Après leur conclave à Saly pour un toilettage du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les parlementaires ont procédé hier à l’ouverture de leur première session extraordinaire. Les députés ont tous approuvé la demande d’examen de la proposition en procédure d’urgence. Le président de l’Assemblée nationale a ainsi suspendu la séance avant de convoquer automatiquement une réunion de la conférence des présidents pour organiser les travaux en commissions.
Sur une demande signée de 87 députés, l’Assemblée nationale a ouvert hier sa première session extraordinaire, qui était prévue initialement en mi-septembre. A l’ordre du jour, la modification du règlement intérieur de ladite institution, motivée par le dépôt du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire de 94 milliards. Pour cette première session extraordinaire, 105 députés sur les 165 que compte l’institution ont été présents. Le quorum ayant été atteint, le président de l’Assemblée nationale a donc ouvert la séance, en soumettant au vote la demande d’examen de la proposition de loi en procédure d’urgence, émanant de 16 députés, conformément aux dispositions de l’article 73 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Mise aux voix, la demande d‘examen selon la procédure d’urgence a été approuvée à l’unanimité par les parlementaires. Immédiatement après, la séance fut suspendue par le président Moustapha Niasse, pour convoquer une réunion de la conférence des présidents en vue de l’organisation des travaux en commissions et plénière.
Contrairement à l’installation de la commission d’enquête parlementaire, Sonko s’est pointé cette fois-ci
Ce sera donc à la conférence des présidents de retenir la date de la plénière lors de laquelle le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards sera soumis aux députés. Contrairement à la plénière de l’installation de ladite commission d’enquête, Ousmane Sonko, qui est dépeint par ses collègues parlementaires de la majorité comme un grand absentéiste, est venu cette fois-ci marquer sa présence. Le leader de Pastef, qui attendait certainement l’occasion de se justifier, va devoir prendre son mal en patience.
Ndeye Khady. D. FALL