Après une courte pause liée au décès du général Mamadou Niang, la commission cellulaire du dialogue politique reprend du service aujourd’hui. Le Comité de suivi va se réunir à partir de 11h au siège de la Cena pour examiner et arrêter la liste des experts proposés pour l’audit et l’évaluation du fichier. Déjà, il nous revient que l’audit du fichier va commencer dans une dizaine de jours.
Reportée pour cause de décès du général Mamadou Niang, la rencontre de la commission cellulaire du dialogue politique va finalement se tenir aujourd’hui. Selon des sources au cœur du dispositif, les acteurs vont se réunir à partir de 11h au siège de la Cena pour examiner et arrêter la liste des experts proposés pour l’audit et l’évaluation du fichier. Les détails aux fins de rencontrer les experts également vont être abordés aujourd’hui pour que les plénipotentiaires puissent rencontrer les chefs de mission.
Toujours selon nos interlocuteurs, l’audit du fichier va commencer en mi-janvier pour prendre fin vers fin mars.
Au sujet du remplacement du défunt général, le sujet n’a pas été abordé. Mais cela ne devrait pas trop être un problème, en ce sens que contrairement aux autres commissions, c’est la commission cellulaire qui avait proposé le général Niang. «Ce sont les acteurs : le pôle de la société civile, celui des non-alignés et celui de l’opposition qui avaient proposé des noms. La majorité, elle, n’avait fait que suivre, parce qu’ayant dit dès le départ qu’elle accepterait tout ce que lui sera proposé comme nom».
Remplacement du Général Niang : embarras du choix entre le Pr Babacar Kanté, le Pr Alioune Sall et Mazid Ndiaye
C’est sur cette base, explique notre interlocuteur, que le général Niang et ses assesseurs ont été choisis. Et au regard du climat qui a prévalu durant tout le temps que le général était là, nos sources disent que trouver un remplaçant en interne ne devrait pas être difficile.
«Les gens peuvent décider de gérer entre acteurs pour respecter le même esprit et en ce moment, il ne sera pas difficile de lui trouver un remplaçant. Général Niang avait une équipe. Il était assisté de trois assesseurs et ces derniers sont au courant de tout ce qui se faisait. Ils ont participé à l’élaboration de toutes les actions pour aboutir aux résultats obtenus», a laissé entendre notre interlocuteur. Qui ajoute qu’il y a le professeur Babacar Kanté, le plus âgé de tous les assesseurs, qui a été membre du Conseil constitutionnel, qui a fait beaucoup de missions à travers l’Afrique pour des consultations sur les questions de démocratie. Il a une très grande expérience. Il est aussi du même âge ou presque que le général. C’est aussi quelqu’un d’assez équilibré.
Il y a le Pr Alioune Sall de la société civile et membre de la Cour africaine des droits de l’homme. Bien qu’il soit le plus jeune des assesseurs au défunt président de la Commission cellulaire, il peut aussi continuer le travail déjà commencé.
Le troisième, c’est Mazid Ndiaye de la société civile. C’est lui qui préside actuellement le comité de suivi.
Pour que cette équipe propose quelqu’un en son sein, il ne devrait pas y avoir de problème. Si le changement doit se faire, il n’y aura pas de problème, parce qu’ils se respectent et ils ont appris à travailler en parfaite intelligence. Ce sont des gens qui connaissent bien la chose. Ce qui fait que n’importe lequel d’entre eux peut poursuivre le travail déjà entamé. Les uns et les autres se connaissent et auront à cœur de faire en sorte que tout ce qui a été entamé par le général se termine bien. Les plénipotentiaires se sont fait un point d’honneur de réussir le pari, pour la mémoire du général.
Madou MBODJ