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FRACTURE AU BRAS ET RESTE DEPUIS DEUX MOIS SANS AUCUN SOIN: Les avocats de Habré parlent de «non-assistance» et de «maltraitance»



 
 
Depuis deux mois qu’il s’est fracturé le bras, l’ancien Président tchadien Hissein Habré tarde à bénéficier de soins appropriés. Une situation dénoncée par ses avocats, en l’occurrence Me Ibrahima Diawara et Me Alioune Cissé, qui accusent l’administration pénitentiaire d’avoir «gravement compromis» la santé de leur client. Ce qui de fait constitue, à les en croire, une «non-assistance» et une «maltraitance» à l’égard de Hissein Habré.
 
 
Rebondissement à propos de la maladie de l’ancien Président tchadien Hissein Habré, qui purge à la prison du Cap Manuel une condamnation à vie infligée par les Chambres africaines extraordinaires (Cae), le 30 mai 2016. En effet, ce sont ses avocats, en l’occurrence Me Ibrahima Diawara et Me Alioune Cissé, qui sont montés au créneau pour dénoncer cette indifférence de l’administration pénitentiaire qui tarde à apporter des soins à leur client, deux mois après sa fracture au bras droit. Dans un communiqué, les robes noires estiment que la santé de l’ancien Président tchadien est «gravement compromise volontairement» par l’administration pénitentiaire. Depuis cette fracture, le 16 novembre dernier, révèle le communiqué, Habré ne porte qu’un bandage qui ne constitue, à en croire ses avocats, que des «soins d’attente provisoires», en attendant son transfert vers d’autres centres hospitaliers appropriés. A cette situation s’ajoute le refus catégorique du directeur de l’administration pénitentiaire, Jean Bertrand Bocandé de recevoir en prison le médecin-traitant de Habré. «L’administration pénitentiaire est restée figée dans sa position contraire au droit reconnu au Président Habré depuis les Cae de choisir son médecin traitant et de surcroît illégale, qui le maintient dans une situation de refus de soins appropriés et conformes à sa blessure. Elle persiste dans cette position illégale depuis 60 jours, réduisant à néant le droit à la santé du Président Habré, contribuant ainsi à installer, de fait, une non-assistance et une maltraitance», relèvent les avocats dans le communiqué.
 
Le transfert de Habré vers une clinique acté, puis refusé
 
Pourtant, le communiqué de préciser que le 29 novembre dernier, les responsables de l’administration pénitentiaire avaient enjoint l’épouse de Habré à prendre un rendez-vous avec le médecin-traitant de son époux, en l’occurrence le professeur Seydina, en vue d’un transfert pour opération. A la surprise des avocats, la direction de la prison est revenue sur ses engagements et a annulé le dispositif de transfert à la dernière minute. Dans la foulée, le 13 décembre dernier, la direction de l’administration pénitentiaire avait invité Mme Habré à faire une attestation contresignée par le Président Habré déchargeant l’administration pénitentiaire de toute responsabilité dans l’opération qui sera faite par le professeur Seydina en clinique. Seulement, lorsque ladite attestation a été présentée, Jean Bertrand Bocandé s’était, de nouveau, rétracté. Comble de l’illégalité, le directeur de l’administration pénitentiaire, renchérit la défense de Habré, aurait également refusé que le professeur Seydina, vienne en prison pour vérifier l’état du bras de leur client qui présentait des œdèmes. Alors que celui-ci est médecin-traitant de Habré qu’il a d’ailleurs soigné à trois reprises en prison. En tout état de cause, les avocats ont décrié cette situation qui risque de causer des complications au Président tchadien, notamment avec un mauvais positionnement des os. Outré, ils considèrent que «ce traitement cruel, dégradant, contraire à la dignité humaine auquel est soumis le Président Habré dépasse l’entendement dans un Sénégal qui se proclame État de droit.
 
Violation des droits de Habré
 
Par ailleurs, cette discrimination constitue, selon les avocats, une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui reconnaît des droits aux détenus pour leur assurer une meilleure protection. Poursuivant, les avocats estiment, par ce traitement, que le Sénégal a violé le mandat de l’Union africaine, non sans interpeller les autorités de l’UA sur ce qu’ils considèrent comme «une situation inadmissible et très préoccupante» pour la santé de Habré. «Le droit à la santé, le droit d’accès aux soins sont autant de principes fondamentaux posés dans de nombreux textes internationaux qui engagent le Sénégal, à garantir la santé et l’intégrité physique du Président Hissein Habré», ajoute la défense de l’ancien homme fort de Ndjamena qui précise que cette responsabilité incombe à l’Etat du Sénégal. Pour toutes ces violations, Me Ibrahima Diawara et son confrère font remarquer que le droit ne se limite pas uniquement à des déclamations, mais doit être effectif et efficient. Revenant sur le procès de Habré, ses défenseurs en déduisent un «échec d’une justice africaine qui s’est révélée incapable d’assurer un procès juste et équitable» à leur client. En effet, c’est au terme d’un procès politique et inique que le Président Habré a perdu sa liberté. Pire, ses droits les plus élémentaires continuent d’être piétinés en prison.  
Moussa CISS


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