue à nier les faits. Alassane DRAME