Dans son coin malgré les attaques et critiques du camp présidentiel, Moussa Sy va sortir de son coin à partir de vendredi. Le maire des Parcelles Assainies et président de l’Anc (Appel national pour la citoyenneté wooté Degg) compte mener une série d’activités. Il prévoir même un grand rassemblement au Grand Théâtre et une marche démonstration de force dans les rues des Parcelles Assainies pour clôturer en beauté ses activités.
Il était très attendu pour les élections locales à venir et il va finir par édifier tout le monde. Moussa Sy, le maire des Parcelles Assainies et candidat à sa propre succession, va à partir de vendredi prochain sortir du bois. Il a en effet entrepris avec son mouvement de tenir une série d’activités sur trois jours : du vendredi au dimanche.
Le vendredi, la série d’activités débutera par une journée de prières devant la mairie des Parcelles Assainies. Le lendemain, c’est-à-dire le samedi 12 juin, ce sera un grand rassemblement au Grand Théâtre national et le dimanche 13, une marche dans les rues et ruelles des Parcelles Assainies, histoire de démontrer qu’il est encore là et qu’il faut compter avec lui pour les élections.
Mais cette année, les choses vont se corser pour lui. En effet, les Apéristes des Parcelles Assainies sont déterminés à lui barrer la route. Bocar Diongue, un des éléments essentiels dans le dispositif de l’Apr aux Parcelles Assainies, dans une récente interview accordée à «Les Echos», a clairement indiqué que l’Apr ne voulait pas de lui comme candidat de la coalition pour les élections municipales à venir. Il était même allé plus loin en disant qu’Amadou Bâ reste le meilleur profil pour les Parcelles Assainies et pour Dakar. «(…) Je le dis encore, j’insiste, je persiste, personne ne peut nous imposer Moussa Sy comme maire. Nous ne l’accepterons pas. Et si le Président essaie de nous imposer Moussa Sy, on perdra la commune», avait dit Bocar Diongue. Avant d’ajouter : «il ne faut même pas se leurrer. Nous perdrons immédiatement la commune et nous ne le soutiendrons même pas».
Madou MBODJ