Outre le budget alloué au ministère des Finances et du Budget qui s'élève pour l'exercice 2021 à 241.858.512.619 francs Cfa en crédits de paiement, Abdoulaye Daouda Diallo est également administrateur des «dépenses communes» dont le budget 2021 est arrêté 242.861.545.865 francs Cfa en crédits de paiement.
Dans le cadre de la gestion budgétaire 2021, il revient au ministère des Finances et du Budget, en sus de ses propres crédits, d’administrer également les crédits budgétaires inscrits en faveur des dépenses communes. Il s'agit des crédits globalisés destinés à couvrir des dépenses spécifiques auxquelles ne peuvent être directement associés des objectifs de politiques publiques ou des critères de performance. Les crédits des dépenses communes sont arrêtés à 247.361.545.865 francs Cfa en autorisations d’engagement et à 242.861.545.865 francs Cfa en crédits de paiement. Par rapport à l’exercice 2020, les crédits de paiement des charges communes ont enregistré une hausse de 65,73 milliards francs Cfa, soit 37,1% en valeur relative. Ces crédits alloués aux dépenses communes sont ainsi ventilés autour de trois actions dont la première dénommée «support aux différents départements ministériels», est commune à tous les ministères et regroupe, entre autres activités, la communication et sécurité des systèmes d’information ; la gestion du Matériel de l’État ; la prise en charge des frais d’actes et de contentieux ; l'acquisition de mobilier national et de véhicules de l’administration ; fonds de calamité, etc. La seconde action intitulée «investissement des charges non réparties» concerne notamment le Programme d’intelligence économique, le Fonds d’amorçage ou de maturation des projets de partenariat public privé (Ppp) et la liquidation des passifs. Quant à la troisième action, consacrée au «fonctionnement des charges non réparties», est relative aux crédits destinés principalement au paiement des impôts et taxes des marchés financés sur ressources extérieures ; à la préparation du budget de l’État et incitation au recouvrement et du suivi des opérations financières de l’État.
M. CISS