Fatou Nd. est une belle de nuit qui sait faire payer cher à ses clients malhonnêtes, quand ceux-ci rechignent à honorer leurs engagements pécuniaires, suite à une partie de plaisir tarifée. Après une déconvenue chez un partenaire, la prostituée clandestine planifie un coup, retourne en douce chez son client et y commet des larcins. Elle profite de l’absence momentanée de son «homme» dans la chambre et fait main basse sur ses tablettes, téléphones portables de classe et autres appareils type IPhone. Elle brade ensuite une partie de son butin et fait cadeau de l’autre partie à ses copines et son amant.
Fatou Nd. Est une prostituée bien particulière. Pprostituée clandestine, c’est aussi une voleuse. Malheureusement pour elle, elle est tombée à Yeumbeul. Fatou Nd. a été en effet coincée par les hommes du commissaire de police Diouf-Bauer. Celle-ci a entraîné aussi dans sa chute son petit-ami Khadim Nd, dit Bamba, et son réseau de receleuses, l’endurcie travailleuse du sexe Oumou T, alias Badiène, Coumba D et Coumba Nd, 13 ans, qui a bénéficié d’une liberté provisoire. Tandis que ses acolytes ont été déférés au parquet, puis placés sous mandat de dépôt, avant-hier, pour vol, recel et non inscription au fichier sanitaire et social.
La belle de nuit fait plusieurs victimes et se place dans le viseur de la police
La fille de joie faisait auparavant l’objet de plusieurs plaintes pour vols de biens matériels et de numéraires appartenant à autrui. Elle attendait que ces clients se retirent sous la douche pour dérober leurs biens. Elle revient parfois sur ses pas durant la matinée, passe en douce par la fenêtre de la chambre du client en question et chipe ses téléphones portables. Mais, à force d’agir de la sorte, elle s’attire la colère de ses clients plumés, qui découvrent le manège, organisent la traque et fouillent le secteur des péripatéticiennes.
Elle attend que son client se retire sous la douche et entre en action
Malgré la traque lancée par la clientèle lésée, indiquent nos sources, la belle de nuit continue ses rapines et cambriole à deux reprises la chambre du sieur Ndongo D, domicilié à Mbèndu Dame Diop de Yeumbeul Sud. Elle passe chaque fois par la fenêtre de la pièce du bonhomme, qui donne sur la rue, vole ses deux téléphones portables, ses 50.000 F et l’IPhone 7 de la dame Mariétou S, qui avait laissé l’appareil en recharge dans la chambre. Les victimes constatent la disparition de leurs biens et déposent une lettre-plainte contre X au commissariat de police de Yeumbeul. Mais, ayant pris goût à ses agissements, la jeune fille revient à la charge, s’introduit à nouveau dans la chambre de Ndongo, via toujours la fenêtre, et commence à fouiller. C’était la matinée du mardi 14 mars vers 11h. Hélas pour elle. Le jeune garçon la surprend à l’intérieur, se jette sur elle et l’appréhende. Il l’interpelle, alerte le voisinage et l’accule de questions.
Fatou se justifie par le fait que ses clients lui filent 500 F ou 1000 F au lieu de 5000 F pour la passe
L’arrestation de la recherchée vendeuse de charmes se répand à une vitesse V dans le quartier et suscite la curiosité du voisinage. D’autres victimes se rendent au commissariat, identifient la mise en cause et affirment avoir fait les frais de celle-ci. Interrogée par le redouté et redoutable commissaire Diouf-Bauer, elle reconnait les faits, balance son gang de receleuses et son amant. Elle explique son geste par l’attitude de certains de ses clients lubriques véreux qui ne lui paient jamais le montant convenu de la passe. Ainsi, pour se venger, elle attendait l’absence dans la chambre du client, pour voler ses biens et disparaître dans la nature. «J’ai agi de la sorte à deux reprises dans la chambre de Ndongo. Car, un client m’y avait emmenée pour coucher avec moi. Mais, après la partie de plaisir, il m’a filé un billet de 500 F au lieu de 5000 F. Quant aux autres plaignants domiciliés à Keur Massar et à Pikine Icotaf, que j’ai trouvés au commissariat, le premier nommé, gérant de poulailler, m’avait remis un billet de 1000 F alors que le prix de la passe était fixé à 5000 F. J’ai alors chipé son portable. Celui de Pikine Icotaf m’avait aussi fait la même chose et je lui avais dérobé son téléphone J 7 et 48.000 F. J’ai bradé une partie du butin. J’ai acheté une belle robe à Coumba Nd, 13 ans, et offert 20.000 F, sur les 50.000 F que j’ai volés chez Ndongo, à la prostituée surnommée Badiène dite Oumou T, qui m’a hébergée chez elle. J’ai acheté aussi des cadeaux à ma copine Coumba D. et offert le téléphone J 7 à mon amant Khadim Nd, alias Bamba». Tout ce monde a été placé sous mandat de dépôt. Les victimes ont démenti les allégations de la principale mise en cause Fatou Nd.
Vieux Père NDIAYE