Le ministère de l’Éducation nationale a échoué dans son pari d’organiser avec la plus grande réussite les examens du Cfee. C’est la conviction de Babacar Mbaye Ngaraf. Le coordonnateur de l’Alliance Sauver le Sénégal estime même que les épreuves du deuxième jour de l’examen, que certains élèves ont subies dans des classes inondées, doivent être annulées et reprises pour donner une chance égale à tous.
Le vendredi, deuxième jour de l’examen du Cfee, restera à jamais gravé dans les mémoires de certains candidats. Il s’agit de ceux qui ont été obligés de passer les épreuves dans des classes inondées à cause de la pluie qui s’est abattue à Dakar et dans ses environs. Selon Babacar Mbaye Ngaraf, ces élèves n’ont pas passé sereinement les épreuves et n’ont donc pas eu les mêmes chances que les autres. Du coup, il demande l’annulation de ces épreuves. «Il est impératif d’annuler les épreuves du deuxième jour du Cfee, pour violation de la loi d’orientation qui, en son article 5, stipule : ‘’l’éducation est démocratique. Elle offre à tous des chances égales de réussite’’. Or, les candidats ayant composé sous les eaux sales, nauséabondes, remplies de bactéries et de microbes, en plus des coassements tympanisant des grenouilles, sont défavorisés», déplore le coordonnateur de l’Alliance Sauver le Sénégal. Et ce n’est pas la seule raison évoquée par Babacar Mbaye Ngaraf : «il y a également l’erreur dans l’énoncé de l’épreuve de mathématique. Car, dans la dernière question, il est demandé aux élèves de calculer le bénéfice alors qu’il s’agit de perte. C’est gravissime. En lieu et place des sanctions, excuses et démissions attendues, le ministère de l’Éducation, par la voix du Directeur des examens, nous sert des explications puériles qui frisent l’injure. Il ne s’agit pas de ne pas noter cette question. Il ne faut pas oublier qu’en mathématique, le résultat final sert de baromètre à l’élève pour savoir s’il a trouvé ou non. Ici, on lui demande de calculer un bénéfice alors qu’il s’agit d’une perte ; naturellement l’élève pense qu’il a faussé et cherche vaille que vaille un autre raisonnement avec des calculs les plus incohérents et imaginables susceptibles de lui faire trouver un bénéfice», souligne le coordonnateur de ASS.
Outre cette question, Babacar Mbaye Ngaraf pointe du doigt les écoles privées qui, selon lui, «terrorisent les parents d’élèves en exigeant le paiement des mois d’avril, mai et juin, à défaut, elles ne leur délivrent pas les numéros d’examen». Pour lui, cela est «incompréhensible et inacceptable». «L’Etat ne peut pas rester neutre surtout qu’il a eu à soutenir les écoles privées. Le Cfee est passé, mais il reste le Bfem et le Bac. Que l’Etat règle cela avant qu’il y ait conflit», peste-t-il.
Alassane DRAME
Le vendredi, deuxième jour de l’examen du Cfee, restera à jamais gravé dans les mémoires de certains candidats. Il s’agit de ceux qui ont été obligés de passer les épreuves dans des classes inondées à cause de la pluie qui s’est abattue à Dakar et dans ses environs. Selon Babacar Mbaye Ngaraf, ces élèves n’ont pas passé sereinement les épreuves et n’ont donc pas eu les mêmes chances que les autres. Du coup, il demande l’annulation de ces épreuves. «Il est impératif d’annuler les épreuves du deuxième jour du Cfee, pour violation de la loi d’orientation qui, en son article 5, stipule : ‘’l’éducation est démocratique. Elle offre à tous des chances égales de réussite’’. Or, les candidats ayant composé sous les eaux sales, nauséabondes, remplies de bactéries et de microbes, en plus des coassements tympanisant des grenouilles, sont défavorisés», déplore le coordonnateur de l’Alliance Sauver le Sénégal. Et ce n’est pas la seule raison évoquée par Babacar Mbaye Ngaraf : «il y a également l’erreur dans l’énoncé de l’épreuve de mathématique. Car, dans la dernière question, il est demandé aux élèves de calculer le bénéfice alors qu’il s’agit de perte. C’est gravissime. En lieu et place des sanctions, excuses et démissions attendues, le ministère de l’Éducation, par la voix du Directeur des examens, nous sert des explications puériles qui frisent l’injure. Il ne s’agit pas de ne pas noter cette question. Il ne faut pas oublier qu’en mathématique, le résultat final sert de baromètre à l’élève pour savoir s’il a trouvé ou non. Ici, on lui demande de calculer un bénéfice alors qu’il s’agit d’une perte ; naturellement l’élève pense qu’il a faussé et cherche vaille que vaille un autre raisonnement avec des calculs les plus incohérents et imaginables susceptibles de lui faire trouver un bénéfice», souligne le coordonnateur de ASS.
Outre cette question, Babacar Mbaye Ngaraf pointe du doigt les écoles privées qui, selon lui, «terrorisent les parents d’élèves en exigeant le paiement des mois d’avril, mai et juin, à défaut, elles ne leur délivrent pas les numéros d’examen». Pour lui, cela est «incompréhensible et inacceptable». «L’Etat ne peut pas rester neutre surtout qu’il a eu à soutenir les écoles privées. Le Cfee est passé, mais il reste le Bfem et le Bac. Que l’Etat règle cela avant qu’il y ait conflit», peste-t-il.
Alassane DRAME