Pour identifier et développer les stratégies pertinentes de mise en œuvre des activités des deux projets phares de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits, les directeurs, chargés de programmes, les coordonnateurs régionaux ainsi que les agents de ladite agence étaient en conclave durant trois jours. Il était question durant cet atelier d’échanger sur les sujets liées au développement du sous-secteur de la petite enfance, en général, et à celui de l’Anpectp en particulier.
L Directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case de tout-petits a présidé l’atelier de partage sur les orientations de l’année scolaire 2019/2020. C’était en fin de semaine dernière à Thiès. Les travaux ont porté sur l’adaptation des stratégies pour la mise en œuvre des deux projets phares de l’agence. Il s’agit du Projet d’investissement dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (Pipadhs) et celui de Développement intégré de la petite enfance au Sénégal : premiers apprentissages et préparation scolaire du jeune enfant (2019-2023)». «Ces deux projets nous permettront de nous engager vers le quatrième objectif de développement durable. D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des activités de développement et de soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les prépare à suivre un enseignement primaire», explique la Directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits.
Poursuivant, Thérèse Faye Diouf déclare qu’il s’agira d’appuyer les ambitions de la nouvelle lettre de politique générale du secteur de l’éducation et de la formation 2018-2030, dont le premier objectif vise à élever la qualité de la prise en charge de la petite enfance, de façon à assurer à tous les enfants une meilleure santé, un mieux-être psychosocial et des stimulations d’éveil propices à la réussite des apprentissages ultérieurs, d’ici à 2030 ; mais surtout la directive présidentielle édictée par le Président Macky Sall consistant à «généraliser la prise en charge de la petite enfance».
Pour ce faire, soutient-elle, l’Anpectp doit maintenir le leadership qu’elle joue dans le sous-secteur de la petite enfance. «Il nous faut faire violence sur nous-mêmes, nous imposer une certaine rigueur pour réussir tous les espoirs que le Sénégal porte sur nous à travers le président de la République et Madame le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants», affirme Mme Diouf. Magnifiant les résultats obtenus lors de la célébration de la Semaine nationale de la Petite enfance et de la case des tout-petits par les activités du lancement officiel et le forum sur les Tic, Thérèse Faye Diouf estime qu’il leur faut toujours trouver les ressorts nécessaires pour davantage aller de l’avant, même si, reconnaît-elle, les conditions de travail dans les coordinations demeurent parfois précaires. «Je voudrais mettre l’accent et insister sur l’élargissement plus accru de l’accès des enfants âgés de 0 à 2 ans dans les structures Dipe. Ainsi, je vous exhorte à instruire les responsables des structures de prise en charge de la petite enfance de développer des stratégies pour enrôler davantage les enfants âgés de moins de trois ans notamment dans les cases des tout-petits, à travers l’installation des espaces d’éveil et de stimulation précoces», indique Thérèse Faye.
Ndèye Khady D. FALL