Un audit du Registre national unique (Rnu) et des bourses de sécurité familiale : c’est la principale doléance des députés de la majorité comme de l’opposition. Les députés dénoncent le fait que dans une maison, l’on puisse compter dix bénéficiaires au détriment des véritables nécessiteux. Des avis partagés par le ministre du Développement communautaire.
Le passage du ministre du Développement communautaire, de l'Équité sociale et territoriale a été une occasion pour les parlementaires de mettre à nu les dysfonctionnements notés dans le Registre national unique et les bourses de sécurité familiale. Dans cette dynamique, Mame Diarra Fam a dénoncé la discrimination relevée dans l’attribution des bourses familiales. A l’en croire, au moment où les nécessiteux tirent le diable par la queue, on dénombre dans une famille dix bénéficiaires. «Arrêtez ce deux poids deux mesures et donnez les bourses à ceux qui les méritent», fulmine le député. A l’image des bourses familiales, certains parlementaires ont aussi réclamé l’audit du Registre national unique (Rnu). De l’avis de Maïmouna Sène, des salariés sont enregistrés au Rnu au détriment des véritables bénéficiaires et ce n’est pas normal. Son collègue Abdou Lahat Seck de révéler à son tour qu’il est fréquent de voir 10 bénéficiaires au sein d’une même famille dans sa localité à Touba.
Issa Sall : «nous sommes dans la seconde vague»
De son côté, le député Yoro Sow milite pour une profonde restructuration du Rnu et en veut pour preuve les doublons, les fausses adresses et autres omissions qui pullulent dans le Rnu. Poursuivant, il a rappelé que les bourses familiales sont certes importantes et permettent de fixer les populations dans les contrées les plus reculées et de lutter contre l'émigration clandestine, mais n'a pas manqué de regretter tous ces inscrits au sein d’une même famille. «Dix inscrits dans une famille, c’est inacceptable; il faut l'enlever», préconise-t-il. Sur un autre registre, le député non inscrit Issa Sall est revenu sur la seconde vague qui se dessine. «Sur trois mois, on a enregistré 100 cas, aujourd'hui, on compte chaque jour 100 cas. Donc, nous sommes dans la seconde vague ; qu’on le veuille ou non», révèle le député qui attire l’attention du ministre sur l’importance de la Couverture maladie universelle (Cmu) car, dit-il, si le Covid fait des ravages en Amérique, c’est parce que les pauvres sont laissés en rade dans le système sanitaire.
Une évaluation des bourses familiales pour une nouvelle certification du Rnu
Revenant sur les différentes interpellations des députés, Samba Ndiobène Ka a donné une suite favorable à la question des bourses familiales et du Registre national unique. A cet effet, il a révélé : «une évaluation sera faite. Des efforts sont en train d’être déployés pour une nouvelle certification du Rnu». Le ministre du Développement communautaire fait en outre remarquer que les bénéficiaires de ce programme des bourses seront maintenus pour 10 ans au lieu de 5 ans. S’agissant de la distribution des kits alimentaires, le ministre a indiqué que 1,1 million de ménages ont été bénéficiaires pour un montant de 60,654 milliards.
La facture des impayés de la Cmu s’élève à 1.562.947.000 francs
Au sujet de la Cmu, il rappelle que les impayés auprès des structures sanitaires s’élèvent à 1.562.947.000 francs. Cependant, les montants déjà payés au titre de la Cmu sont évalués à 10.782.853.894 francs. Il a également relevé que sur une cible annuelle de 300.000 bénéficiaires, 293.427 ont reçu leur transfert au premier trimestre pour la gestion en cours d'un montant de 7.673.116.050 francs. Le ministre est aussi revenu sur les réalisations de Promovilles, du Pudc et du Puma. S’agissant de la seconde vague alléguée, il révèle que si tel est le cas, le président de la République prendra les mesures nécessaires. Le budget du ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale s’élève à 106.504.105.410 francs en autorisations d’engagement et à 101.504.105.410 francs en crédits de paiement.
Moussa CISS
Le passage du ministre du Développement communautaire, de l'Équité sociale et territoriale a été une occasion pour les parlementaires de mettre à nu les dysfonctionnements notés dans le Registre national unique et les bourses de sécurité familiale. Dans cette dynamique, Mame Diarra Fam a dénoncé la discrimination relevée dans l’attribution des bourses familiales. A l’en croire, au moment où les nécessiteux tirent le diable par la queue, on dénombre dans une famille dix bénéficiaires. «Arrêtez ce deux poids deux mesures et donnez les bourses à ceux qui les méritent», fulmine le député. A l’image des bourses familiales, certains parlementaires ont aussi réclamé l’audit du Registre national unique (Rnu). De l’avis de Maïmouna Sène, des salariés sont enregistrés au Rnu au détriment des véritables bénéficiaires et ce n’est pas normal. Son collègue Abdou Lahat Seck de révéler à son tour qu’il est fréquent de voir 10 bénéficiaires au sein d’une même famille dans sa localité à Touba.
Issa Sall : «nous sommes dans la seconde vague»
De son côté, le député Yoro Sow milite pour une profonde restructuration du Rnu et en veut pour preuve les doublons, les fausses adresses et autres omissions qui pullulent dans le Rnu. Poursuivant, il a rappelé que les bourses familiales sont certes importantes et permettent de fixer les populations dans les contrées les plus reculées et de lutter contre l'émigration clandestine, mais n'a pas manqué de regretter tous ces inscrits au sein d’une même famille. «Dix inscrits dans une famille, c’est inacceptable; il faut l'enlever», préconise-t-il. Sur un autre registre, le député non inscrit Issa Sall est revenu sur la seconde vague qui se dessine. «Sur trois mois, on a enregistré 100 cas, aujourd'hui, on compte chaque jour 100 cas. Donc, nous sommes dans la seconde vague ; qu’on le veuille ou non», révèle le député qui attire l’attention du ministre sur l’importance de la Couverture maladie universelle (Cmu) car, dit-il, si le Covid fait des ravages en Amérique, c’est parce que les pauvres sont laissés en rade dans le système sanitaire.
Une évaluation des bourses familiales pour une nouvelle certification du Rnu
Revenant sur les différentes interpellations des députés, Samba Ndiobène Ka a donné une suite favorable à la question des bourses familiales et du Registre national unique. A cet effet, il a révélé : «une évaluation sera faite. Des efforts sont en train d’être déployés pour une nouvelle certification du Rnu». Le ministre du Développement communautaire fait en outre remarquer que les bénéficiaires de ce programme des bourses seront maintenus pour 10 ans au lieu de 5 ans. S’agissant de la distribution des kits alimentaires, le ministre a indiqué que 1,1 million de ménages ont été bénéficiaires pour un montant de 60,654 milliards.
La facture des impayés de la Cmu s’élève à 1.562.947.000 francs
Au sujet de la Cmu, il rappelle que les impayés auprès des structures sanitaires s’élèvent à 1.562.947.000 francs. Cependant, les montants déjà payés au titre de la Cmu sont évalués à 10.782.853.894 francs. Il a également relevé que sur une cible annuelle de 300.000 bénéficiaires, 293.427 ont reçu leur transfert au premier trimestre pour la gestion en cours d'un montant de 7.673.116.050 francs. Le ministre est aussi revenu sur les réalisations de Promovilles, du Pudc et du Puma. S’agissant de la seconde vague alléguée, il révèle que si tel est le cas, le président de la République prendra les mesures nécessaires. Le budget du ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale s’élève à 106.504.105.410 francs en autorisations d’engagement et à 101.504.105.410 francs en crédits de paiement.
Moussa CISS