Depuis son retour dans l’arène, Luc Nicolaï éprouve beaucoup de difficultés à ferrer un combat ViP. Certainement l’exigence financière des ténors et probablement son incapacité à satisfaire cette demande seraient à l’origine du blocage des discussions autour du duel Modou Lô-Ama Baldé.
Luc Nicolaï n’a plus monté de combat de ténors depuis le choc Balla Gaye 2-Gris Bordeaux du 31 mars 2018. Lors de la défunte saison, il s’est plus signalé avec des galas de lutte et des combats des espoirs comme entre Reug-Reug et Gris 2, Elton et Cie, que de grands chocs qui lui ont valu son surnom de promoteur des grands évènements. Luc Nicolaï veut donc redorer son blason. Pour cela, il faut à tout prix décrocher un combat royal pour satisfaire les férus de la lutte cette saison. Il a pris langue avec Modou Lô pour un duel contre Ama Baldé depuis des mois. Un combat qui se chiffre à près de 250 millions francs Cfa. Car Modou Lô aura 150 millions alors qu’Ama lui réclame 100 millions francs Cfa, selon Sunu lamb. Des exigences financières trop élevées pour le promoteur qui ne compte que sur ses fonds propres, à défaut d’avoir un grand sponsor pour matérialiser le duel dont l’officialisation était prévue hier mardi par une certaine presse, mais en vain. Peut-être que s’il disposait d’un bon partenaire (sponsoring), Luc Nicolaï pourrait accéder à la demande de Rock Energie et Pikine et ficeler enfin ce combat royal. S’il a trouvé un accord avec le roi des arènes, comme le dit Birame Gningue, il tarde à convaincre le fils de Falaye Baldé, qui attend toujours un signe du promoteur. Qu’est-ce qui bloque ? A-t-il les moyens de ses ambitions ? Autant de questions qui nous taraudent l’esprit et dont nous avons tenté de trouver les réponses.
Doudou Diagne Diécko : «c’est aux lutteurs de revoir leurs prétentions financières. La lutte n’a plus d’argent»
Câblé, Doudou Diagne a d’emblée fustigé la surenchère des lutteurs. A l’en croire, tant qu’ils s’entêtent à vouloir réclamer des cachets exorbitants, il n’y aura pas de grands chocs. «A mon avis, la lutte n’est pas en crise. Les promoteurs ne peuvent plus payer certains cachets aux lutteurs. Il n’y a plus d’argent. Ce sont ces derniers qui doivent être raisonnables et revoir leurs prétentions financières. Sinon, on risque d’être sevré de gros chocs cette saison», avertit le président de l’amicale des amateurs de lutte. Malgré tout, Doudou Diagne pense que le combat entre Modou Lo et Ama Baldé serait épique. «C’est un duel logique et qui pourrait tenir toutes ses promesses», dit-il. En outre, le patron des amateurs de lutte souligne qu’il est temps que les ténors regardent dans le rétroviseur pour tendre la perche aux espoirs qui toquent à la porte. «Il n’y a plus assez de ténors dans l’arène. C’est quasi-vide. Bombardier va bientôt prendre sa retraite. Donc je pense qu’il faut prendre des jeunes comme Reug-Reug, Fora et Cie pour renforcer ce cercle restreint».
Luc Nicolaï n’a plus monté de combat de ténors depuis le choc Balla Gaye 2-Gris Bordeaux du 31 mars 2018. Lors de la défunte saison, il s’est plus signalé avec des galas de lutte et des combats des espoirs comme entre Reug-Reug et Gris 2, Elton et Cie, que de grands chocs qui lui ont valu son surnom de promoteur des grands évènements. Luc Nicolaï veut donc redorer son blason. Pour cela, il faut à tout prix décrocher un combat royal pour satisfaire les férus de la lutte cette saison. Il a pris langue avec Modou Lô pour un duel contre Ama Baldé depuis des mois. Un combat qui se chiffre à près de 250 millions francs Cfa. Car Modou Lô aura 150 millions alors qu’Ama lui réclame 100 millions francs Cfa, selon Sunu lamb. Des exigences financières trop élevées pour le promoteur qui ne compte que sur ses fonds propres, à défaut d’avoir un grand sponsor pour matérialiser le duel dont l’officialisation était prévue hier mardi par une certaine presse, mais en vain. Peut-être que s’il disposait d’un bon partenaire (sponsoring), Luc Nicolaï pourrait accéder à la demande de Rock Energie et Pikine et ficeler enfin ce combat royal. S’il a trouvé un accord avec le roi des arènes, comme le dit Birame Gningue, il tarde à convaincre le fils de Falaye Baldé, qui attend toujours un signe du promoteur. Qu’est-ce qui bloque ? A-t-il les moyens de ses ambitions ? Autant de questions qui nous taraudent l’esprit et dont nous avons tenté de trouver les réponses.
Doudou Diagne Diécko : «c’est aux lutteurs de revoir leurs prétentions financières. La lutte n’a plus d’argent»
Câblé, Doudou Diagne a d’emblée fustigé la surenchère des lutteurs. A l’en croire, tant qu’ils s’entêtent à vouloir réclamer des cachets exorbitants, il n’y aura pas de grands chocs. «A mon avis, la lutte n’est pas en crise. Les promoteurs ne peuvent plus payer certains cachets aux lutteurs. Il n’y a plus d’argent. Ce sont ces derniers qui doivent être raisonnables et revoir leurs prétentions financières. Sinon, on risque d’être sevré de gros chocs cette saison», avertit le président de l’amicale des amateurs de lutte. Malgré tout, Doudou Diagne pense que le combat entre Modou Lo et Ama Baldé serait épique. «C’est un duel logique et qui pourrait tenir toutes ses promesses», dit-il. En outre, le patron des amateurs de lutte souligne qu’il est temps que les ténors regardent dans le rétroviseur pour tendre la perche aux espoirs qui toquent à la porte. «Il n’y a plus assez de ténors dans l’arène. C’est quasi-vide. Bombardier va bientôt prendre sa retraite. Donc je pense qu’il faut prendre des jeunes comme Reug-Reug, Fora et Cie pour renforcer ce cercle restreint».
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
